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| INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Ven 26 Avr 2019 - 22:16 |
| Inko Shedir feat Rohit Khandelwalnaissance : C'est à plus de douze-mille kilomètres d'ici, dans une clinique de Hyderabad dans l'état de Télangana au sud de l'Inde, qu'Inko vit le jour. Le 19 Août 1989 pour être tout à fait exact. La toute fin de la mousson d'été. Une période de l'année où des millions d'indiens se réunissent pour célébrer Ganesh. Encore en sursis pour quelques mois sur les rives de la vingtaine. Même s'il est loin d'avoir des problèmes avec son âge, de se mentir à lui même et qu'il assume parfaitement ses vingt-neuf ans, Inko appréhende quoi qu'il soit grandement le changement de dizaine et le passage à la trentaine. Cela lui fait mal de le reconnaître, mais ce qu'il prenait pour des conneries d'auteurs de livres sur le développement personnel, s'avèrent on ne peut plus exact : c'est un cap de la vie à franchir.
origines, nationalités : Petit enfant d'ici né ailleurs. Fruit d'un métissage aussi improbable qu'incroyable. Le Gange indien et le Saint-Laurent canadien coulent dans ses veines. Un très fin ru de l’Euphrate turc également. Indo-Canadien. La détention de cette double nationalité lui a valu, et continue de lui valoir, quelques problèmes. En particulier pour les contrôles de police au faciès. En ces temps troublés où menace terroriste et insécurité sont à leur paroxysme, certains esprits étriqués et xénophobes ont tendance à faire l'amalgame et le traitent de noms qu'il rougirait de vous répéter. Ce qui est un comble pour un homme descendant d'un peuple ayant compté l'un des plus illustres pacifistes du vingtième siècle.
statut civil, orientation : Homosexuel. Une belle et solide largeur d’épaules, que le plus banal des blazers parvient malgré tout à divinement sublimer et flatter. Des pectoraux bombés qui donnent un splendide relief à l’étoffe des chemises immaculées. Une taille gainée et dessinée en un charmant V, dont le tissu fluide d'un polo laissent suggérer toute la vigueur. Une ceinture abdominale puissante sur laquelle fleurit et s’épanouit un 8-pack, dont ses doigts prestes se régalent à tâtons, avant d’en profiter bien davantage dans l’intimité. Un fessier tonique, ferme et rebondi que ses orbes d'hématite reluquent sans vergogne, et pour son plus grand plaisir. Des ischios jambiers soutenant parfaitement la comparaison avec ceux des plus robustes catcheurs. Des mollets galbés de cycliste ou footballeur. Les hommes, les hommes et encore les hommes. A jamais et pour toujours. Célibataire. Pour être honnête, la quête de l’amour est quelque chose qui lui passe totalement au-dessus. Absolument pas dans l'optique de trouver sa moitié pour couler paisiblement ses vieux jours, son cœur est petit à petit devenu un bunker cerclé de fil de fer barbelé électrifié et hostilement gardé par toute une cohorte de miradors. Mais ça c'était avant. Avant qu'il ne succombe. Qu'il embrasse, étreigne et morde dans la chair du mari de feu son meilleur ami. Ami parti trop tôt pour un ailleurs qu'il espère merveilleux, après avoir vaillamment jeté ses dernières forces dans un âpre combat contre "une longue maladie", comme on dit pudiquement. Un éphémère instant de communion et de chaleur qui ne fit qu'accroître encore davantage l'abyssale boule de remords, de regrets corrodant ses os ainsi que le dévorant sentiment de culpabilité fouaillant ses entrailles. Quelques instants volés, blotti et lové contre la chaleur d'un autre corps, qui se sont envolés. Un bref et fulgurent moment qu'il apprécia follement. Eperduement. Une sublime erreur qu'il adorerait commettre encore et encore. En bon camé prêt à tout pour avoir sa dose, Inko crève d'envie d'à nouveau savourer ce grand frisson. De se délecter de cette folle ivresse ayant mis ses sens en effervescence. Ses bras enlacés autour de lui. Les bustes en fusion ruisselant de sueur qui s'entrelacent, se prélassent et se délacent. L'exquis arôme doux-amer de ses lippes et l’ineffable douceur de ses caresses. Une tentation et des envies "d'encore" contre lesquelles l'aimable légiste lutte farouchement. Des trésors d'effort qu'il va puiser dieu-sait où pour refréner ce que son cœur voudrait et que la raison lui interdit. Même si c’est dur, même si ça fait mal et même si le cœur s'en exsangue.
