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| Leone Castelliune holà et je repars ! Messages : 137
pseudo : Into the Wild
faceclaim : Richard Madden - Aslaug
âge : 30 ans
occupation : Médecin Légiste, spécialiste en expertise traumatologique des victimes de violence. Leone travaille donc régulièrement en collaboration avec la police et témoigne souvent comme expert assermenté au tribunal. Il est également animateur d'un groupe de parole pour personnes vivant avec des maladies graves et/ou chroniques, et est bénévole dans une association de lutte contre le VIH.
statut civil : En couple avec Daniel Cosgrave
disponibilités rp : Libre
intervention pnj : je n'en souhaite pas.
| Une main tendue [PV Abigail] {} Ven 5 Juil 2019 - 19:06 |
| Le soleil couchant illuminait de ses couleurs douces la Liffey et ses environs, caressant Dublin de ses derniers rayons rougeoyant. Les habitants pressés rentraient chez eux, quittaient une place financière ou une usine pour la chaleur de leur foyer et se bousculaient dans les rues. Quelques courageux demeuraient néanmoins derrière leurs bureaux ou dans leurs locaux, notablement le personnel du Saint James Hospital, qui s’afférait encore. Après tout, les malades ne connaissaient pas le repos de la fin de journée, hélas. Pour autant, les spécialités les moins exposées commençaient à souffler, et certains désertaient déjà les lieux pour rentrer chez eux. Leone aurait pu être de ceux-là, puisqu’il n’était pas de garde cette nuit-là et venait donc d’achever son service, au demeurant plutôt tranquille : hormis les cas ordinaires d’autopsie après décès au cours d’opérations chirurgicales, il n’y avait rien eu à son planning. Il était donc encore en forme pour terminer sa journée, même s’il ne comptait pas quitter immédiatement l’hôpital. En effet, la réunion de son groupe de parole était prévue dans la soirée, et il devait l’organiser.
L’italien quitta donc son service après avoir salué ses collègues qui partaient ou arrivaient, raccrocha sa blouse avant de se diriger vers le rez-de-chaussée et la petite salle qu’on lui avait attribuée. Souvent, il remerciait le ciel que la direction ait été immédiatement enthousiasmée par son projet, lui facilitant grandement la tâche. Bien sûr, cela permettait à l’hôpital de démontrer son attachement au bien-être des patients et son engagement dans la lutte contre un certain nombre de problème de santé publique, et ce pour un coup pratiquement nul, qui se résumait à vider une salle censée entreposer des comptes-rendus administratifs. Leone agissait bénévolement, et prenait l’ensemble en charge. Un accord gagnant-gagnant en somme, puisqu’ainsi, il pouvait aider des personnes dans des situations difficiles, similaires à celle qu’il avait vécu enfant et continuait de vivre, même si sa qualité de vivre s’était très nettement améliorée. Pour autant, il lui semblait primordial que de tels espaces existent, où chacun pouvait venir et se confier sans jugement, échanger avec ses pairs ou des personnes concernées, essayer parfois de recevoir des conseils, ou simplement souffler.
Arrivé devant la petite salle aux murs blancs légèrement impersonnels, Leone entreprit de mettre en place les chaises entassées les unes sur les autres dans un coin, les disposant en cercle afin de faciliter la communication. Cela lui prit une dizaine de minutes. Vérifiant l’heure sur sa montre, il constata qu’il avait encore le temps de prendre un café, et se dirigea donc vers la machine dans l’entrée, farfouillant déjà dans ses poches pour y trouver quelques piécettes. Tandis qu’il extirpait son dû, il entendit une voix féminine derrière lui demander à l’hôtesse d’accueil où se trouvait le groupe de parole. La tonalité lui était étrangère, aussi il se retourna, un peu curieux, observant la nouvelle venue. Il s’agissait d’une femme dans la quarantaine, à vue de nez, qu’il ne reconnut pas. Sans doute une nouvelle patiente qu’on lui adressait. Le hasard faisait bien les choses : il appréciait rencontrer les nouvelles têtes avant de les confronter aux autres, histoire d’en apprendre plus sur elles, de voir quel ton adopter, ce qui les mettait le plus à l’aise … Prendre la température au fond, tout simplement, pour les aider au mieux à se faire à leur petit groupe. Souriant, il s’adressa donc à son inconnue avec un sourire qui se voulait rassurant et ouvert … son sourire type, presque.
