Je n'aime pas vraiment l'hiver ici. Je n'ai jamais réussit à m'y faire. Il fait beaucoup trop froid ici. Pour ça l'Italie me manque drôlement. Les hivers étaient bien plus agréable. Mais je n'y suis plus et je dois me faire au froid québécois. Enfin je n'ai pas le choix. Si j'étais seule je crois bien que je resterais à l'abris dans l'appartement de mon frère jusqu’à ce que le printemps pointe le bout de son nez. Mais je ne peux pas vraiment rester enfermé. Céleste a besoin de sortir, de courir et se défouler. Car oui ma petite fille a deux ans et demi. Elle ne peut pas rester enfermé. C'est pour elle que je suis sortie me promener aujourd'hui, heureusement qu'elle marche bien car la poussette avec cette neige, c'était l'horreur quand elle était toute petite. Mais maintenant elle marche, en tenant ma main et me faisant de grand sourire. Petite je n'avais pas vu la neige avant mes cinq ans, elle c'est son élément. Elle ne doit surement pas tenir cet amour de la neige de moi. Quand on arrive au parc sa petite main gantée lâche la mienne et cour vers les jeux ou d'autres enfants font une bataille de boule de neige. je reste sur le coté avec les autres parents qui surveillent comme moi leur progéniture. Je souris tendrement en voyant la petite fille s'éclater. Mais il fait toujours froid et évidemment j'aimerais rentrer, j'aurais du faire les yeux doux à mon grand frère pour qu'il l’emmène au parc à ma place, j'aurais du prétendre devoir réviser et il aurait évidemment accepté. De toute façon mon frère et gaga de ma fille, bien trop, je pense qu'il compense à sa façon l'indifférence de mes parents. Enfin je suis là et je ne vais pas écourter le plaisir de ma petite fille. Alors je regarde autour de moi en attendant, essayant de trouver quelque chose pour m'occuper. C'est là que je remarque un visage connu parmi les quelques gens qui traversent le parc. « Victoria ! » Je me précipite vers ma cousine. Je ne l'ai pas vu depuis des années mais je la reconnais facilement. Je suis étonnée de la trouver là. Je pose ma main sur sa joue comme pour vérifier qu'elle est bien réel. Mais oui. C'est bien ma cousine qui se trouve là. Je vais lui dire un truc quand je sens qu'on s’agrippe à ma jambe. Je regarde et vois la petite chipie qui me sourit avant de me tendre les bras. Je soulève ma fille en souriant et l'enfant s'accroche à mon cou alors que je regarde ma cousine de nouveau. Cousine a qui je n'ai jamais annoncé ma grossesse.
AVENGEDINCHAINS
Nash Young
je me morfond, puis je me bats.
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pseudo : sweety, ge
faceclaim : tom ellis blood eagle
multinicks : a. blake (rosende)
âge : Tu vieillis de plus en plus mais tu tente de ne pas y penser trop souvent, afin d'éviter les soudains crises, comme plusieurs disent. Après tout, âgé de 35 ans, la quarantaine est proche.
occupation : Éditeur au main d'argent. Tout ce que tu touche, que tu publie s'avère devenir populaire et reconnu par la population.
statut civil : Tourmenté. Perturbé. Tu ne sais quoi penser. Tu ne sais quoi faire. Elle est si belle et pourtant, si hors d'atteinte. Puis, la mort de ta femme, les responsabilité paternel...
