Aliénor Penali - C'est pas faux

Aliénor Penali

feat avatar

naissance : 1 janvier 1998, Milan, 21 ans

origines, nationalités : Française par maman, Italienne par papa

statut civil, orientation : célibataire, bisexuelle

situation financière : $$$$$$, dans la moyenne, merci au grand frère qui remplit le compte

occupation : étudiante en histoire

régime alimentaire : omnivores

allergies : poil de chat

addictions : le chocolat, c'est dangereux je vous jure

à montréal depuis : 3 ans, je suis arrivé à mes dix huit ans

Cassicorn/Cassiopée
23 ans
Pays de la Loire
projet bazzart
personnage inventé

one two

Je crois que je n'ai rien d’exceptionnel. Non, je suis une fille banale comme on en crois des centaines dans les rues de la ville. Une gamine un peu timide parfois, souvent même. Car oui je suis plus du genre à m'effacer qu'a apprécier être sur les devant de la scène quand je suis au milieu d'une foule d'inconnu. les embrouilles et les histoires, ce n'est pas pour moi. Je le dois surtout à mon éducation. Fille de bonne famille, je me devais d'être l'enfant parfaite, celle qui ne fait pas de vague et fait ce qu'on lui dit sans poser de. J'en garde un coté perfectionniste, j'aime quand les choses sont bien faite. Il est cependant loin le temps où j'étais l'enfant parfaite. tomber enceinte très jeune ça efface tout de suite cette image. mais ça m'as fait du bien. Je me sens bien dans ma peau maintenant, je suis vraiment moi. Ali, la bonne amie, celle qui aide dans les galère sans rien demander en retour. La gamine rêveuse qui n'as pas toujours conscience que tout n'es pas toujours rose dans la vie. Moi je prend la vie comme elle vient. Il est rare que je craque. Je suis celle qu'on définit comme toujours souriante, toujours prête à faire une blague pour détendre l'atmosphère ou faire un câlin quand ça ne vas pas. Une gamine malgré tout qui as parfois du mal à faire face aux responsabilités qui me sont tombés dessus. Quand ma fille ne vas pas bien je me sens souvent impuissante, incapable de la soigner, ou même de la calmer. J'ai tendance à paniquer et finir aux urgences quand la petite tousse un peu trop fort. Oui j'ai beaucoup de progrès à faire vis a vis de mes responsabilité, il vas falloir que je grandisse et que j'assume mon rôle de mère en arrêtant de me reposer sur mon frère.

Quel est votre comportement face aux obstacles de la vie ? Rencontrez-vous actuellement des difficultés ?

Dans ma famille c'est simple, il n'y a pas de problème. Jamais. Alors je garde la tête haute et je fais un grand sourire. Tout vas bien, toujours. Même si ça fait mal, même si parfois j'ai envie de hurler, je garde tout pour moi. Hors de question de montrer aux autres que ma vie n'est pas parfaite et que des obstacles il y'en a un tas. De toute façon avec le regard de Céleste posé sur moi je n'ai pas d'autre choix que de rester forte.

(un)J'ai grandit dans une famille assez aisée dans la jolie ville de Milan. Mes parents ont toujours eu une idée très précise de ce que je devais faire de ma vie. J'ai toujours été très mal à l'aise avec ça mais je voulais que mes parents m'aiment alors j'ai toujours été l'enfant qui ne fait pas de vague (deux) J'ai un grand frère qui a toujours été tout pour moi. Petite je passais mon temps à le coller et l'imiter. Lui aussi avait beaucoup de mal avec la pression que nous mettait les parents. Il me répétait souvent que dès qu'il le pourrait il partirait loin d'eux (trois) Mon frère a tenu sa promesse. Quand il a été en âge de faire ses études supérieur il s'est envolé pour le Quebec. Nos parents ont évidemment approuvé son choix car selon eux faire des études à l'international était un plus dans une carrière. Moi j'ai été profondément blessée par ce choix. Il m'a abandonné. Moi je ne pouvais pas encore partir, j'étais coincé, seule avec eux qui ne pensait qu'a ce qu'on devait être et qui prenait rarement le temps de nous écouter (quatre) J'ai longtemps fais de la danse. Au début c'était simplement car c'était le choix de mon père, mais au fil du temps j'ai vraiment aimé. Après une pause je viens de reprendre. Quand je danse je ne pense plus à rien, je me vide la tête, j'en ai besoin pour souffler de temps en temps (cinq) J'ai toujours été bonne à l'école. pas vraiment pas passion mais essentiellement car je n'avais pas vraiment la possibilité d'être mauvaise. Ma mère m'as toujours mis une pression de folie sur les épaules. Je n'ai jamais eu de matière préféré alors le choix pour ma poursuite d'étude a été compliqué (six) Je suis tombé enceinte a dix sept ans, de mon petit ami de l'époque. On était jeune et un peu insouciant, on a pas vraiment fait attention et c'est arrivé. Mes parents n'ont pas vraiment apprécié la nouvelle et avant même que j'ai le temps d'informer mon petit ami, je me suis retrouvé à la porte avec interdiction de revenir voir mes parents tant que je n'aurais pas effacé ce problème (sept) Je n'ai même pas été surprise de la réaction de mes parents. Tomber enceinte avant ma majorité, je brisait mon image d'enfant parfait. J'ai appelé mon frère. C'est lui qui a payé mon billet d'avion. C'est aussi lui qui m'as aidé tout au long de cette grossesse et c'est toujours lui qui a tout payé quand il s'est avéré que mon compte avait été bloqué par les parents (huit) Mon grand frère m'a toujours soutenu. Quand j'ai mis au monde ma petite fille, Céleste, et que j'ai décidé de la garder, il a été là pour moi. Quand elle a pleuré des nuits durant et que j'étais incapable de réagir, c'est lui qui m'a aidé à apprivoiser mon rôle de maman. Aujourd'hui encore c'est lui qui m'aide énormément, il m'héberge toujours depuis mon arrivée. (neuf) J'ai donc une petite fille de deux ans et demi. Céleste. Une jolie petite fille blonde qui ressemble énormément à son père. Père que je n'ai jamais réussit à informer de son existence. Pas car il ne me répond pas, simplement car je n'ai jamais eu la force de lui dire. J'ai trop peur de gâcher sa vie. Alors elle reste mon petit secret (dix) Je n'ai plus de contact avec mes parents. Ils ne savent même pas que j'ai trouvé refuge chez mon frère. Je m'en porte pas plus mal. Sans eux derrière moi je peux enfin vivre ma vie comme je l'entends. J'ai découvert la joie des fêtes étudiantes, de faire ce qu'on veut quand on veut et de ne pas penser constamment à ce qu'on peut bien dire de moi. Je vis pour moi et pour ma fille, c'est le plus important