« Pardon, j’étais à côté et je vous ai entendu demander où se trouvait le groupe de parole pour malades. J’en suis l’animateur, je peux vous y conduire si vous voulez. »
Son café dans la main gauche, il ajouta, affable :
« Je m’appelle Leone Castelli. »
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| Abigail O'Higginsexpert dans l'art du sourire. Messages : 303
pseudo : AloneAsEver
absent(e) jusqu'au : 01/08/2019
faceclaim : Paige Turco, Oricya
âge : 49Yo
occupation : Des animaux, il y en a à soigner par ici ! Chiens, chats... Elle peut également s'occuper des autres, un peu plus gros et prend "plaisir" à remettre sur pieds n'importe quel animal qui en a besoin. Le refuge est un endroit qui lui tient énormément à coeur !
statut civil : Mariée depuis 26 années à un homme merveilleux. Leur vie n'a jamais été entachée et ils s'aiment comme au premier jour ! Sa famille, c'est toute sa vie !
intervention pnj : j'accepte mais modérément.
| Re: Une main tendue [PV Abigail] {} Sam 6 Juil 2019 - 14:24 |
| Les journées se faisaient de plus en plus éreintantes pour Abigail. La mère de famille se sentait fatiguée et ce poids qu'elle gardait sur les épaules ne faisait que s'alourdir de jours en jours... Elle dormait mal et s'engouffrait dans un cercle vicieux qui ne l'aidait pas. Elle ne savait pas comment l'accepter Abigail... Elle n'arrivait pas encore à en parler et voulait épargner de la souffrance à sa famille !
Comment arriver à se confier quand sois même, on acceptait pas la chose ? Elle était malade... Le diagnostic était tombé brutalement alors qu'elle pensait juste qu'elle travaillait trop. Les médecins lui conseillaient de lever le pieds, de se reposer et prendre du temps pour elle et sa famille. Elle ne faisait que se remémorer ce qu'ils lui avaient dit. Qu'à l'instant c'était trop dangereux d'opérer et qu'ils se concertaient pour trouver le meilleur moyen de lui donner ses chances.
Aujourd'hui, elle avait eu un nouveau rendez-vous. La journée touchait à sa fin et Abigail était sortie de là comme les fois précédentes. Comme si personne ne pouvait rien pour elle. Elle s'était faite conseillé un groupe de parole qui prenait place dans l'hôpital. Elle savait pourtant qu'elle n'était pas prête à en parler. Mais elle se retrouva quand même devant cet accueil à demander des renseignements. "Bonsoir, on m'a parlé d'un groupe de paroles qui se passait ici ce soir mais on ne m'a pas précisé où..." Dit-elle visiblement un peu ennuyée.
La jeune femme face à elle lui sourit et Abigail entendit une voix qui la fit se retourner. "Oh !" En adulte bien polie, elle lui retourna son sourire et lui tendit la main. "Abigail, enchantée ! Je... Je voulais juste prendre quelques renseignements..." Se justifia-t-elle par peur de se faire embarquer alors qu'elle n'était pas prête à se confier sur ce qui lui arrivait...