situation financière : Très aisé $$$$$. Bien que guère des plus glamours et attrayantes, Médecin Légiste s’avère être une activité permettant de gagner plus que confortablement sa vie. Chose que le Goliath indien trouve parfaitement légitime et justifiée. Après tout, n’a-t-il pas sacrifier ce que l’inconscient populaire qualifie de « plus belles années de la vie », au profit de ses études pour lesquelles il s’est assidûment consacré corps et âme ? Au risque de passer pour quelqu’un de cupide et vénal, Inko estime que cette généreuse gratification financière est amplement méritée. S’il avait dû passer tant de temps à ingurgiter des quantités pharaoniques de connaissances pour au final gagner un salaire de misère, croyez bien que tout le Québec l’entendrait encore renâcler, pester et vociférer à l’heure actuelle. En outre, le pourcentage rondelet et les royalties qu’il perçoit sur la vente des romans de sa saga « De Chair et d’Os », lui permet d’être très largement à l’abri du besoin. Quoi que … pas tant que ça finalement. Grand esthète devant l’éternel, cet écorché vif raffole des « belles choses ». Et qui dit « beau », dit forcément « cher ». Sans aller jusqu’à comparer son train de vie à celui dispendieux d’un Emir du Qatar, le fait est que le Docteur Shedir est un véritable panier percé. Un flambeur et dépensier compulsif qui dilapide les dollars dûment gagnés, faisant ainsi les beaux jours et le bonheur des marques de haute couture, des galeries d’art et des vignobles prestigieux. Costumes griffés Armani, chaussures de chez Roberto Cavalli, authentiques Kundelich ou Niki de Saint Phalle numérotés, bouteilles Château Yquem millésimées et directement importées de Bordeaux … . Petit florilège non-exhaustif de la pléthore de péchés mignons, à laquelle le bellâtre aux exhalaisons extrême-orientales ne peut résister et cède aussi facilement que l’on éternue. Nonobstant, et bien plus que l'argent, c'est avant tout un fort besoin de reconnaissance pour ce qu'il est entant que médecin et homme, que cherche à obtenir cet être tourmenté aux prises avec un sentiment d'insécurité affective permanent.
occupation : Le Docteur Shedir est détenteur d'un double doctorat en Médecine Légale et Anthropologie. Petit prodige, polymathe et surdoué doté d’un QI de 165 lui ayant fait sauter plusieurs classes, il est le plus jeune étudiant canadien à accomplir un pareil accomplissement depuis l'astrophysicienne Joëlle Foretz en 1970. Avide de savoir, il s'est également spécialisé en Immunologie. Le jury devant lequel il défendit sa thèse, portant sur les différentes techniques d’administration des toxiques et leurs effets sur le corps humain, salua l’ensemble de ses travaux. Mieux encore, les résultats ainsi que les conclusions de la thèse de son Doctorat en Anthropologie, traitant du processus de décalcification des ossements humains en environnement stérile, furent publiés dans une revue scientifique très cotée. La consécration si jeune ? C’est très gentil, il n’en espérait pas tant. Aujourd'hui, il est Médecin Légiste et exerce à l'Hôpital Général de Montréal. Il arrive que la police sollicite ses services dans des affaires d’homicides, ou qu'il soit appelé à témoigner dans des procès en qualité d'expert scientifique. A ses heures perdues, il est aussi auteur de thrillers érotiques et policiers, qu'il publie sous le nom de Rajeev Amritaj. Son second prénom et son patronyme de naissance. Les différentes activités gravitant autour de sa vie d’auteur se font toujours plus grandes, et il devient de plus en plus difficile de concilier sa carrière d'écrivain et sa vocation de coroner. Des séances de lectures publiques, d’autres de dédicaces, des interviews données à la télévision et dans les journaux pour promouvoir la sortie de son dernier ouvrage … . Vous l'aurez compris, la vie d'Inko est plutôt bien remplie. La rend-il pour autant heureux ? Ca, c'est une autre histoire ... .
régime alimentaire : Il s’astreint à un régime alimentaire drastique et draconien. Pas de graisse, de sucre, de sel, de lait d’origines animales, de gluten, de viande rouge. Il va même jusqu’à peser au gramme près ses portions. Une véritable obsession relevant incontestablement du trouble du comportement alimentaire. Partisan de l’esprit sain dans un corps sain et extrêmement soucieux de son image, le "E.L James indien" pratique de nombreuses heures hebdomadaires de sport et musculation. Tout ses efforts lui ont permis de se sculpter une musculature puissante d'Adonis, faisant passer l’Apollon du Belvédère pour un avorton. Un être photogénique au charisme tutoyant celui des plus renommés acteurs bollywoodiens. Un Monsieur Beau Cul Belle Gueule qui aurait parfaitement sa place, au sein des rangs formant l’armada de mannequins Calvin Klein. Dans une autre vie, il aurait pu être Quarter Back ou membre de l’équipe de football américain, d’une université élitiste. Celui pour qui les cheerleaders ont le béguin et scandent à tue tête le nom, en agitant frénétiquement leurs pom-poms. .
