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#1865 - Give me some air [Sean]
{} Dim 24 Fév 2019 - 13:07

Give me some air
Briséis Arvani & @Sean Russo

La journée s'était passé sans encombre, nous étions samedi j'avais passé toute ma journée dehors. Entre mes séances de yoga, un petit café entre potes et ensuite un ciné, je n'avais point eu le temps de penser. C'est d'ailleurs justement ce que je voulais éviter, penser ! Car si je me mettais à réfléchir, j'allais ruminer sur ma vie et franchement ce n'était point une bonne idée. Depuis la mort de mon conjoint mais également la perte de mon bébé, je ne faisais que ça ruminer le mal qui me rongeais et ce n'était vraiment pas bon pour mon mental ni d'ailleurs pour mon physique. Je faisais assez régulièrement des crises d'angoisses au début, je dirai pendant les trois premiers mois. Désormais elles étaient beaucoup moins fréquentes voire inexistantes bien que le mal lui soit toujours bien présent. Mais je tentais vainement de le terrer au fond de moi, montrant sans cesse un joli sourire sur mon visage, ayant encore mon alliance au doigts beaucoup pouvait penser que j'étais la femme la plus heureuse au monde alors qu'au final c'était bien loin d'être le cas. Je pleurais souvent seule le soir, repensant à ce que j'avais indéniablement perdu à tout jamais. Blâmant la vie de m'avoir enlevé les deux êtres les plus importants pour moi.

Ce soir j'avais opté pour un plateau sushi que je m'étais fait livré tout en matant des films DC/Marvel dans mon canapé sous un plaid. Avant c'était un rituel que je pratiquais avec mon mari les dimanches soirs quand il était en permission. Désormais j'étais seul en compagnie de Krokmou mon chat, il était lové contre moi attendant qu'un bout potentiel de poisson chute du sushi. Il était désormais une heure du matin, il allait peut-être falloir que je parte au lit, j'appréhendais toujours ce moment, parce qu'il m'arrivait de cauchemarder ou alors de rêver de ce qu'aurait pu être ma vie si rien n'avait changé. Et je crois que c'est le pire en soit ! Je filais alors m'engouffrer sous ma couette, Krokmou vint se placer à mes côtés, chose qu'il faisait tous les soirs depuis que je me retrouvais seule. Je finis par sombrer dans les bras de Morphée, seulement mes rêves furent des cauchemars, j'imaginais la façon dont pouvait être mort mon mari, je revivais la douleur de ma fausse couche tout en hurlant de la perte de mon mari. Je me réveillais alors en sursaut en sueur, le souffle coupé comme si on appuyait fortement sur ma cage thoracique. Je pris rapidement le téléphone, heureusement le numéro de Sean était dans mes favoris. « J'ai... J'ai besoin ... J'arrive plus... Respirer... » Je lâchais mon téléphone l'entendant s'égosiller au bout pendant quelques secondes avant de raccrocher, je savais qu'il viendrait. C'était le seul à pouvoir réellement calmer ses crises, j'ignore pourquoi peut-être parce que c'était un homme et que c'est les bras réconfortant de mon homme qui me manquait. Je savais que si j'appelais Betty, Bonnie ou encore Kat elle accourraient aussi, car elles savent pour mon mari et ma fausse couche, en même temps elle me connaissent depuis très longtemps. Mais non c'est de Sean dont j'avais besoin, je me roulais en boule secouée de spasme qui me donnaient des douleurs atroces dans le dos. Je tentais de respirer profondément comme avait pu me l'apprendre Bonnie quand elle me vit la première fois suite à ma fasse couche et que je la notifiais de mes crises. Sean habitait non loin de chez moi, je sais qu'il pourra arriver rapidement, Krokmou me léchait le visage visiblement très inquiet lui aussi.



