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 #1865 - je pensais ne jamais te revoir [Tyler]

BREATH OF DESTINY :: chapitre quatre / un parfum poivré de pays inconnus. :: fall down like ashes :: les rps
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#1865 - je pensais ne jamais te revoir [Tyler]
{} Jeu 21 Fév 2019 - 11:40

Je pensais ne jamais te revoir
Briséis Arvani & @Tyler Conrad

J'étais en pause, j'avais donc décidé d'aller me prendre un café par ce beau temps. Mon starbucks préféré se trouvait non loin de l’université où je bossais. Autant dire que j'y passais les trois quart de mon temps soit pour boire un café ou toute autre boisson qu'ils vendaient. Ce matin mes élèves s'étaient montrés très assidus, le cours s'était montré passionnant, ils avaient eu beaucoup de répartie. J'aimais plus que tout mon métier pour rien au monde je n'en changerait, dommage que je ne puisse pas être plus surchargé de boulot, cela m'éviterai de penser à eux deux. Cela faisait maintenant six longs mois que j'avais perdu les deux amours de ma vie, mon mari sur un champ de bataille et mon bébé. j'étais enceinte de deux mois et demi quand à cause de la nouvelle je le perdis. Les militaires venu m’apporter la nouvelle de la mort de leur confrère, n'ont pas su quoi faire quand j'ai ressentis des douleurs atroce dans le bas du ventre. Pour ma part je savais pertinemment que j'étais en train de faire une fausse couche. Je suis restée chez moi pendant une semaine, mon médecin m'avait mit en arrêt et heureusement, je ne pense pas que j'aurai pu aisément porter un masque tout de suite après. J'étais complètement perdue dans mes pensées ce qui m'amena à bourrer dans quelqu'un, je sortis alors de ma rêverie complètement paniquée en voyant ma boisson déversée sur la tenue de l'homme en face de moi « Merde ! Je suis sincèrement désolée je ne regardais pas où j'allais, j'étais perdue dans mes pensées » m'empressais-je de dire bien que l'homme en question n'en n'avait probablement rien à foutre, je venais de ruiner son haut. L'homme en question, enfin devrais-je dire l'Apollon vu la beauté du mec, me fixait d'un regard vraiment très peu aimable. C'est bien ma veine, il fallait que je tombe sur un gars pète sec et râleur... Bon en y réfléchissant il aurait clairement le droit de me gueuler dessus vu la merde dans laquelle je venais probablement de le mettre.

Je réfléchissais à la vitesse grand V avant d'en venir à me faire engueulée, là personnellement je n'avais pas la patience ni la force de m'enguirlander juste pour un haut tâché, y a largement plus grave dans la vie. Je l'observais puis annonça pas vraiment sûr de moi, après tout j'avais de larges chances de me faire envoyer bouler surtout avec l'idée que j'allais énoncer « Sinon je n'habite pas loin on peut aller chez moi et je vous lave votre haut, ça sera une façon de m'excuser. Puis il ne faudrait pas que le café reste incrusté » J'attendis alors la réponse du jeune homme, je n'allais tout de même pas le kidnapper pour qu'on aille chez moi afin que je puisse réparer mon erreur. Bon de toute manière j'aurai réellement du mal à pouvoir le kidnapper, il faisait au moins deux tête de plus que moi un véritable mur. Bizarrement il me rappelait quelqu'un mais impossible de réellement savoir qui, mais... Je sentais comme une attraction vers lui, ce qui était fort étrange nous venions juste de nous rencontrer, alors oui il est sexy mais quand même ! Puis le pire c'est que je n'avais pas envie de passer du bon temps avec un autre alors pourquoi ressentais-je ce drôle de sentiment. Comme un sentiment de nostalgie, mêlé à un sentiment de ... Rahh j'arrive pas à foutre le doigt dessus, je me sentais mal à l'aise scruté par ces yeux d'un bleu glacial.



