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| camria { uninvited } {} Jeu 21 Fév 2019 - 21:40 |
| uninvited ft. camille deshayes, victoria archer
I held the funeral the day you left, a black umbrella and a sad song in my head, buried your pictures that I loved the most, ‘cause if you survived me I just didn’t wanna know. So you can’t just come back now like a demon uninvited, no you can’t just expect me to open my door to you because, I never thought that you and I would ever meet again, I mourn the loss of you sometimes and pray for peace within, the word "distraught" cannot describe how my heart has been, But where do we begin now that you’re back from the dead ? back from the dead,, skylar grey
T'avais enfiler tes lunettes, parce que tes yeux commençaient à fatiguer. C'était comme ça que les choses se passaient quand tu étais amené à travailler sur des plans de rénovations de monuments, des projets qui te prenaient tant de temps que tu en perdais le sommeil. Passionné, c'était comme ça. Puis tu te disais aussi qu'au plus vite tu avais terminé, au plus vite tu retrouverais ton lit. La rénovation du centre Eaton n'avait rien de bien clinquant comparé aux autres projets que tu avais été amené à étudier, mais au moins la ville te payai et tu avais de quoi manger à la fin du mois. Tes yeux donc, te brûlaient presque, tu savais parfaitement qu'ils avaient finit par prendre une teinte rougeâtre, sans doute qu'un ou deux vaisseau avait éclaté, mais tu t'en moquais bien, non tu devais avancer. Les heures ont défilé et toi t'étais concentré, tu as bu tellement de soda à base de caféine que t'étais excité comme une puce. Cam, admets-le, tu aurais bien fumer un petit joint pour te détendre et t'aider à avancer, mais tu craignais que cela ne t'endorme, alors t'as cassé tes habitudes, tu t'es fait violence et n'a consommé que quelques cigarettes au bord de la fenêtre. Ouais, c'était devenu récurrent, tu consommais régulièrement de la marijuana afin de t'aider à trouver le sommeil depuis que tu t'étais fais jeter, comme une vieille merde. Tes sourcils se froncent alors que des images te reviennent en mémoire, la rage au ventre tu serres les poings et secoue la tête afin de chasser ces mauvaises pensées de ton esprit afin de te concentrer de nouveau sur tes plans. Cela aussi arrivait régulièrement, tu l'entendait rire là où elle n'était plus, tu la voyait dans la rue alors qu'elle n'y était pas non plus. Rupture difficile et compliquée. T'as jamais été facile, mais tu pensais pas mériter un tel traitement, clairement Victoria aura été une belle et grande gifle en plein dans ta gueule. J'crois bien que de ta vie t'avais jamais eu aussi mal, mais t'as pas lâché une larme, non, évidemment que non. La fierté t'en a empêché, tout simplement. Parce que c'était pas digne de toi, pas digne de ce que vous aviez vécu. Elle s'est bien foutu de ta gueule. C'est donc la conclusion que tu avais tiré d'une histoire qui aura duré presque 4 ans.
Tu ignores l'heure qu'il peut bien être quand tu décide d'éteindre la lampe posée sur ton bureau, celle qui éclaire tes plans et dossiers, celle qui surplombe ton bordel, parce que le jour est levé depuis quelques heures et que la fatigue te commande de mettre fin à ton activité,toi, tu lui obéit. D'un geste simple tu te défais de ta paire de lunettes et tu quitte la pièce en fermant la porte derrière toi, quand tu lèves le nez tu la vois assise à table, dans la salle à manger. "Putain." que tu lâche en soupirant, tu te frottes les yeux, pas certain d'être bel et bien face à celle qui, il y a quelques mois, s'est tirée en te laissant un post-it. Pour moins qu'ça, y'a forcément des gens que tu aurais tué, mais pas elle. Elle ne valait pas la peine que tu te battes. Nan j'déconne, t'as essayé de la joindre 3 jours entiers, parce que t'avais acheté une bague, parce que t'aurai aimé qu'elle devienne ta femme, puis quand tu as compris que c'était peine perdu, ta fierté t'a ordonné de faire une croix dessus. "Qu'est-ce