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En dépit de la solitude, il s’avère que tu es bien ici, que tu es heureuse. Tu as compris que tu n’as guère besoin d’un homme pour être heureuse. Tu n’as guère besoin de personne. Le simple fait d’attendre un enfant, de porter la vie fait naître une joie et une fierté que tu n’aurais jamais cru possible. Quand bien même la famille était importante pour toi, tu ne prévoyais pas avoir d’enfant. Ou du moins, pas immédiatement. Tu étais proche de la trentaine, oui. Mais, tu n’étais pas encore prête à ce que ta vie se bouscule du tout au tout. Tu n’allais plus pouvoir sortir jusqu’aux petites heures du matin, revenir à la maison complètement ivre. Tu n’allais plus pouvoir dormir toute la journée. Tu n’allais plus pouvoir manger des substituts de repas, ou même sauter des repas ici et là. Tout cela est terminé. Depuis le jour où tu as découvert pour cette grossesse. Graduellement, tu parviens à améliorer ton alimentation. Tu réussis à améliorer ta vie. Il n’y a plus d’alcool. Il n’y a plus de nuisance. Il n’y a que toi, ton appartement et tes soirées enroulés dans une couverture, à regarder des émissions jusqu’à sombrer de sommeil. Ainsi allait ton existence depuis quelques semaines. Tu en étais heureuse, tu en étais comblée. C’était plus facile pour toi. Sur le plan physique, car moins d’effort. Mais aussi sur le plan psychologique, n’ayant pas besoin d’expliquer ou confronter les autres et leurs opinions ferme, voir même néfaste. Tu n’avais pas besoin de te faire dire que tout allais difficile. Tu n’avais pas besoin de te faire menacer sur l’avenir. Tu en avais conscience. Le médecin s’occupant de ton suivi à déjà fait tout ce qu’il fallait pour te préparer, pour t’aider. Chose dont tu lui es très reconnaissante. Sans son soutien, sans ces conseils, probablement que ce petit être aurait quitté ton corps dès le début. Seule, tu craignais de ne jamais y arriver. Seule, tu craignais de devenir complètement folle dès les premiers jours à la maison. Toutefois, tu prends confiance. Plus les jours passe, plus les semaines passe, et plus tu es confiante. Rien ne sera facile, mais la vie entière n’est pas facile. Tu es prête, ou du moins, tu te sens prête à affronter cette nouvelle épreuve qui t’attends. Par chance, tu n’y es pas encore. Le grand jour n’est pas arrivé encore. Au-lieu de cela, tu profite de la fraîcheur de la journée, du soleil et de ta solitude. Tu arpentes, une nouvelle fois, les rues de la ville, errant telle une âme perdue. Les passants posent sur toi des regards étranges, des regards rempli de question. Tu choisi de les ignorer, de faire comme s’ils n’existaient pas. Sinon, tu passerais beaucoup trop de temps enfermé à la maison, à dissimuler ton ventre qui grossit tranquillement. Chose que tu refuse. Les autres peuvent bien penser ce qu’ils veulent de toi, de tes choix ou de ta vie. Aussi longtemps que tu es bien, que tu es heureuse et que tu es confortable, le reste ne t’importe aucunement. Alors, tu traverse les lieux publics la tête haute, faisant abstraction des chuchotements qui t’entoure. Jusqu’à ce que tu entendes ton prénom retentir autour de toi. Sursautant, tu laisse ton regard observer les environs. Tu aperçois une silhouette approcher de toi, un visage connu mais que tu n’as pas vu depuis bien longtemps. Il s’agit de ta cousine, Aliénor. Tu te souviens de votre passé commun, comment vous pouviez être proche à l’époque. Jusqu’à ce que la vie décide autrement. Jusqu’à ce que vos chemins partent en direction opposé. Ayant arrêtant ton trajet, tu la vois qui s’approche de toi, sourire aux lèvres. Sourire que tu lui rends, bien entendu. “Aliénor! Comme ça fait longtemps!” Dis-tu. Tu allais t’approcher d’elle afin de la prendre dans tes bras, comme tu en avais l’habitude autrefois. Cependant, une petite fille vient se joindre à vos retrouvailles. Une petite fille qui s’agrippe à la jambe de ta cousine, tendant les bras en sa direction. Peut-être est-ce une petite fille qu’elle garde, qu’elle connaît bien ou tout autre chose similaire à cela. Tu ne dis rien, tu ne pense rien. Tu n’es pas celle qui va juger ou critiquer les choix de ta cousine, bien au contraire. “Elle est mignonne cette petite. Tu l’as garde ou bien…?” Ne finissant pas ta phrase, tu laisse la possibilité à ton interlocutrice de répondre d’elle-même. D’être franche si elle le souhaite. Instinctivement, tu dépose une main sur ton ventre. Par chance, avec ta veste, il n’est pas trop visible. Mais toi, tu sais qu’il y a quelque chose. Et voir cette petite fille te rends un peu plus fébrile que tu ne pouvais l’être au matin.
