| Mais qu'est-ce qui t'es passé par la tête Blake ? (Elizabeth D.) {} Sam 6 Avr 2019 - 16:36 |
| Étant à la retraite, du moins pugilistiquement parlant tenter de reprendre contact avec l'arène de boxe ,tout en enfilant les gants dans un contexte d'entraînement, n'avait probablement pas été la meilleure des idées à m'avoir effleuré l'esprit ces derniers temps. Évidemment je l'avais fait afin d'aider un jeune homme, à la salle de sport, afin de l'aider à reprendre confiance en ses moyenssuite à une défaite de laquelle il semblait peiner à se relever mais ayant poussé le bouchon un peu trop loin, la provocation faisant son œuvre, la simulation de combat devint un peu trop réaliste et le tout fini par se transformer en réel affrontement. Vraiment, rien de bien édifiant. Bien que ma vitesse n'était plus celle d'antan je savais néanmoins maintenir une défensive étanche et mon visage n'affichait que très peu de marques laissées par le coups de mon adversaire. Je semblais m'en avoir tiré indemne. Du moins c'est ce que je pensais à ce moment précis. Ce n'est que légèrement plus tard que je réalisai que la réalité était tout autre puisque certains symptômes d'une commotion cérébrale apparente semblaient vouloir se manifester. Voilà ce qui arrive lorsque l'on se laisse aller à prendre des risques pour le moins insensés.
Ayant pris de l'ibuprofen, ainsi qu'un verre de scotch, j'avais fini par me mettre au lit. Bien entendu cette façon que j'avais eu de traiter cette soudaine commotion cérébrale ne reposait sur aucun fondement médical ; d'ailleurs elle ferait probablement rager n'importe quel médecin s'il était appelé à se prononcer sur une décision se voulant aussi irrationnelle. La nuit avait été agitée , par moment, et à mon réveil j'en avais que mieux réalisé l'ampleur de ce qui m'arrivait c'est pourquoi je m'étais permis de communiquer avec mon neurologue afin de prendre rendez-vous avec ce dernier ...bien qu'il soit largement occupé, je ne pouvais qu'espérer qu'il puisse se libérer afin de me recevoir.
Affamé, j'avais ouvert la porte du frigo afin de rapidement réalisé qu'il était vide, je du donc rapidement me résoudre à prendre une douche et à m'habiller afin de sortir de chez moi dans le but plus qu'évident de combler mon appétit. Vêtu d'un jeans, d'une chemise, et ayant enfilé mon manteau je sortis donc, affrontant les rigueurs climatiques marquant la migration de l'hiver vers le printemps. Heureusement que je n'avais que quelques pas à effectuer afin de me diriger vers ce café ou j'avais l'habitude de me rendre. Vivre sur le Plateau était accompagné d'un large lot d'avantage après tout.
Arrivé sur place, franchissant rapidement le seuil de la porte, je me dirigeai vers l'une de ces tables situé vers le fond de la salle, l'éclairage tamisé me convenant parfaitement, il faut avouer que l'éclairage un peu trop intense avait tendance à me donner de sérieux maux de têtes. Ah les symptômes post commotion. Je regardais autour de moi, l'endroit semblait fort peu achalandé pour le moment donc je me doutais fortement que l'attente serait de bien brève durée et cela me convenant parfaitement parce que je mourrais littéralement de faim. |
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