que..." tu fais là ? mais tu ne termine pas ta question, nan, tu enchaînes directement. "J'pensais que t'étais rentrée à New-York, ou qu'un bus t'était passé dessus." tu articules ça simplement, ton timbre de voix reste neutre, pourtant, intérieurement, tu hurles. Partagé entre la haine et un soupçon de joie, content de la revoir, ce qui te fous les nerfs d'avantage. "Nan, c'est pas vrai pour le bus, mais j'en ai rêvé et c'était pas désagréable, beaucoup moins que toi laissant un post-it sur ma table de chevet." c'était un mardi. tu t'avance,s mais pas trop, tu préfère rester à bonne distance, un moment tu la dévisage, la détaille même, puis tu détourne le regard en passant un main dans ta nuque en soupirant de nouveau. "Qu'est-ce que t'as oublié, pourquoi t'es là ?" Tu t'demande bien ce qu'elle fout ici et ce qu'elle veut, l'enveloppe géante qu'elle a avec elle n'attire même pas ton attention, t'es tellement fatigué que tu ne prêtes attention à rien. @VICTORIA ARCHER |
| Nash Youngje me morfond, puis je me bats. Messages : 153
pseudo : sweety, ge
faceclaim : tom ellis blood eagle
multinicks : a. blake (rosende)
âge : Tu vieillis de plus en plus mais tu tente de ne pas y penser trop souvent, afin d'éviter les soudains crises, comme plusieurs disent. Après tout, âgé de 35 ans, la quarantaine est proche.
occupation : Éditeur au main d'argent. Tout ce que tu touche, que tu publie s'avère devenir populaire et reconnu par la population.
statut civil : Tourmenté. Perturbé. Tu ne sais quoi penser. Tu ne sais quoi faire. Elle est si belle et pourtant, si hors d'atteinte. Puis, la mort de ta femme, les responsabilité paternel...
disponibilités rp : 6/6
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: camria { uninvited } {} Sam 23 Fév 2019 - 0:02 |
| Uninvited Victoria Archer & @Camille Deshayes Rongée par les remords, tu ne sais plus quoi faire, tu ne sais plus quoi penser. Le jour de ton départ, tu croyais que cela ne pouvait se faire autrement. Tu croyais que la fuite était la seule option possible. Tu ne pouvais envisager les choses autrement. Tu ne pouvais envisager de t’engager auprès de lui à ce niveau-là. Quand bien même ton coeur battait à tout rompre pour cet homme. Quand bien même il y avait un amour fort, inconditionnel et puissant qui t’unissait à lui. Tu as osée disparaître, ne laissant qu’une simple note. Les tentatives d’appels, tu les as ignorées. Les tentatives de reprendre contact, tu les as ignorées. Tu voulais être seule, tu voulais réfléchir. Souhait qui est devenu réalité. Car, tu ne t’es jamais sentie aussi seule, aussi abandonnée que durant les derniers mois. Peut-être était-ce cela qui faisait naître un remord immense au sein de ton être. Ou l’amour toujours présent à son égard. Tu ne pouvais le savoir, car tu ne comprenais toujours pas ton esprit ni ton âme. Les sentiments que tu ressens pour lui son toujours présent, toujours fort. Mais, il n’est pas question de toi dans cette histoire. Du moins, plus maintenant. Il y a lui, ce qu’il a traversé, ce qu’il a vécu à la suite de ton départ mystérieux. Il y a ce bébé dont tu ignore toujours le sexe, étant incapable d’affronter la nouvelle sans Camille auprès de toi. Pourtant, depuis le début, tous les rendez-vous, tous les examens, tu les as effectuée seule. Sans te plaindre, sans chercher du soutien. Après tout, beaucoup n’acceptait pas la manière dont tu as terminée les choses avec lui. Beaucoup refusent de comprendre ta peur de l’engagement, ta peur de rester prise au piège qui est survenu ce jour-là. En fait, toi-même tu ne l’as comprends pas. Tu l’aimes, n’est-ce pas là la seule et unique chose qui importe… Encore une question qui restera sans réponse. Une parmi tant d’autres. À la conquête de réponse, tes pas avait automatiquement choisi la direction de son appartement, votre ancien logis. Tu connaissais le chemin dans les moindres détails, l’ayant effectuée à plusieurs reprises, de différentes manières. Toi qui refusait de demander conseil auprès de la population. Toi