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Re: #1865 - je pensais ne jamais te revoir [Tyler]
{} Jeu 21 Fév 2019 - 22:07

Je pensais ne jamais te revoir
@Briséis Arvani & @Tyler Conrad

La journée a terriblement mal commencée pour toi. Tout d'abord, tu as eu la bonne idée de t'endormir sur ton téléphone hier, de ce fait, il n'était pas chargé. Ton seul et unique réveil n'a pas pu sonner les coups de 7h. Tu t'es donc réveillé en catastrophe à 8h11. Un coup de stress pour toi qui doit, déjà, évité au maximum d'y être sujet avec ton moral et ton humeur actuels. Tu n'as pas pu remplir à toutes tes habitudes du matin, c'est-à-dire ton footing dans la rue, ta préparation bien spécifique de ton café matinal. En bref, tu n'as rien pu faire comme tu le souhaitais ou même l'entendais. Ta journée venait à peine de commencer que tu disais dans ta barbe que c'était une journée de merde. Ce qui n'est pas totalement faux. A cause de ce mauvais commencement, toute ta matinée a été bouleversé. En premier lieu, tu es arrivé en retard au cabinet. Un retard qui s'est fait sentir parce que la dernière fois que tu étais en retard, ton père était encore de ce monde et c'est même lui qui t'a engueulé comme du poison pourri à ce moment-là. Là, c'était ton supérieur qui s'est permis deux, trois petits mots quant à ton retard. Rien de bien méchant, il sait ton professionnalisme et que ça n'arrive presque pas si ce n'est jamais. A part aujourd'hui mais aujourd'hui : « c'est une journée de merde. » Il n'est même pas encore onze heures que tu as déjà dit cette phrase une bonne dizaine de fois. Quand tu le veux, tu peux être réel rayon de soleil, ce ne sont certainement pas tes collègues qui te supportent toi et ta superbe humeur depuis près de trois heures qui oseront dire le contraire.

Tu ne sais pas comment mais à la pause de midi, tes collègues et amis ont réussi à t'embarquer à l'extérieur du cabinet. Tu ignores comment ils ont pu faire pour te convaincre, tu étais déterminé à rester travailler toute la journée, sans pause, tout ça à cause d'une trentaine de minutes de retard, tu es comme ça, toujours en train d'exagérer une situation pour peu. Même si pour toi arriver en retard est un affront qui doit être puni. En tout cas, tu es entré dans ce café, prétextant un rire à la blague sexiste et presque misogyne sur les bords de ton ami, probablement le plus proche que tu ais ici, à Montréal. Depuis ton retour dans ta ville natale, c'est bien la première fois que tu mets les pieds dans ce café. Un endroit qui semble fort sympathique. Tu commandes un café bien serré. Tu t'empresses de le payer et de le prendre pour le boire. Tu en as vraiment besoin pour affronter cette journée qui ne fait que commencer. Tu n'as pris encore aucun café de la journée pour la simple et bonne raison que tu ne fais pas confiance en celui qu'il y a au cabinet. L'odeur et la couleur de ce dernier ne t'inspire pas confiance et sachant que tu es très pointilleux, tu ne préfères pas tenter. Tu t'apprêtais à sortir du café avec tes amis quand tu entends ton téléphone, que tu as mis à charger au bureau, sonner. Tu as la bonne idée de t'arrêter au bout milieu de la circulation, après tout, la légende racontant que les hommes ne pas faire deux choses en même temps est totalement vraie. Surtout que tu te connais, avec ta maladresse Dieu seul sait ce qui se serait passé si tu avais quand même continuer de marcher en même temps de vouloir répondre au téléphone en ayant ton café à la main...