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| Leone Castelliune holà et je repars ! Messages : 137
pseudo : Into the Wild
faceclaim : Richard Madden - Aslaug
âge : 30 ans
occupation : Médecin Légiste, spécialiste en expertise traumatologique des victimes de violence. Leone travaille donc régulièrement en collaboration avec la police et témoigne souvent comme expert assermenté au tribunal. Il est également animateur d'un groupe de parole pour personnes vivant avec des maladies graves et/ou chroniques, et est bénévole dans une association de lutte contre le VIH.
statut civil : En couple avec Daniel Cosgrave
disponibilités rp : Libre
intervention pnj : je n'en souhaite pas.
| Re: Une main tendue [PV Abigail] {} Sam 6 Juil 2019 - 23:00 |
| Il y avait une infinité de personnes différentes qui venaient au groupe de parole. Certaines arrivaient avec aplomb, dissimulant leur mal, leur honte parfois, derrière une façade de force impénétrable. D’autres paraissaient intéressées, un peu curieuses : elles se révélaient généralement des optimistes impénétrables. Il y avait les maladroits, les joyeux parfois, les pessimistes, les anxieux, les fatigués, les énervés. Il y avait ceux qui avançaient vers un destin inéluctable et l’avaient accepté, mais appréciaient d’avoir un endroit où parler de leurs peurs, ou simplement aider les autres, encore un peu. Il y avait ceux qui étaient hospitalisés là, qui s’accrochaient, pour qui descendre quelques étages étaient une bouffée d’oxygène dans un océan de douleurs ou de journées mornes à voir passer les blouses blanches. Il y avait les âmes perdues qui voulaient de l’aide pour savoir comment gérer la maladie d’un proche, pleines de bonne volonté ou assommées par la nouvelle. Et enfin, il y avait ceux qui étaient pour un renseignement, qui n’osaient pas, qui ne s’avouaient pas, qui ne voulaient pas … la liste des explications était sans fin, toutes étaient valables. Chacun savait pourquoi il ou elle était là. Abigail faisait partie du dernier groupe. Restait à comprendre quelles étaient ces nuances, à cette dame polie qui ne semblait pas à son aise, dans cet univers aseptisé. Mais hormis ceux qui y travaillaient, qui l’était réellement ? Avec son sourire facile, Leone n’avait pas de mal à comprendre, aussi répondit-il gentiment :
« Bien sûr, aucun problème. Je peux répondre à toutes les questions que vous avez. Peut-être … ça vous dérange de me suivre ? Nous sommes en avance, il n’y a personne d’arrivé et ici, nous risquons d’être interrompus souvent par mes collègues qui me disent au revoir ou veulent me parler d’un cas particulier. »
Avec un petit haussement d’épaules en guise d’excuse, il expliqua :
« Je travaille ici, pour tout vous dire. »
Tout en parlant, il avait indiqué le petit couloir d’où il venait de sa main libre, et entreprit de guider Abigail sur les quelques dizaines de mètres qui les séparaient de la porte. Il n’entra pas, cependant, ne voulant pas lui donner l’impression qu’il y avait une quelconque pression de sa part à faire quoi que ce soit. Même rester. Si elle n’était pas prête … cela ne servait rien. Leone voulait que les gens viennent d’eux-mêmes, parce qu’ils estimaient en avoir besoin. Venez comme vous êtes aurait pu être son slogan emprunté joyeusement à une célèbre marque de fast-food. Ce qui était assez ironique accessoirement, quand on y pensait. S’appuyant légèrement contre le mur, son café toujours en main, il déclara :
« Voilà, ici, nous serons tranquilles, et vous pouvez fuir en quelques minutes. »
Son œil brillait d’une lueur amusée, douce, exprimant son humour pour la mettre à l’aise, et aussi pour lui signifier que, vraiment, si elle ne se sentait pas à l’aise, il n’y avait pas de mal à partir. Il comprendrait.
« Que voulez-vous savoir ? Je peux répondre à vos questions, et éventuellement, vous expliquer après comment j’organise généralement les choses, pourquoi j’ai fondé ce groupe. Ou pas, c’est vous qui voyez, selon vos besoins. »
Ouvrant sa main comme pour l’inviter à parler, Leone fit :
« Allez-y, je suis tout ouïe. » |
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| Re: Une main tendue [PV Abigail] |
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| Une main tendue [PV Abigail] |
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