qui refusait de te perdre en chemin dans cette ville que tu ne connaissais que très peu. Les adresses défilent sous tes yeux, tandis que tes doigts jouent avec ton ancienne clé. Clé que tu espère pouvoir utiliser ce matin. Il ignore que tu arrive, il ignore que tu souhaite lui parler et lui annoncer une nouvelle éprouvante. Peut-être est-ce mieux ainsi. Sinon, tu ne risque pas de pouvoir franchir le seuil de la porte. Ce que tu fais, dans un silence absolu, refusant de le réveiller au vue de l’heure matinale de cette visite surprise. Au-lieu de cela, tu te contente de prendre place à la table, ton enveloppe à la main. Tu aimerais pouvoir l’ouvrir avec lui, ce matin. Cependant, ce souhait risque de disparaître bien plus rapidement que tu ne l’aurais cru. Le voilà. Il sort de son bureau. Mauvais début, cela signifie qu’il n’a pas dormi de la nuit. Les traits de son visage te confirme cette hypothèse. Aussitôt, tu regrette ta venue. Tu sais que ce n’est guère le meilleur moment pour lui parler, pour lui annoncer une telle nouvelle. Toutefois, il est trop tard. Tu es là, il t’as vu. Il te parle. Déjà, c’est un bon début. Tandis que toi, tu reste silencieuse, à l’écouter. Tu reste assise, sans bouger, sans respirer. Tu crains qu’il ne te mettre à la porte dans les secondes qui vont suivre. “Sympa ce rêve de bus, comme quoi j’aurais mieux fait de pas te laisser de note du tout…” Lui réponds-tu avant de lever les yeux au ciel. Son attitude ne te surprends guère. Mais, elle provoque un système de défense en toi. Système que tu ne peux contrôler. “Ce que j’ai oubliée? C’est pourtant simple non… Toi.” Te contentes-tu de dire, terminant cette phrase dans un murmure. Tu sais qu’il v guère ton retour dans sa vie. Mais, tu refuse de mentir. Pas aujourd’hui. “Oh et laisse tomber, je reviendrai quand tu seras en mesure d’avoir une véritable conversation. Parce que là, t’as la tête dans les nuages et tu veux juste aller dormir. J’te connais Cam…” Les mots ont franchis tes lèvres plus rapidement que tu ne l’aurais voulu. Mais, tu cherche à garder ton calme malgré tout. Ton enveloppe, tu la dépose quelque seconde sur la table, devant toi, attrapant ton sac au sol. “Bonne journée Cam…” Tu es prête à partir. Pourtant, tu ne bouge pas. Si tu te lève, il va voir ton ventre… |
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| Re: camria { uninvited } {} Jeu 28 Fév 2019 - 2:16 |
| Tu l'observes, t'es comme un lion en cage, t'essayes de rester calme, mais t'es incapable de garder tes remarques acerbes pour toi. Tu l'observe, tu la détaille parce que tu ne peux pas t'ne empêcher, pourtant tu te trouve dans l'incapacité de déterminer ce que tu ressens présentement. T'es heureux de la retrouver, parce que ce moment t'en as tellement rêvé, tu l'as redouté aussi. Faut dire que t'as u le temps d'y réfléchir, si elle revenais, que pourrais-tu lui dire, qu'est-ce que tu lui reprocherais si ce n'est de t'avoir lâchement abandonné ? T'aurais peut-être essayé de comprendre pourquoi, qu'avais-tu fais de mal pour mériter de te faire larguer via un putain de bout de papier jaune. Tu peux pas t'en empêcher, tu fronces les sourcils quand tu l'entends te répondre, bien sur que tu savais que TOI elle t'avais oublié. Tu t'es senti comme une belle grosse merde à vrai dire les semaines qui ont suivies sa "disparition", votre rupture. Putain tu t'en serais cogné la tête contre les murs, un miracle que tu n'aies pas retourner l'intégralité de ton habitation, vraiment. T'as eu le sentiment qu'elle avait prit ton cœur et l'avait piétiner, il ne te restait que la bague de fiançailles que tu avais acheté et tes yeux pour pleurer. "Tu m'connais..." que tu as répéter sur un ton méprisant, rythmé par un rire nerveux. Si seulement ouais. Bon effectivement le sommeil était une denrée rare ces derniers jours, la faute à ton emploi, mais le boulot c'était ce qui t'avait permit de ne pas flancher, d'avancer, de tenter de tourner la page. Ca te faisait échapper à la douleur que tu