allergies : Hormis une allergie au puma, décelée à quatre ans lors d’une visite au zoo avec son « appa », au cours de laquelle il contracta un foudroyant choc anaphylactique, qui faillit bien le faire passer de vie à trépas s’il n’avait pas été rapidement pris en charge par les urgences de l’Hôpital Général de Montréal situé trois rues en amont du parc zoologique ; Inko ne possède à sa connaissance aucune autre allergie notable et « classique ». Aucune quinte de toux ou d’irritation de la gorge en milieu poussiéreux. Pas de tonitruantes salves d’éternuements, de nez se transformant en chutes du Niagara ou d’yeux rougis, lorsque revient la saison des beaux jours et son cortège de pollens. Rien à signaler non plus en ce qui concerne des crises d’urticaire dues à une potentielle intolérance alimentaire. En dépit d’une hygiène de vie passablement douteuse sur certains aspects, il semblerait que l’excellente constitution physique du damoiseau à l’épaisse crinière de lionceau ainsi que la discipline de fer à laquelle il se plie pour rester un tant soit peu désirable, le prémunissent des désagréments de cet acabit. Néanmoins, ce malabar à l’écorce pralinée se révèle sujet à tout un foisonnement de névroses et phobies. La principale, et plus handicapante, d’entre elles est sans conteste son amaxophobie. Dénomination barbare et clinique pour faire état d’une peur incontrôlable des véhicules motorisés. Une panique qu’il développa à l’âge de cinq ans, au sortir d’une collision avec un poids lourd, alors que son père l’emmenait à l’école. Tragédie qui lui ravit son héros sous ses yeux impuissants et terrorisés de gamin. Vingt-quatre ans plus tard, il le revoit avec une déconcertante et glaçante précision. Ce petit garçon haletant, tremblant et passant outre la douleur, pour ramper en couinant vers le corps étendu de son père. Il le revoit armé de la force du désespoir, entrain de secouer fébrilement l’épaule de son paternel en le suppliant entre deux sanglots de se réveiller. Pourtant … . Il a beau crier et s’activer, rien n’y fait. La marre de sang dans laquelle ils baignent tout deux, ne fait que croître et semble engloutir le bitume. Dévasté et à bout de force, il finit par s’allonger à côté de son papa. Dans son sang. La tête appuyée contre le creux de son épaule. Les nerfs lâchent. Morphée le prend dans ses bras, et lui épargne la vue de ce spectacle traumatisant. Il les entend encore. Les sirènes qui retentissent. Il les entraperçoit entre les plumes du sommeil. Les lumières de l’ambulance qui dansent. Mais c’est trop tard. Il le sait. Tout cela est entièrement sa faute à ses yeux. S’il n’avait pas traîné et joué les sales gosses, jamais son père n’aurait eu à rouler aussi vite. Bien sûr, il y aurait probablement eu ce camion, mais cette collision aurait pu ne pas s’avérer mortelle, si les circonstances avait été toutes autres et la vitesse moindre. Une obsession le hante. Il veut comprendre. Comprendre comment son père a perdu la vie. Ce qui s’est passé. Pourquoi son corps a fini par lâcher. Découvrir la gravité de ses blessures. Pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Avec l’espoir que cela puisse lui permettre d’accepter l’insupportable. Outre le fait d’avoir éveillé chez lui une vocation, il y a fort à parier que ce que cet être hypersensible qualifie de « drame de sa vie », soit également la cause de ses innombrables et nocives addictions. Aujourd’hui, il se déplace exclusivement en skate-board et passe dans les rues de Montréal pour un grand adolescent attardé de trente ans, slalomant entre les passants et les pièces de mobiliers urbain tel un Tony Hwak hindou. Le play boy au sourire ultra brite n'est pas non plus très fan des endroits clos et bondés de monde. Sueurs froides, étourdissements, sensations de nausées. Pas de doute, Inko est également claustrophobe. Ou agoraphobe. Peut-être même un peu des deux, qui sait. Ses séances de dédicaces et autres événements en lien avec sa carrière d'auteur, sont pour lui un excellent moyen de combattre et dompter ces deux phobies.