Eh, bien, même si tu as essayé d'éviter ça, voilà que l'univers décide officiellement de te faire passer une sale journée : ne sachant d'où et ne sachant comment, d'un coup, d'un seul, tu as soudainement senti un liquide chaud sur le haut de ton corps.  « Merde ! Je suis sincèrement désolée je ne regardais pas où j'allais, j'étais perdue dans mes pensées », dit la jeune femme qui vient de te renverser sa boisson chaude sur ton tee-shirt qui devait être, évidemment blanc. Tu ne dis rien. Non, tu tentes de garder ton calme. Tu as un tee-shirt tâché de café. Café et blanc, pas bon mélange. Tu viens de louper un appel. Probablement un appel de ton avocat quant à l'avancement du cabinet de ton père. Tu as très mal au torse. Malgré tout ça, tu te contentes de respirer profondément et de garder ton calme... Ce qui ne marchera que pendant trois petites secondes. « Putain ! Il fallait que ça tombe sur moi ! Bien sûr, ça pouvait pas tomber sur le gars à côté de moi. Eh, non ! », te plains-tu. Tu t'empresses de prendre des serviettes qui se trouvaient non-loin de toi. Tu tentes de faire absorber le plus de liquide que tu peux. « Sinon je n'habite pas loin on peut aller chez moi et je vous lave votre haut, ça sera une façon de m'excuser. Puis il ne faudrait pas que le café reste incrusté » Cette proposition te fais rire. Enfin, ce n'est pas tant la proposition, cette proposition est foncièrement gentille et attentionnée, non, ce qui t'as fait rire c'est la dernière remarque de la jeune femme. Jeune femme à qui tu as, à peine, jeté un regard, si ce n'est un regard froid et distant. Quand tu as une succession d'événements qui te dépassent dans ta vie, tu n'es plus ce type sympa et chaleureux, tu es l'exact opposé et cette pauvre demoiselle en fait les frais de pleins fouets. Tu décides de daigner regarder réellement ton interlocutrice. C'est là que tes yeux croisent les siens. De beaux yeux d'un marron qui ne t'es pas inconnu. Ce visage qui ne présentait pas le moindre défaut, un petit sourire gêné magnifique avec des lèvres légèrement maquillées mais si envoûtantes. Cette jeune femme, bien que rêveuse, est splendide, une perfection que peu remettrait en question. Une beauté qui frappe de plein fouet et surtout un air familier. Elle te dit quelque chose, c'est surtout ce sourire hypnotisant qui ne t'est pas méconnu. « Vous proposez souvent aux inconnus sur lesquels vous renversez votre café ce genre de choses ? », demandes-tu sous un ton interrogateur et un peu plus léger. Il serait mentir que de dire que la perfection de ce visage ne t'a pas laissé indifférent et t'a apaisé très rapidement. Tu t'es empêché de sortir un « wahou » que tu as bel et bien pensé pour ne pas avoir l'air d'un de ces machos ringards qu'une femme comme elle doit bien connaître.


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Re: #1865 - je pensais ne jamais te revoir [Tyler]
{} Jeu 21 Fév 2019 - 23:05

Je pensais ne jamais te revoir
Briséis Arvani & @Tyler Conrad

Quelle idée d'avoir la tête dans les nuages moi je vous le demande. La faute à ce rêve qui m'avait sortit de mon lit ce matin dans un état de nostalgie extrême. Je me voyais avec mon mari, notre enfant dans les bras avec mon chat qui reniflait ce petit être lové contre moi. Je sentis alors des piques dans la poitrine, un vide immense m'habitait alors immédiatement. J'ignore encore comment j'avais pu aller bosser ce matin, j'aurai pu me mettre en arrêt en prétextant être malade. Mais je refusais de paraître faible, je refusais de laisser la douleur me gagner entièrement. Parfois je me disais que je devrait probablement aller voir un spécialiste mais je ne pouvais me résoudre à demander de l'aide pour la simple et bonne raison que je me suis toujours débrouiller par moi-même. Puis travailler me permettais de penser à autre chose ou bien de ne pas penser du tout parce que le temps me manquait. J'avais décidé de m'aéré un peu la tête en allant chercher un café, j'avais besoin de ma dose de caféine même si je doute que cela soit bien pour mes nerfs d'en consommer autant. J'en étais à mon troisième depuis ce matin. Les idées pas totalement claires je continuais d'avancer mon gobelet de starbucks dans la main quand soudain celui-ci se déversa sur quelqu'un. Sans le regarder je me confondais en excuse ne sachant où me mettre, je souhaitais juste me terrer dans un petit trou de souris pour me faire oublier. « Putain ! Il fallait que ça tombe sur moi ! Bien sûr, ça pouvait pas tomber sur le gars à côté de moi. Eh, non ! » Aie bien évidemment le jeune homme était plus qu'agacé par la situation, en même temps il y a de quoi ! Je tentais vainement un sourire pour calmer le jeu « En même temps vous étiez le seul sur mon chemin visiblement » mais franchement Briséis ferme la tu t'enfonces là ! « Sachez que je suis réellement désolée » Et voilà confonds toi en excuses rien de tel pour agacer quelqu'un. Je tournais machinalement mon alliance, geste que je faisais uniquement sous le coup du stresse, de l'anxiété.