ressentais au quotidien et à vrai dire, cela avait plutôt bien fonctionné jusque là. Pourquoi revient-elle alors que t'étais en train de passer à autre chose, doucement, certes, mais quand même. Voilà, Victoria dans toute sa splendeur. Tu ne comprends pas pourquoi elle ne se lève pas de sa chaise, tu vois bien que quelque chose ne tourne pas rond, t'as remarque que son visage s'était un peu arrondis aussi, puis c'est quoi cette enveloppe. "C'est quoi cette enveloppe ?" que tu demande en t'avançant avec prudence, comme-ci tu risquais de te brûler, que face à toi se trouvait un prédateur dangereux prêt à te dévorer. Si Vic l'a amenée c'est qu'il y a bien une raison, ce qu'il y a dedans te concerne forcément et là dans ta tête ça part en vrille. Tu t'demande si elle ne t'a pas trompée et a attrapé le virus du sida, peut-être est-elle atteinte d'une maladie grave et décèdera dans les mois à venir, puis tout un tas d'autres scénarios moins joyeux les uns que les autres se jouent en quelques secondes dans ton esprit. Tout en te raclant la gorge tu t'en saisit sans lâcher du regard ton interlocutrice. Tu l'ouvres, en reculant d'un pas, à moins d'un mètre de la table, tu en sors de grandes feuilles sur lesquelles se succèdent de petites images sombres. Sur le côté de ces dernières figurent des données, dont le nombre de trimestre, les noms prénoms de ton ex petite amie et une petite forme se dessine dans ces foutues images. "Ok, c'est quoi ça ?" tu la questionne, tu sens que ton cœur s'emballe et ta respiration en fait de même. Putain t'es pas bien, parce que t'as peur de comprendre, ou justement de ne pas comprendre. "Pourquoi t'as amené ça ?" c'est sorti accompagné d'un rire nerveux, la fatigue te tombe dessus comme la misère sur le monde, tu sens bien que ton cerveau peine à te faire parvenir les informations et une colère sans nom commence à te gagner.
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| Nash Youngje me morfond, puis je me bats. Messages : 153
pseudo : sweety, ge
faceclaim : tom ellis blood eagle
multinicks : a. blake (rosende)
âge : Tu vieillis de plus en plus mais tu tente de ne pas y penser trop souvent, afin d'éviter les soudains crises, comme plusieurs disent. Après tout, âgé de 35 ans, la quarantaine est proche.
occupation : Éditeur au main d'argent. Tout ce que tu touche, que tu publie s'avère devenir populaire et reconnu par la population.
statut civil : Tourmenté. Perturbé. Tu ne sais quoi penser. Tu ne sais quoi faire. Elle est si belle et pourtant, si hors d'atteinte. Puis, la mort de ta femme, les responsabilité paternel...
disponibilités rp : 6/6
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| Re: camria { uninvited } |
| Uninvited Victoria Archer & @Camille Deshayes Le simple fait de poser ton regard sur lui, sur sa silhouette endormi fait naître un sentiment étrange à l’intérieur de toi. En dépit de ton refus pour l’accepter, du déni dont tu fais preuve depuis le jour de ton départ, tu ressens un manque, un vide à l’intérieur de toi. Après avoir passée quatre ans auprès de cet homme, à partager son quotidien. À partager les bons moments comme les mauvais moments, tu ne peux malheureusement pas l’oublier aussi facilement. Contrairement à ce que tu croyais. Oui, tu as osée croire pouvoir l’oublier, l’effacer de ton existence facilement. Mais, il s’avère que c’est impossible. Il a été ta première relation sérieuse, ta première relation longue. Tu lui dois beaucoup, dont quatre ans de bonheur et d’amour, peu importe les épreuves que vous avez traversé durant ce temps. Tu te souviens des bons moments. Tu te souviens des rires partagés. Tu te souviens des baisers échangés. Tu te souviens des contacts charnels si réconfortant, si agréable. Tu te souviens de tout, et ce, dans les moindres détails. Ces souvenirs viennent te hanter tous les soirs depuis votre rupture. Depuis que tu es partie, ne laissant derrière toi qu’un simple post-it, sur sa table de chevet. Tu regrette ton geste, tu regrette ton incapacité à