addictions : Il a un profond respect envers les défunts qui passent sur sa table d’autopsie. Peu importe de qui il s’agit, il s’évertue toujours à le ou la traiter avec la dignité et les égards que sont en droit de recevoir les morts. Ce n’est pas du tout le genre à considérer les corps comme des morceaux de viande, qu’il peut allégrement charcuter tel un boucher. Il leur parle, se plaît à imaginer ce que pouvait être leur vie. Parfois, il se confie sur ses états d’âme, et fait les questions ainsi que les réponses au sujet de ses problèmes du moment, alors qu’il examine les viscères de son interlocuteur. Remarque, il peut difficilement trouver une oreille plus attentive. Ce ne sont pas eux qui risquent de le contredire. C’est probablement ce qui l’aide à tenir et à ne pas devenir fou face à la rudesse de ce métier. Eh puis, ça lui fait également économiser le forfait d’une psychanalyse. Cependant, il est des fois où c’est difficile. Notamment lorsqu’il doit travailler sur des enfants. Au sortir de ces journées très éprouvantes, un verre et une cigarette ne sont vraiment pas de trop. Un rituel qu’il s’accordait au début de temps en temps. Épisodiquement. Lorsque la pression devenait trop intense. C’était juste une petite soupape de décompression. Certes, néfaste et contestable. Pour ne pas qu’il craque et s’effondre face aux horreurs qu’il est amené à voir au quotidien. Ou lorsque ses vieux démons sortent de leur sommeil et décident de le torturer, en lui faisant revivre encore et encore ce tragique accident qui lui arracha son père. Seulement, un verre est très vite devenu insuffisant. Alors, il se remet une rasade. Puis une autre, avant de s’en griller une de plus. Un petit rituel qui a fini par se rapprocher dans le temps. Qu’il s’accorde même quand tout semble aller à peu près bien. Et qui aujourd’hui se répète inlassablement chaque soir. Les années passant, le tabac encrassant ses paumons et le whisky détruisant son foie, ne suffirent plus pour anesthésier ses vieux démons et la douleur découlant de leurs perpétuels assauts. Alors, quand il trouva dans les affaires d’un défunt devant passer sous son scalpel, une plaquette à moitié vide d’Oxycodone … il se dit pourquoi pas. Pour voir. Comme ça. Miracle. Un caché gobé à la hussarde et ce fut comme si tout ses maux disparaissaient. Plus de cauchemars. De regrets. De remords. De culpabilité. De peur. Juste de la joie. De l’euphorie. De la lumière. Et cette sensation cotonneuse et onctueuse de bien-être. Prodigieux, mais hélas éphémère. Où est le problème ? Quel meilleur endroit sur terre que son lieu de travail, pour se procurer ces petites pilules magiques ? Un petit saut à la pharmacie, un moment d’inattention du personnel, une effraction si besoin est ; et hop, ni vu ni connu notre renard d’Inko dérobe un petit tube d’analgésiques, d’opioïdes, de sédatifs ou de morphiniques. Parmi tout les océans de molécules chimiques sur lesquels il a vogué, sa croisière favorite reste indéniablement celle sur les flots du Fentanyl. Un analgésique opioïde cent fois plus puissant que la morphine, et avec lequel il prétend voir des sons.
à montréal depuis : Bien qu’éclos au pays de Krishna, des éléphants, des épices colorées, des saris chamarrés, des fakirs, des charmeurs de serpent et des temples millénaires ; le phraseur et beau parleur asiatique a grandi et toujours vécu à Montréal. A la naissance de ce poupon aux dragées d’onyx, la question de son prénom fut pour ses parents un sujet d’intenses tractations et pourparlers. Quel nom donner à cet enfant ? A ce trait d’union ayant démanteler les et fait voler en éclat les frontières géographiques, sociales et culturelles. C’est finalement Madame qui eut gain de cause avec Inko. Monsieur Amritaj s’étant finalement fait à l’idée, que l’intégration de son fils au grand nord blanc serait plus facile pour lui, s’il était détenteur d’un prénom laissant planer le doute quant à ses origines de l’autre bout du monde. Car oui, les tout jeunes parents avaient de longue date prévu de partir pour le pays de Leonard Cohen, sitôt que la grossesse de Madame serait arrivée à son terme. Il est vrai que l’Inde du début des années quatre-vingt dix, était loin d’être aussi glamour et développée que celle d’aujourd’hui. Souhaitant un avenir radieux pour leur rejeton, le couple se dit que la dixième puissance mondiale lui offrirait sans doute plus d’opportunités de se réaliser entant qu’individu que l’Inde. Hors de question cependant d’aller implorer et quémander auprès de Monsieur Shedir. Erin a bien trop de fierté pour ça. Une fierté de lionne qu’elle a d’ailleurs transmis à son fils. Ils se débrouilleront eux-même. Ce sera dur parfois. Éreintant voire usant, mais ils y arriveront. Elle le sait. Si tout les trois s’aiment, restent unis et soudés : ils peuvent tout affronter et surmonter. C’est donc dans l'effervescence de la plus grande ville de la province québecoise, que le couple s’installa et ouvrit une épicerie, spécialisée dans la vente de produits de primeurs orientaux. Des produits de l’agriculture biologique, issus de coopératives et du commerce équitable. Un concept très tendance et porteur aujourd’hui, mais totalement novateur et inédit à l’époque. Un contexte des plus propices, et qui permit au petit Inko de pleinement s’épanouir. Jusqu’à ce funèbre jour de Janvier 1995. onetwoInko. Petite éponge noyée de sang. Une âme tourmentée d’éternel adolescent insouciant. Dilettante dès que la blouse blanche tombe. Adepte des numéros de funambule sur la ligne jaune, sitôt que les gants de latex maculés d’hémoglobine quittent ses larges mains. Modèle d’ambivalence et d’adaptabilité. Les pieds sur terre du scientifique et la tête dans les étoiles du littéraire. Il jongle Inko. Avec les mots et les viscères. Le sang et l’encre. La plume et le scalpel. Il est debout à sa table d’autopsie ou bien assis à son bureau. Incise les chairs et gratte le papier. Passe des effluves du formol aux vapeurs du whisky. Des cadavres. Omniprésents et omnipotents. Tantôt morbides. Tantôt exquis. Il fuit Inko. Encore et toujours. Loin. Même si cela ne sert à rien. Même si c'est stupide. La faute à la peur. Cette indicible peur qui le pousse à agir comme le plus grand crétin que la terre n'ait jamais portée.