Je me mis alors à lui proposer la chose la plus stupide et la plus insensée du monde ! L'emmener chez moi pour lui laver son tee-shirt, façon pour moi de m'excuser du désagrément. Chose qu'il ne manqua pas de notifier au passage « Vous proposez souvent aux inconnus sur lesquels vous renversez votre café ce genre de choses ? » Inconsciemment je me mis à sourire comme mise à l'aise par cet homme, c'est comme si je le connaissais depuis des lustres, enfin je ne sais pas mais je me sentais en totale sécurité avec lui. « Croyez le ou non je ne renverse pas mon café régulièrement sur des gens » encore moins sur des beaux gosses pensais-je que pour moi-même. « Mais si vous préférez rester avec un tee-shirt blanc tâché ça me va » souriais-je alors. Mais le jeune homme finit par obtempérer, nous prîmes alors ma voiture qui était garée non loin pour aller jusqu'à chez moi. Nous ne mîmes qu'une quinzaines de minutes, je me garais pour ensuite aller ouvrir la porte de ma demeure l'invitant à entrer. Je filais directement dans la chambre « Vous pouvez aller dans le salon si vous voulez » Je fouillais alors dans les armoires dans l'espoir de trouver quelque chose à lui passer, heureusement pour moi mon mari devait faire un peu près la même taille. Je retournais alors en sa compagnie lui tendant le tee-shirt trouvé dans une armoire, heureusement que je ne m'en étais pas encore débarrassé. « En attendant que votre haut se nettoie » je lui tendis alors le vêtement puis filais en direction de la cuisine tout en lui demandant « Je vous offre quelque chose pour aller avec votre café ? » quant à moi j'optais pour un autre café puisque le précédent avait finit sur son haut, je me retournais un peu trop vite apercevant alors le corps d'athlète de l'homme que je venais d'inviter chez moi. Oups Briséis retournes-toi ! Pourquoi donc cette sensation est si familière, pourquoi la fragrance qu'il dégage me dit quelque chose ? Je suis quasi sûr de ne jamais l'avoir vu !

Une fois qu'il fut changé je pris son haut pour aller le mettre dans la machine à laver le laissant dans le salon où il pouvait très clairement en savoir plus sur moi vu toutes les photos un peu partout. Je vis alors mon chat me passer entre les pattes pour aller voir cet intru !


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Re: #1865 - je pensais ne jamais te revoir [Tyler]
{} Dim 24 Fév 2019 - 18:51