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Re: #1865 - Give me some air [Sean]
{} Mar 5 Mar 2019 - 15:16


≈ ≈ ≈
{ give me some air. }
crédit/ tumblr ✰ w. briséis arvani

En pleine insomnie. Encore. Il se tourne d'un côté. Puis de l'autre. Recommence cette opération trois ou quatre fois avant de décréter qu'il n'arrivera pas à s'endormir ce soir. Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, ça dure depuis cinq ans, depuis le décès de sa maman. Et quand ça commence, il sait qu'il va en avoir pour plusieurs jours d'affilés, jusqu'à ce que son corps n'en puisse plus et qu'il ne tombe de fatigue. Il a tenté de voir des professionnels et sur le moment et après coup, ça fonctionnait plutôt bien.  Il n'en avait plus durant plusieurs semaines. Mais ça n'a jamais duré dans le temps. À force, il a juste accepté de vivre avec. Elles font aujourd'hui parties de lui, malheureusement. Il sait que ce n'est pas une partie de plaisir, que ça affecte parfois son travail et son professionnalisme. Il a de la chance d'être aussi bien entouré dans sa vie professionnelle, comme personnelle. Il peut compter sur chaque personne qui lui sont proches si jamais il en a besoin. Rarement il ne l'avoue parce qu'il n'aime pas et ne veut pas embêter les autres avec des choses dont ils n'ont pas demandé. Ça ne les concerne pas, à quoi bon leur rajouter une dose de travail supplémentaire ?

Son téléphone sonne et il met quelques secondes à le comprendre et à se demander qui peut bien l'appeler à une heure si tardive, en plein milieu de la nuit. Quand il lit le prénom de Briséis, il s'empresse de décrocher et de porter le téléphone à son oreille. Bri' ? Ça va ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il tente de rester calme et apaisant mais on peut clairement entendre l'angoisse dans sa voix et le ton qu'il emploi. J'ai... J'ai besoin ... J'arrive plus... Respirer... Elle fait une crise d'angoisse, il s'en doutait. Sans plus attendre, il laisse ses affaires en plan et part directement mettre des vêtements un peu plus chaud sur lui. J'arrive, d'accord ? Prends le temps de respirer doucement et tranquillement, tu m'entends ? Il n'est pas sûr qu'elle soit toujours là et qu'elle l'écoute toujours mais il prend quand même le temps de lui donner des conseils alors qu'il se dépêche pour enfiler un pantalon et une grosse veste avant de mettre son manteau par dessus. Il raccroche en entendant aucune réponse à l'autre bout du fil et sort de chez lui en fermant la porte derrière lui. Il descend les quelques étages en courant le plus vite possible et se rend jusqu'à sa voiture qu'il démarre en trombe comme s'il était poursuivi et qu'on menaçait de le tuer. Devant chez elle, il sort la clé que la jeune femme lui a donné en cas de crise comme actuellement. Il ne s'en sert jamais autrement, ce n'est vraiment pas son style. Il ouvre la porte et entre dans l'appartement de son amie, fermant la porte derrière lui. Briséis ? Qu'il demande en la cherchant du regard et s'avançant dans les pièces. Mais aucune lumière, elle doit être dans sa chambre. Il se dépêche d'y accéder et il la retrouve dans son lit, roulée en boule dans sa couverture. Sean s'assoit doucement sur le bord du lit et d'une voix douce, il lui dit : Je suis là, tu n'es plus seule.. Il pose délicatement une main dans ses cheveux et les caresse lentement pour ne pas lui faire peur. Il cherche seulement à l'apaiser et qu'elle se calme. Prends une profonde inspiration et expire tout doucement... Il garde cette voix calme et douce. Il tente de l'aider comme il le peut, sans être un expert en la matière mais si elle l'a appelé lui, c'est qu'il y a une bonne raison. C'est qu'elle a besoin de lui et pas quelqu'un d'autre. Recommences jusqu'à ce que tu sentes que ça aille mieux, d'accord ? Sean n'attend pas de réponse particulière. Il sait qu'elle n'en est pas capable sur l'instant et qu'il faut savoir être patient. Il continue à caresser ses cheveux, à répéter le même geste inlassablement, à attendre patiemment que la crise ne passe et à être là pour elle.

#1865 - Give me some air [Sean]
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