Il prend ses jambes à son corps devant les responsabilités et les obligations personnelles. Allergique à l'engagement, il saborde, torpille et coule le galion du bonheur, par crainte qu'il atteigne son rythme de croisière. Parce qu'il se l'interdit. Parce qu'il ne s'en pense pas digne. Parce qu'il a trop souffert et qu'il ne veut plus que son cœur comateux n'implose. Alors il blesse. Ses mots jadis cajoleurs, deviennent des katars qu'il plante et assène là où ça fait mal. Là où il siège dans le cœur de l'autre. Il anéantit ce qu'il a bâti, et s’ensevelit vivant sous les décombres d'une histoire. Une histoire qui hier encore était amour. Quand elle n'est plus et que seule la haine subsiste, c'est alors qu'il se risque à sortir la tête des éboulis. Car elle est ainsi sa vie. Faîte de gravats et de décombres. Sa vie, sa ruine.
Qu'importe. Aussi longtemps qu'il y aura des petites pilules de Fentanyl dans ses poches : il s'en sortira le junkie d'hôpital. Il le sait. Oui, il en sait des choses ce QI de 165. Et ce diable de complexe de supériorité aime le montrer. Un peu trop d'ailleurs. C'est une bouche Inko. Une grande bouche que l'on a bien du mal à fermer, et qui lui a valu, lui vaut et lui vaudra de nombreuses inimitiés. Une gueule, un bagout et une gouaille entachés par ce côté morgue, orgueilleux et condescendant. Il drague, papillonne, butine. Allume, consomme, soupire. Puis écrase et roule à l’extérieur du lit. Parce qu'à ses yeux, l'amour c'est comme la vie : bref, fragile et fulgurant. Parce que l'amour n'est rien d’autre qu'une belle salope, qui passe son temps à vous faire miroiter des choses que vous n'aurez jamais. Oui ... mais elle est belle pourtant. Et c'est aussi pour ça qu'il l'aime et qu'il y revient si souvent.
Qu'on lui pardonne. A cet enfant hypersensible et constamment à fleur de peau. Ce rêveur qui s'est blindé au fil des années et qui croule désormais sous des monceaux d'arrogance, d'aigreur et de maussaderie. Voilà bien longtemps qu'il est brisé. Comme les miroirs qu'il éclate quand vient le soir pour ne plus se voir. Il se dégoutte Inko. Il pleure allongé et recroquevillé sur le carrelage. Il pleure des larmes. De l'eau. De l'au-delà. De là-haut. Petite boule de remords que rien n’estompe. Pas même tout les analgésiques et les opioïdes qu'il gobe comme des smarties. Monstre de regrets à jamais bileux. Le parricide en héritage et la culpabilité à perpétuité Quel est votre comportement face aux obstacles de la vie ? Rencontrez-vous actuellement des difficultés ? Des problèmes ? Quels problèmes ? Inko. Liberté. Incarnation et personnification de la liberté. Oiseau rebelle qui n’a jamais, jamais connu de loi. Oiseau de proie. Eternel adolescent fuyant les responsabilités, les contrariétés, le devoir et les obligations. Allergique à l’engagement obnubilé par la recherche du plaisir. Le plaisir qu’il chasse et dont il s’enivre au-delà de la démesure, en parfait polytoxicomane qu’il est. Pas de limite, pas d’interdit, pas de modération. C’est un épicurien avant toute chose. Une âme voulant profiter. Une âme qui sait qu’il y a urgence. Oui, il faut faire vite. La vie est courte, vulnérable, fragile, en sursis. Il le sait mieux que quiconque. Ne pas avoir de regret et partir du principe qu’il n’y aura pas de demain. Tel est son leitmotiv. Son credo. Un esprit brillant au savoir encyclopédique. Détenteur d’un fort complexe de supériorité, sa grande bouche et son bagout intarissable lui ont valu, lui valent et lui vaudront bon nombres d’inimitiés. Véritable petit con à la haute opinion de lui même, il se montre bien souvent dédaigneux et méprisant envers ses semblables. Phraseur et beau-parleur hors pair, il parade tel un paon faisant la roue et se complaît en faisant de l’esbroufe ou en jetant de la poudre aux yeux. Un mégalomane dans toute sa splendeur. Opportuniste né, il s'arrange toujours pour être du "bon côté" et n'hésite pas à trahir ses alliés quand il sent que le vent tourne. Etre rampant et obséquieux quand il cherche à obtenir quelque chose, Inko excelle dans l'art de la basse flatterie, de la flagornerie et la formulation des salamalecs. Les problèmes ? Ils glissent sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Du moins, le voudrait-il. Car derrière la façade de paquebot rutilent qu’il arbore devant autrui, il y bel et bien une épave à la dérive. Quiconque se risque à gratter suffisamment le