Je pensais ne jamais te revoir
@Briséis Arvani & @Tyler Conrad

Tu es de nature assez blagueur, tu es le premier sale gosse à faire des sales coups à tous tes amis, collègues. Tu es blagueur et ça ne te déplaît pas quand on se permet de te faire des blagues, au contraire, généralement, tu t'en sers quand d'une façon pour te venger. Toutefois, tu es dans une période assez chaotique de ta vie et comme à chaque fois que tu es dans ces moments-là, tu es despotiques et froid, méchant, insipide. « En même temps vous étiez le seul sur mon chemin visiblement » Normalement, tu aurais explosé de rire aux dits de la jeune femme, seulement, là, ce n'était pas le cas, tu la regardes du coin de l'œil. Si avec un tel regard, elle ne remarque pas que tu ne veux pas rire ou que tu n'en as pas l'envie, c'est qu'elle ne peut être qu'aveugle. « Sachez que je suis réellement désolée » Frénétiquement, tu continues d'absorber le plus de liquide que tu peux avec les serviettes qui se trouvaient à disposition. Le tissu de ton tee-shirt mouillé et surtout blanc fait que ton torse n'est plus caché et est visible par n'importe qui, tu le remarques aux regards que certaines femmes te jettent. Gêné et en constatant l'état de ton tee-shirt, tu jettes les serviettes trempées et sentant abondamment le café et tu prends soin de fermer ton manteau. « Croyez le ou non je ne renverse pas mon café régulièrement sur des gens » D'accord, il faut avouer que sa remarque est assez amusante, et probablement parce que tu étais maintenant gêné de ce qui venait de se passer, tu te permettais d'en rire. Un large sourire apparu sur ton visage. « Je l'espère bien ! Surtout si vous proposez aux gens de nettoyer leurs vêtements chez vous. Votre machine à laver n'a pas fini de servir, dans ce cas-là, sinon. » C'est presque impressionnant de voir à quel point la discussion est simple entre vous. Tu en es, toi-même, étonné. Bien que tu ne sois pas quelqu'un d'insociable, au contraire, tu aimes beaucoup rencontrer des nouvelles personnes, apprendre à les connaître, à rigoler et discuter avec eux mais il y avait quelque chose de plus avec cette jeune femme. Une simplicité, une facilité déconcertante. Tu te sens à l'aise avec elle comme tu te sens rarement à l'aise avec quelqu'un. C'est bien simple, la seule personne avec qui tu te sentais aussi bien c'était avec ton père. « Mais si vous préférez rester avec un tee-shirt blanc tâché ça me va » Tu étais gêné d'accepter une telle proposition. Dans autres circonstances, ta réponse aurait été non. Un non catégorique. Là, malheureusement, tu ne pouvais pas te permettre de dire non. Tu as un rendez-vous avec ton avocat pour le cabinet de ton père, ensuite, tu dois voir des clients. En bref, tu ne peux pas te permettre de te présenter comme ça, avec un tee-shirt blanc tâché qui laisse apercevoir ton torse qui, certes, n'est pas désagréable à la vue, et tu as la confirmation avec les femmes qui se permettaient des réflexions plus ou moins déplacés avant que tu fermes ton manteau, ça ne fait pas professionnel et particulièrement pour le rendez-vous avec ton avocat, il faut que tu ais l'air sérieux. « Non, non, loin de là... Je suis désolée d'abuser de votre gentillesse mais il est bien vrai que j'aurais besoin d'un tee-shirt propre et que j'habite de l'autre côté de la ville. »

Aussitôt tu avais prononcé ces quelques mots que tu te retrouves à suivre la jeune femme à son véhicule, bien sûr, tu as, ou plutôt devrais-tu dire vous avons eu des remarques de la part de tes collègues que tu quittais pour aller chez la jeune femme. Du mieux que tu puisses, avec des gestes maladroits, approximatifs, tu tentes de leur faire comprendre que ce n'est pas du tout ce qu'ils pensent. Malgré tout, tu sais que dès que tu retourneras au boulot, tu auras le droit à des réflexions. Des réflexions lourdes comme à leurs habitudes. Tant pis ! Tu commences d'ores et déjà physiologiquement en te rendant chez celle qui t'as tâché ton tee-shirt. Une fois chez elle, tu es mal à l'aise, tu te demandes si tu n'as pas fait une erreur... C'est alors que tu entends la jeune femme te dire : « Vous pouvez aller dans le salon si vous voulez » Tu t'es rendu, comme elle l'a proposé dans le salon. C'était plus petit que chez toi. Il faut dire que tu as toujours eu la folie des grandeurs. L'influence de ton ex-fiancée, très certainement. Toutefois, la jeune femme dont, et tu viens d'y penser, tu ignorais le nom, est l'opposé. Tu le remarques à sa décoration qu'elle est une femme relativement simple qui ne se prend spécialement la tête pour des détails. Une simplicité d'esprit que tu apprécies et qui te changes des gens que tu peux rencontrer dans la vie, en général. Tu ouvres ton manteau et tu l'enlèves pour le mettre sur le canapé. Instinctivement, tu allais te diriger vers l'étagère où des photos sont posées quand tu entends encore la voix de la jeune femme et tu te retournes pour la regarder et prendre ce qu'elle te tend. « En attendant que votre haut se nettoie » Tu souris à son geste. Très peu de personnes auraient agi de la sorte. « Je vous remercie. Je penserai à vous le rendre. » Voilà qu'elle part dans une autre pièce. Pendant ce temps, tu en profites pour retirer ton tee-shirt blanc et dont le centre est devenu marron. Tu entends de loin la question de la demoiselle. « Je vous offre quelque chose pour aller avec votre café ? » - « Non, merci. J'en ai assez du café pour la semaine, au moins. », dis-je en rigolant en enfilant le haut qu'elle t'empruntes.