le confronter ce jour-là. Ni même dans les jours qui ont suivis. Quelque chose en toi n’était pas prête à le revoir, pas avant aujourd’hui. Autant tu craignais de lui tomber dans les bras de nouveau. Autant tu craignais être indifférente et froide comme jamais. Chose qu’il ne mérite guère, étant donné que tu es celle ayant franchit la porte. Tu es celle ayant mis fin à votre relation. Lui, il était prêt à continuer. Lui, il était prêt à s’engager avec toi. Littéralement. Tu avais trouvée la bague. Tu avais découvert son projet. Chose qui a augmenter ta peur du futur. Découvrir cette grossesse, puis cette bague, en l’espace de quelques jours. Ce fût beaucoup trop pour toi. Trop tôt, trop vite. Peu importe. Tu ne te sentais pas prête. Ou tu as simplement prit peur. Encore aujourd’hui, tu n’en es pas certaine. Probablement que tu ne le seras jamais. Tout comme ce que tu ressens pour lui aujourd’hui. Croiser son regard coupe ton souffle. Entendre sa voix fait naître des frissons qui traverse ton échine dorsale. Tu ne sais que faire. Tu ne sais que dire. La seule chose dont tu as envie, prendre la fuite, une nouvelle fois. Il n’est pas en état de discuter. Il n’est pas en état d’entendre les nouvelles que tu voudrais lui transmettre. Cependant, il semble en avoir décidé autrement. Alors que tu lui souhaite une bonne journée, alors que tu t’apprête à quitter cet appartement qui était autrefois le tiens, il te questionne sur l’enveloppe que tu tiens. Tu aurais voulu la dissimuler. Tu aurais voulu la tenir contre toi et franchir la porte, sans un mot, sans une explication. Mais, tu n’eus guère le temps de réagir, qu’il s’approche, doucement et attrape la dite enveloppe. D’un geste rapide, instinctif, tu tente de l’empêcher. Tu tente de récupérer ce bien qui est tiens. Ce qui s’avère impossible. Il est là, tout près de toi et ouvre cet enveloppe, observant le contenu en silence. Il ne semble guère comprendre, ce qui ne te surprends pas. Ou du moins, il tente de ne pas comprendre la réalité qui lui tombe dessus. Comme tu le pensais, il n’était pas en état. Si tu aurais pu prévoir son manque de sommeil, tu n’aurais jamais franchi le seuil de la porte ce matin. Tu aurais attendu encore et encore, refusant de le confronter alors qu’il est incapable de réfléchir ou de rester calme. Tu le connais bien, voir même trop bien. Tu sais comment il peut être, tu sais comment il peut réagir dans certaines circonstances. Pourtant, lui avouer cette grossesse reste la chose la plus difficile que tu n’es jamais faite. Tu crains sa réaction. Tu crains son refus de croire en cette vérité. Tu crains qu’il refuse de l’accepter comme étant le sien. “Tu aurais dû attendre avant de l’ouvrir…” Te contente tu de lui dire. Toujours incapable de bouger, incapable de te lever, refusant qu’il ne voit ton ventre. Et ce, en dépit des images qui se trouve sous son regard. “Pourquoi? Tu veux rire de moi…” Soudainement, tu n’as plus du tout envie de lui dire. Tu n’as plus du tout envie de te trouver là, devant toi. Le confronter était la décision la plus stupide et insensée que tu es prise depuis un long moment. “Rends moi mon enveloppe Cam.” À ces mots, tu te redresse enfin. En l’espace de quelques secondes, tu te retrouve près de lui, bien trop pour ton bien. Tu tente de récupérer tes photos, tout en gardant ton regard loin du sien. Tu le connais, tu sais qu’il doit frémir de colère à l’intérieur. Mais, cela ne t’empêche guère d’agir. “Oublie tout ça, jamais j’aurais dû venir te voir… C’était une erreur.” Sans que tu ne puisse faire autrement, tu devenais de plus en plus nerveuse. Tu parvenais à sentir son parfum, une nouvelle fois. Tu parvenais à sentir son souffle contre ta peau. Sans pouvoir faire autrement, tu lève les yeux vers lui. Ton monde semble vouloir s’effondrer complètement alors que tu viens porter une main à ton ventre. Et si ce bébé ressemble à son père. Et si ce bébé est un rappel constant de cette relation… |
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