vernis, peut caresser l’espoir d’entrevoir les ombres au tableau. Ce camaïeu de gris et toutes ces nuances de blancs et noirs, savamment dissimulés sous des strates factices de couleurs chatoyantes, vives et irisées. La morbide et macabre vanité dissimulée sous l’enjôleur et flatteur autoportrait du selfmade man accompli, à qui tout semble avoir réussi. Oui, le nemrod s’avère en définitive colosse au pied d’argile. Sous l’éclat nacré de son armure d’apparat en mithril, le Rajah à l’écrasante prestance et l’électrisant charisme, cède la place à un gamin pétrifié et terrifié. Un damné cuisant sous les feux de la culpabilité et qui s’estime toujours responsable du décès de son père. Son héros. Mais rien n’y fait. Il a beau crier sa douleur et à l’injustice, comme les loups hurlent sous la lune : ce n’est pas cela qui le ramènera et renversera le cours des choses. Pas un jour ne passe sans qu’il ne se maudisse de tout son être pour ce advint en ce sinistre jour de Janvier 1995. Encore aujourd’hui, l’écrivain tourmenté se plaît à imaginer que c’était lui, le sale gosse tête à claques, qui aurait dû expier son dernier souffle. Alors oui, quand vient le soir et que la solitude lui tient la main, il n’est pas rare que le fataliste spécialiste en médecine forensique reste prostré durant d’interminables heures dans le noir. Ou qu’il se recroqueville en boule sur lui même et déverse des rivières de diamants lacrymaux. Les problèmes ? Inko les enfume dans les grisâtres volutes nicotinisées d’une belle blonde. Les noie dans un océan de spiritueux lui décapant l’œsophage. Les anesthésie à grand renfort de psychotropes, dont il ne peut se passer sans que de violents symptômes de manque le torturent à chaque fois qu’il n’a pas sa dose. Parce qu’il fuit Inko. Encore et toujours. Cacher les problèmes sous le tapis est tellement plus simple que d’avoir à affronter l’adversité. A plus forte raison encore lorsque l’on est un empoté pathologique des sentiments, incapable de mettre des mots sur les maux. Sur tout ces affres tiraillant ce myocarde atrophié, carotique et criblé d’estafilades. Belle. Belle, belle qu’elle est belle cette inéluctable défaite. Quand bien même reste-t-il englué dans cette spirale autodestructrice et en plein œil du cyclone, le binationaux met un point d’honneur à s’en tenir au fameux « No complain ; no explain », si cher à sa gracieuse majesté. Trop fier et orgueilleux, il repousse et rejette les mains tendues. Cette cohorte de tribulations et de turpitude lui appartient et ne regarde que lui. Convaincu qu’il n’incombe qu’à lui, et lui seul, de trouver la solution pour les éradiquer. D’ici là, sous ses mensonges, sous ses tourments : la nuit s’étire et l’ombre s’étend. (un) L'auteur japonais Haruki Murakami lui a donné le goût pour la littérature. Il est également admiratif de l’œuvre d'écrivains tels que John Dos Passos, Keigo Higashino et Camila Läckberg. (deux) Il appréhende et redoute grandement le passage à la trentaine. Le cap du quart de siècle n’a déjà pas été simple pour lui à digérer, alors il est inutile de vous dire qu’il craint énormément le changement de dizaine. (trois) Prodigieusement surdoué, son QI de 165 dépasse de cinq points celui de Einstein. Conscient de son haut Quotient Intellectuel, il a parfois tendance a se montrer hautain et condescendant avec ses semblables. (quatre) Touche à tout et modèle de polyvalence, il a sauté deux classes et a mené de front un Doctorat en Médecine Légale et un second en Anthropologie. Il s'est ensuite également spécialisé dans l’Immunologie. Sa thèse portait sur les différentes techniques d'administration des toxines et leurs effets sur l'organisme. (cinq) Véritable bourreau de travail, il ne passe que très peu de temps chez lui. Pourtant, son grand appartement sous les combles en plein coeur du centre-ville de Montréal est loin de manquer de charme ou de confort. (six) Lorsqu'il n'a pas le moral ou a passé une rude journée, il apprécie savourer un verre d'un alcool distillé par ses soins avec le matériel de son labo. Saveur fruit du dragon, en hommage à l’Inde qu'il n'a jamais vu. Attention, c'est fort ! Ames sensibles s'abstenir. (sept) Pour décompresser lorsqu'il est chez lui, il adore écouter ses musiques préférées. Le tout en chantant à tue-tête et dansant en boxer dans tout l'appartement. (huit) Obnubilé par sa carrière, il peut parfois donner l'impression