Love at the cost of Friendship

Ce soir j'avais décidé une fois de plus de me réfugier dans un bar, tout simplement parce que je ne trouvais pas le sommeil. J'avais une fois de plus besoin de noyer mon chagrin dans l'alcool ce qui en soit n'aidais pas le moins du monde. J'allais tout bonnement réussir à devenir alcoolique point barre ! J'étais loin de m'imaginer que ma soirée serait encore plus complexe ! Cependant le destin semblait vouloir se jouer de moi, puisqu'une bagarre éclata dans l'établissement où je me trouvais, elle fut assez violente. Je me mis à l'abris pas vraiment d'accord sur le fait de mourir potentiellement ce soir, les flics finirent par arriver ainsi que les pompiers afin d'emmener les blessés à l'hôpital le plus proche. C'est alors que j'entendis une voix très familière en train de s'égosillée pour ne pas être emmené à l'hôpital bien qu'il avait visiblement une commotion cérébrale. Je le vit alors débouler au milieu des gens me fonçant presque littéralement dessus. Je l'observais de bas en haut, c'était bien lui : Caleb, ancien ami à moi qui avait finit par couper les ponts parce que j'avais pris un peu partit pour mon mari suite à une histoire un peu débile. J'étais un peu inquiète pour lui cependant, son arcade sourcilière saignait pas mal, bon après cela ne signifiait pas forcément grand chose, puisque la tête saigne aisément. “T… Tu… Me touches pas ! Qu’est-ce que tu fous là...” J'ôtais ma main qui s'était posée sur son bras, je comptais riposter quand je vis une large aiguille s'enfoncer dans le cou de mon ancien ami. Je fus un peu choquée de la méthode bien qu'elle fut plus qu'efficace.

Me voilà à l’hôpital quelque minutes plus tard, j'ignore pourquoi j'ai voulu l'accompagner après tout on ne se parlait plus depuis des années, peut-être ma peur de potentiellement le perdre aussi. Après tout il avait compté pour moi. L'infirmière m'annonça alors qu'il faudrait soit que je le ramène chez lui soit que je trouve quelqu'un pour se charger de lui. Le souci est que j'ignorais qui appelé, ensuite j'ignorais où il habitait mais je suis sûr que je pourrai m'arranger avec l'hôpital pour le savoir, ensuite je doute sérieusement que le jeune homme accepte mon aide. Elle ouvrit la porte sur la chambre de Caleb, celui-ci prenait le médecin pour sa mère et alors quand il me vit se fut pire. - MAMAN, TU M’AS RAMENÉ WONDERWOMAN !!!! Je failli m'étouffer de rire, ok on disait que je lui ressemblais mais quand même ! Je voulu le calmer mais il partait encore un peu plus loin dans le délire. - OH OH, JE PEUX AVOIR UN AUTOGRAPHE !!!! ET UN SELFIE !!!! ET PUIS APRÈS...” Il vint alors plaquer ses mains sur mon visage se rapprochant dangereusement de celui-ci, je n'étais pas vraiment open pour me retrouver avec un baiser volé ou que sais-je encore. - C’est la vraie Wonderwoman, la vraie de vraie. Oh maman, je t’aime ! T’es la meilleure des mam... L'infirmière finit par l'éloigner de moi avec une certaine poigne, mon dieu mais il lui avait donné une dose de cheval ou quoi. Elle m'annonça alors que je pourrai l'emmener une fois que la morphine aura cessé son effet. « Oui je crois que c'est mieux je n'ai pas vraiment envie d'avoir un  accident de la route » Putain ta bonté te perdre Briséis, faut apprendre à dire non parfois, surtout pour un mec qui n'a pas daigné prendre de tes nouvelles pendant des années. Surtout que vous étiez en froid alors pourquoi l'aider ? Je tentais de mettre mon cerveau sur off. Caleb se mit à chialer quand il comprit que celle qu'il prenait pour sa mère partait. Ma main rejoignit mon front dans un geste de désespérance, mon dieu ! Je comprenais l'infirmière c'était probablement mieux de se faire insulter. « Bon va falloir obéir à Wonder Woman garçon, assis-toi donc sur le lit et reposes toi tu es malade ! » j’espérais vraiment que ce subterfuge fonctionnerait, car je n'allais pas pouvoir le supporter comme ça longtemps. Sinon je lui fournis masse de somnifère moi !