Très peu après, elle arrive dans son salon pour prendre ton tee-shirt tâché. « Vous savez, vous n'êtes pas obligé de le laver, je peux le faire. J'avais juste besoin d'un tee-shirt. D'ailleurs, merci. J'espère que ce n'est pas le tee-shirt fétiche de votre mari. », conclus-tu par dire. Tu avais eu l'occasion de remarquer sa bague à son doigt quand vous vous rendiez chez elle. Cette phrase était un peu indiscrète mais niveau indiscrétions, vous aviez vivement dépassé ce stade, non ?Après avoir dit cette phrase, tu sens une certaine chaleur venant de tes jambes, c'est alors que tu baisses ton regard à l'endroit de chaleur soudaine. Tu en vois la raison, une adorable boule de poils. Véritable amoureux des animaux, tu prends cette petite bête dans les bras pour le caresser. Tu regardes l'animal un moment. « C'est une belle boule de poils, ça. » Puis tu lèves ton regard, avant de se poser sur la belle brune, il se dirige en premier lieu sur une photo qui était juste en face de toi et qui, il faut l'avouer, attira ton attention. Regarder les photos de quelqu'un n'est pas très bien vue par certaines personnes et peut-être bien est-ce le cas mais tu étais très intrigué. Il s'agissait d'une photo que tu étais sûr et certain d'avoir déjà vu dans le passé. Il s'agissait d'une photo des deux parents de ton premier grand amour et celle à qui tu passes ton temps à penser même encore aujourd'hui, pratiquement vingt ans après. C'est à cet instant que tu réalises... Tu comprends pourquoi elle te disait quelque chose, pourquoi tu te sens si à l'aise avec elle, pourquoi ce petit accent qui laissait entendre qu'elle n'est pas native de Montréal te disait quelque chose, pourquoi tu avais l'impression d'avoir vu des centaines de fois ce sourire si parfait qu'elle orne sur son doux et magnifique visage. Tu lâches gentiment le chat et tu t'approches un peu plus de la brune. « Briséis ? », le ton que tu utilisais était interrogateur mais en regardant dans ces beaux et grand yeux marrons, tu en es persuadé qu'il s'agit d'elle. Une évidence et tu te sens stupide ne pas l'avoir réalisé plus tôt. Tu l'as tant aimé et des sentiments sont encore vivement présents, sinon tu n'aurais pas passé toutes ces années à lui écrire. Tu vois dans son regard qu'elle aussi venait de comprendre. Tu lui souris, un vrai sourire, un sourire que tu n'as pas fait depuis que la mort de ton père. Tu t'approches encore un peu d'elle, te permettant de toucher son doux visage, de laisser tes doigts caresser ses joues que tu as, auparavant, tant couvert de baisers. Ton pouce effleure ses magnifiques lèvres, ses lèvres que tu disais avoir tant envie d'embrasser dans presque chaque lettres que tu as pu lui écrire, et à cet instant présent, tu en meurs d'envie. Bien sûr, par éthique et au vue de sa bague et du haut qu'elle t'a donné, elle a bel et bien refait sa vie. « Je me sens si idiot, si tu savais... » Si elle savait aussi à quel point tu pouvais l'aimer et à quel point, malgré que tu te sois fiancé et presque marié, tes sentiments pour elle sont si inchangés. Tu finis par t'éloigner. Tu te connais et si tu restes si proche, tu auras bien du mal à te contrôler. « Ça doit être un rêve. », dis-tu en baissant ta tête. Cet instant, oui, il était digne d'un rêve. Le nombre de fois que tu as rêvé de retrouver la jeune femme.


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Re: #1865 - je pensais ne jamais te revoir [Tyler]
{} Dim 24 Fév 2019 - 20:41