d'être prêt à tout pour y arriver. Y compris écraser ou piétiner les autres (neuf) Il est plutôt du genre solo et n'a jamais été très doué pour les travaux de groupe. Il a d'ailleurs eu du mal pour recruter une étudiante en Médecine Légale, afin d'en faire son assistante et lui dispenser son savoir par la même occasion, en vue de la réalisation de sa thèse. (dix) Depuis l'âge de douze ans, il collectionne les vinyles. De tout les genres. Gospel, Jazz, Blues, Rock, Métal, Rap, Pop, Elctro, R'n'B et même Classique. Sa collection avoisine les huit-cent pièces. (onze) Il a une sainte horreur de l'injustice et de la violence gratuite. S’il le peut, il prendra toujours la défense du plus faible ou du plus petit. (douze) Contrairement à beaucoup de personnes, il adore la pluie. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il reste sous une averse, la tête levée vers le ciel et les yeux clos. L’eau ruisselant sur son visage et son corps l’apaise et lui permet de faire le vide. Qu’importe s’il prend froid ou s’enrhume. Il a besoin de cela pour se sentir vivant. (treize) Il est ambidextre. A ce titre, il peut donc écrire et faire toutes les actions du quotidien des deux mains. Très pratique. Notamment lorsqu’il est en retard le matin. Brushing de la main gauche, et dans le même temps rasage de la main droite. (quatorze) Bien qu’il sache pertinemment que c’est ridicule, le piquant joyau d’Hyderabad possède quelques tocs pour le moins … étranges. Par exemple, il est incapable de marcher sur des lignes. Idem lorsqu’il traverse un passage piéton : il ne marche que sur les bandes blanches. (quinze) Il a une profonde aversion pour les chiens. Ces derniers le lui rendent bien, d'ailleurs. A chaque fois qu'un canidé le voit, vous pouvez être certain qu'il grognera et aboiera. (seize) A côté de cela, c'est l'ami de chats. Ces petits félins adorent se blottir contre ses jambes, ou se lover au creux de son giron. Allez savoir pourquoi ... . (dix-sept) Il est extrêmement superstitieux, et ne supporte pas que l’on appelle toutes ses petites manies des « histoires de bonnes femmes ». Jamais, au grand jamais il ne passera sous une échelle. Il reste calfeutré chez lui les Vendredis 13. La vue d’un chapeau sur un lit l’indispose. Il jette une poignée de sel par dessus son épaule, lorsque la salière tombe. Et lorsqu’il croise un chat noir, il conjure le mauvais sort en se touchant successivement les yeux, les oreilles et la bouche. Oui, il est très marabouté.
Dernière édition par Inko Shedir le Dim 28 Avr 2019 - 1:43, édité 18 fois |
| Maeve Ó Riainexpert dans l'art du sourire. Messages : 1921
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âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Ven 26 Avr 2019 - 22:27 |
| bienvenuuuue sur ct bonne chance pour ta fiche |
| Leone Castelliune holà et je repars ! Messages : 137
pseudo : Into the Wild
faceclaim : Richard Madden - Aslaug
âge : 30 ans
occupation : Médecin Légiste, spécialiste en expertise traumatologique des victimes de violence. Leone travaille donc régulièrement en collaboration avec la police et témoigne souvent comme expert assermenté au tribunal. Il est également animateur d'un groupe de parole pour personnes vivant avec des maladies graves et/ou chroniques, et est bénévole dans une association de lutte contre le VIH.
statut civil : En couple avec Daniel Cosgrave
disponibilités rp : Libre
intervention pnj : je n'en souhaite pas.
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Ven 26 Avr 2019 - 22:33 |
| Un collègue légiste ! Il nous faudra un lien, obligé ! |
| Daenerys Fitzgeraldune holà et je repars ! Messages : 732
pseudo : princess.
faceclaim : katie stevens + wild heart.
multinicks : aucun.
âge : vingt cinq ans.
occupation : journaliste de mode.
statut civil : célibataire et bisexuelle, les évènements de la vie font qu'elle ne veux plus s'attacher.
disponibilités rp : disponible.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Ven 26 Avr 2019 - 22:39 |
| bienvenue à toi |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Ven 26 Avr 2019 - 22:48 |
| Bienvenue!!! |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 0:01 |
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| Elden Hopperje broie du noir constamment. Messages : 422
pseudo : SACCAGE. (coralie)
faceclaim : gavin leatherwood. (loudsilence.)
multinicks : juliette (mcnamara), heather (thurman-hawke).