Je pensais ne jamais te revoir
Briséis Arvani & @Tyler Conrad

Quelle idiote je fais, franchement y a pas plus gênant comme situation. Par ma faute le jeune homme se retrouvais à éponger vainement son haut dans l'espoir de rattraper un tant soit peu mon erreur. Je savais que j'étais tête en l'air mais là franchement c'était le pompon. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup à ce torse si bien dessiné par sûrement des heures à la salle de sport, je sentis mes joues s'empourprées. Je détournais alors le regard essayant encore vainement de m'excuser, voyant très clairement que mes soit disant blagues pour détendre l'atmosphères ne fonctionnaient pas vraiment. Ses prunelles d'un bleu glacial ne me quittaient pas, son regard était froid dénué de compatis à mon égard, en même temps à quoi je m'attendais, il était clair qu'il ne pouvait pas décemment me sourire gaiement genre "mais c'est pas grave madame, vous avez jute ruiné ma journée". Je fis alors la chose la plus stupide qui soit, j'ai d'ailleurs de la chance que le beau blond ne se soit pas ouvertement fichu de moi. Je venais de l'inviter chez moi pour faire tourner son haut à la machine afin que le café ne s'incruste pas davantage, sinon mon erreur serait irréversible. Il se mit alors à rire, un large sourire imprégnait son visage tout de suite beaucoup moins effrayant. Je le trouvais alors très beau sur le moment, une pique de nostalgie me prit sans que je ne comprenne pourquoi. Pourquoi parlions-nous aussi facilement ? Sans réelles gênes ? Comment se faisait-il que je l'invite chez moi alors que ce n'était pas dans ma nature de donner limite confiance comme ça ? Après tout il pouvait se passer plein de choses, on ne sait pas sur qui on tombe de nos jours. « Je l'espère bien ! Surtout si vous proposez aux gens de nettoyer leurs vêtements chez vous. Votre machine à laver n'a pas fini de servir, dans ce cas-là, sinon. » Mon rire cristallin accompagna le sien, c'est clair que si je renversais des cafés brûlant sur tout le monde ma machine à laver allait vite dépérir. « Ma machine est résistante ne vous inquiétez pas ! » Pourquoi diantre blaguais-je ainsi avec le blondinet. Bref,  je finis par lui dire que s'il refusait mon aide, je pouvais le laisser avec cette tâche et m'en aller subitement. Cependant « Non, non, loin de là... Je suis désolée d'abuser de votre gentillesse mais il est bien vrai que j'aurais besoin d'un tee-shirt propre et que j'habite de l'autre côté de la ville. » L'homme semblait dans le désarroi le plus total, je venais peut-être de ruiner sa journée de boulot, peut-être avait-il des entretiens importants. « Dans ce cas suivez-moi ma voiture n'est pas très loin » Il s'excusa envers moi puis partis quelque instant vers ce qui était probablement des collègues ou bien des amis, je vis ceux-ci m'observer puis sourire devant le beau blond qui ne semblait plus savoir où se mettre. Je préférais ne pas songer à ce qu'ils devaient imaginer, ben oui un homme une femme dans un appartement ça ne joue pas toujours qu'au scrabble.

Une fois les potentielles excuses faites, le beau blond dont je ne connaissais pas encore le nom me rejoignis. Puis nous partîmes en direction de ma voiture pour aller par la suite vers ma demeure. J'espèrais que je trouverai quoi lui filer en attendant, on ne peut pas dire que mon époux avait tout à fait la même carrure. Une fois arrivés, je lui rétorquais qu'il pouvait m'attendre dans le salon pendant que j'allais à mon tour dans la chambre conjugale pour y chercher un tee-shirt et blanc de préférence. Le neutre c'est toujours mieux, je mis la main sur un tee-shirt blanc, bien que ce ne soit pas la couleur préférée de mon mari, il préférait les tons un peu plus foncés. Je retournais alors auprès de mon invité; lui tendant au passage le haut que je venais de dégoter « Je vous remercie. Je penserai à vous le rendre. » Je souriais puis ajoutais « Ne vous inquiétez pas pour cela, j'espère qu'il vous ira j'ai un peu peur que vous soyez quelque peu à l'étroit. » Je le questionnais ensuite pour savoir s'il souhaitais une collation avec son café, mais il plaisanta gentiment tout en refusant. Je comprenais ce qu'il voulait dire, moi-même j'aurai le café en horreur pour un petit moment. Je me retournais un peu trop vite, l'homme avait tout juste passé sa tête dans le haut, je lui tournais alors rapidement le dos ne souhaitant pas qu'il ait une mauvaise image de moi. Déjà qu'il pourrait très clairement penser que c'était une tactique pour l'avoir chez moi et lui sauter dessus, mon dieu je fus horrifiée par ce que mon cerveau pouvait imaginer, bien que je suis certaine que cela arrivait couramment. Au bout d'une dizaine de minutes je retournais dans le salon pour y prendre le vêtement à nettoyer « Vous savez, vous n'êtes pas obligé de le laver, je peux le faire. J'avais juste besoin d'un tee-shirt. D'ailleurs, merci. J'espère que ce n'est pas le tee-shirt fétiche de votre mari. » Sur le coup je me demandais bien pourquoi il pouvait penser cela, puis je me rappelais alors que je ne quittais jamais mon alliance bien qu'il soit décédé depuis six mois. Je regardais alors vaguement au sol avant de lui répondre la gorge nouée « Ne vous inquiétez pas ce n'est pas son préféré, et puis je vous dois bien cela, après tout c'est ma faute si vous en êtes là ! » Je souriais doucement, je ne voulais pas qu'il me demande pourquoi subitement je ne semblais pas aller bien. Tout le monde n'avait pas un si bon fond, certains posaient des questions tout simplement parce que la curiosité malsaine prenait le dessus.

C'est alors que je vis l'homme se baisser, au début je fus intriguée puis je su très rapidement le pourquoi du comment, je vis alors ma superbe boule de poils dans ses bras musculeux. Visiblement lui-même aimait les animaux « C'est une belle boule de poils, ça. » J'acquiesçais tout en grattouillant l'oreille de mon minou « Si Krokmou est venu vers vous c'est que vous êtes un type bien. Je l'ai adopté dans un refuge, il avait été maltraité et abandonné par ses anciens maîtres, il a des difficultés à faire confiance à autrui mais visiblement pas avec vous ! » Je vis alors le regard de mon compagnon inhabituel se perdre derrière moi, je vis alors une photo de moi gamine en compagnie de mes parents avec mon premier animal de compagnie, un berger australien bleu merle. Qu'est-ce que je pouvais aimer ce chien, mes parents habitaient dans la campagne, par conséquent nous avions un grand jardin où je pouvais jouer facilement avec Bandit, ouais pas un prénom très original mais cela lui allait plutôt bien à ce filou. « Briséis ? » Je tournais rapidement mon regard vers le blond, il posait Krokmou à terre semblant complètement paumé, moi je me demandais bien comment il pouvait me connaître. J'étais sûr de ne jamais l'avoir vu... Enfin je crois ! Je déglutis difficilement scannant son visage à l'affût de quelque souvenir que ce soit sur lui... Il s'approchait de moi, instinctivement je reculais d'un pas. Un large sourire baignait son visage de lumière un sourire que je ne connaissais que trop bien, je me sentis défaillir, mon corps tout en entier vacilla quelque peu à cette révélation soudaine « Tyler ? » Je n'en revenais pas quel état le pourcentage de chance pour que je tombe sur mon premier amour. C'est alors que sa main sur ma joue me ramenait à des années lumières en arrière. La chaleur de sa main m'irradiait entièrement, mon coeur battait la chamade dans ma poitrine, si fort que j'avais l'impression qu'il allait déchiqueter ma cage thoracique. Bien que j'ai aimé plus que tout mon mari, rien était comparable à ce que j'avais ressentis pour Tyler. C'était mon premier amour, celui à qui j'avais offert ma virginité, celui avec qui j'avais pensé finir ma vie avant qu'il finisse pas suivre ses parents. Son doigt caressa la commissure de mes lèvres, puis mes lèvres carrément, je sentis une attraction naître, j'avais envie de me lover contre lui mais l'homme mit fin à temps à se supplice. Je me souvins alors de mon mari et de ce bébé perdu, je me sentais soudainement coupable de ressentir encore quelque chose pour Tyler... « Je me sens si idiot, si tu savais... » Je l'observais sans comprendre où il voulait en venir avant que je ne puisse lui demander il enchaîna « Ça doit être un rêve. » J'éclatais alors de rire, Tyler pensait que je n'étais que songe mais non non j'avais bien faillis l'ébouillanter avec un café. J'allais vers lui remontant son menton pour pouvoir plonger mes prunelles sombres dans les siennes si clairs où il était aisé de se perdre.  « Si pour toi finir presque ébouillanter est un rêve tu as une drôle de notion de l'onirique. Mais je ne comprend pas pourquoi tu te sentirai idiot ? » Cela m'intriguais énormément et tant que ma curiosité n'était pas assouvie je pouvais me montrer très insupportable, c'est d'ailleurs pour cela qu'il valait mieux éviter les surprises avec moi.


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