âge : vingt-et-une années, majorité absolue, prêt à conquérir le monde.
occupation : délaissant les études sous la coupe de son adoptant, le voilà mécanicien attitré dans l'entreprise familiale, ce garage tant chéri par son créateur.
statut civil : coeur qui palpite, qui virvolte comme un papillon, proche du nirvana en sa présence. Elle a le don de lui rendre la vie plus facile, plus belle.
disponibilités rp : disponible (3/4), beth.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 0:35 |
| Quel pseudo pour le moins...original , je connais également pas la trogne, mais il esr vraiment pas vilain Bienvenue sur CT, j'espère que tu te plairas ici . Je te le réserve pour cinq jours, pense s'il te plait à ajouter l'avatar dans la description du sujet ,merci . Hésite pas en cas de besoin ! |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 1:28 |
| Haaaan jeez, quel accueil Je fonds Merci à tous et à toutes ; vous êtes des sucres @Leone Castelli : Oh voui voui voui ! Avec grand plaisir très cher confrère Si jamais tu aurais besoin d'un deuxième avis dans un affaire, t'sais qui appeler maintenant En plus, ils collaborent tout deux avec la police et témoignent lors de procès Pour sûr que nos deux loustics seront amenés à se rencontrer :D D'autant plus qu'ils ont le même âge et ont potentiellement fait leurs études ensemble @Elio Deviliers : Hmm hmm hmm Ca c'est ce que j'appelle un fervente, dynamique et trépidante effusion et manifestation de joie J'adoooooore Je suis certain que l'on va réussir à faire des étincelles rpgiques du feu des dieux you and I Entre Elio qui est endeuillé/attristé et Inko qui torturé/tourmenté/addict/névrosé ... je sens qu'on risque de ne pas s'ennuyer et qu'il y aura monts et merveilles de drama à profusion @Elden Delacroix : Oui, j'aime beaucoup donné dans l'exotisme. D'ailleurs, encore merci pour le changement de pseudo ( Oui, il faut que j'arrête de dire merci à tout bout de champs. Promis je me soigne ). Yep, je rajoute ce petit complément de titre de suite ;) Thx pour cet accueil |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 10:59 |
| bienvenue & bon courage pour ta fiche |
| Naofel Hadadexpert dans l'art du sourire. Messages : 277
pseudo : javanaise, sarah.
absent(e) jusqu'au : 02/08/2019
faceclaim : anwar hadid, bb.
multinicks : daniel.
âge : 22 ans.
occupation : nao, c'est l'archétype de l'artiste raté, l'incarnation des rêves avortés. il espère plus qu'il ne réussit, recule plus qu'il ne marche. en attendant la gloire, naofel bosse comme ingé son dans un studio d’enregistrement. il peut ainsi payer son loyer - à défaut du succès -
statut civil : en couple depuis peu avec timaé, le cœur qui vibre, qui ne palpite que pour ses yeux bleus..
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 11:26 |
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| Timaé Bryneje fuis pour mieux survivre. Messages : 891
pseudo : AFTERMATH.
faceclaim : hugh dancy, @BATTERY FOX
âge : [ quarante ans ] et cette furieuse impression d'avoir raté quelques années.
occupation : [ infirmier ] anciennement aux urgences, mais t'as pas envie de tout foutre en l'air cette fois. t'as demandé à changer de service, et t'as débarqué en pédiatrie.
statut civil : [ en couple ] depuis quelques mois, après quinze ans d'un mariage raté. c'est comme réapprendre à aimer, aux côtés d'un homme cette fois. aux côtés de naofel.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
CARNET DE BORD
/ LISTE DE MES RPS /
✶ ✶ LEONE CASTELLI / www
NAOFEL HADAD / www
NOM PRÉNOM / [url=]rp rp rp[/url]
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 14:15 |
| bienvenue par ici |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 14:44 |
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| Briana Byrneune holà et je repars ! Messages : 278
pseudo : mannie
faceclaim : dove c. (saaya)
multinicks : maureen
âge : vingt-trois ans
occupation : étudiante en littérature
statut civil : célibataire
disponibilités rp : j'ai quatre places de libre
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Sam 27 Avr 2019 - 18:07 |
| bienvenue et bon courage pour ta fiche! |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Dim 28 Avr 2019 - 0:03 |
| Ohalalala, une deuxième fournée de love et de chaleureux accueil Diantre que je suis gâté Merci à vous les chatons, vous êtes des amours @Naofel Hadad : Oui en effet, il semblerait que Léo et moi sommes connectés sur cet aspect là Absolument ! Qui plus est, l'insécurité augmente sans cesse, même dans une ville aussi charmante que Montréal Les coroners ne doivent donc pas chômer et ont sans nul doute du pain sur la planche. On va se prêter main forte pour s'occuper de nos "patients" J'avais pas vu ça comme ça, mais en effet il y a un petit quelque chose qui fleure beau la marque d’esquimaux (Faut dire aussi qu'à une lettre prêt, on obtient Miko ). En vrai, j'ai pris le mot Ink et ai rajouté le "o" que l'on retrouve dans la terminologie de moult prénom masculin. Vu qu'il est aussi écrivain, je trouvais que ça pouvait être un petit clin d’œil sympa |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur {} Dim 28 Avr 2019 - 0:47 |
| c'est tout bon de mon côté . |
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| Re: INKO SHEDIR - Every day is a blur |
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| INKO SHEDIR - Every day is a blur |
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