En venant rejoindre mon frère, je savais que je me couperais du reste de ma famille. Mais je n'avais pas le choix. mon père avait été clair. Il ne voulais plus rien savoir de moi et surtout il ne voulait plus que je trouble sa famille. Alors j'avais coupé les ponts. Et ma cousine était elle aussi passé à la trappe. Je l'adorais pourtant, sans soeur elle était un peu comme celle qu'il me manquait dans ma fratrie. Mais je ne voulais pas lui causer de problème. Alors je n'avais rien dit à la jolie blonde. Mais voilà qu'elle était là aussi. Depuis combien de temps. Et est ce que mon frère le savait? Je ne pense pas il me l'aurais dit malgré tout. Je lui demanderais ce soir. Mais en attendant je comptais bien profiter de la présence de Victoria pour rattraper le temps perdu. Je lui répond en souriant « Trop longtemps! » Je vis son mouvement pour me prendre dans ses bras et j'allais la serrer contre moi quand Céleste arriva en courant et m'attrapa la jambe. Je regarde ma fille et cette dernière me tend les bras. Je ne peux pas refuser ce qu'elle désire. Je la soulève en souriant et embrasse son front alors qu'elle s'accroche à mon cou. Je vois bien que mon interlocutrice est à présent intriguée. Je sers un peu la petite alors qu'elle me dit qu'elle est mignonne puis me demande si je garde cette petite ou si ... Je me vois mal lui mentir. Même si je sais que c'est ce que je devrais faire. Céleste m'écoute et je me vois mal la présenter autrement que comme ce qu'elle est vraiment. Je n'ai pas honte d'elle. Le soucis vient de mon père mais il est trop loin de moi pour me faire peur à présent. « Non. Victoria je te présente Céleste. Ma petite fille » Céleste fait sa timide. Elle se cache de plus belle dans mon cou. Je caresse doucement de ses cheveux. « Tu dis bonjour ma princesse ? » On entends à peine le petit bonjour mais la fillette le dit et je souris tendrement. Puis je regarde de nouveau ma cousine, remarquant sa main sur son ventre. Je connais bien ce geste alors je ne peux pas garder ma question « Tu es enceinte ? »
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En dépit de la solitude, il s’avère que tu es bien ici, que tu es heureuse. Tu as compris que tu n’as guère besoin d’un homme pour être heureuse. Tu n’as guère besoin de personne. Le simple fait d’attendre un enfant, de porter la vie fait naître une joie et une fierté que tu n’aurais jamais cru possible. Quand bien même la famille était importante pour toi, tu ne prévoyais pas avoir d’enfant. Ou du moins, pas immédiatement. Tu étais proche de la trentaine, oui. Mais, tu n’étais pas encore prête à ce que ta vie se bouscule du tout au tout. Tu n’allais plus pouvoir sortir jusqu’aux petites heures du matin, revenir à la maison complètement ivre. Tu n’allais plus pouvoir dormir toute la journée. Tu n’allais plus pouvoir manger des substituts de repas, ou même sauter des repas ici et là. Tout cela est terminé. Depuis le jour où tu as découvert pour cette grossesse. Graduellement, tu parviens à améliorer ton alimentation. Tu réussis à améliorer ta vie. Il n’y a plus d’alcool. Il n’y a plus de nuisance. Il n’y a que toi, ton appartement et tes soirées enroulés dans une couverture, à regarder des émissions jusqu’à sombrer de sommeil. Ainsi allait ton existence depuis quelques semaines. Tu en étais heureuse, tu en étais comblée. C’était plus facile pour toi. Sur le plan physique, car moins d’effort. Mais aussi sur le plan psychologique, n’ayant pas besoin d’expliquer ou confronter les autres et leurs opinions ferme, voir même néfaste. Tu n’avais pas besoin de te faire dire que tout allais difficile. Tu n’avais pas besoin de te faire menacer sur l’avenir. Tu en avais conscience. Le médecin s’occupant de ton suivi à déjà fait tout ce qu’il fallait pour te préparer, pour t’aider. Chose dont tu lui es très reconnaissante. Sans son soutien, sans ces conseils, probablement que ce petit être aurait quitté ton corps dès le début. Seule, tu craignais de ne jamais y arriver. Seule, tu craignais de devenir complètement folle dès les premiers jours à la maison. Toutefois, tu prends confiance. Plus les jours passe, plus les semaines passe, et plus tu es confiante. Rien ne sera facile, mais la vie entière n’est pas facile. Tu es prête, ou du moins, tu te sens prête à affronter cette nouvelle épreuve qui t’attends. Par chance, tu n’y es pas encore. Le grand jour n’est pas arrivé encore. Au-lieu de cela, tu profite de la fraîcheur de la journée, du soleil et de ta solitude. Tu arpentes, une nouvelle fois, les rues de la ville, errant telle une âme perdue. Les passants posent sur toi des regards étranges, des regards rempli de question. Tu choisi de les ignorer, de faire comme s’ils n’existaient pas. Sinon, tu passerais beaucoup trop de temps enfermé à la maison, à dissimuler ton ventre qui grossit tranquillement. Chose que tu refuse. Les autres peuvent bien penser ce qu’ils veulent de toi, de tes choix ou de ta vie. Aussi longtemps que tu es bien, que tu es heureuse et que tu es confortable, le reste ne t’importe aucunement. Alors, tu traverse les lieux publics la tête haute, faisant abstraction des chuchotements qui t’entoure. Jusqu’à ce que tu entendes ton prénom retentir autour de toi. Sursautant, tu laisse ton regard observer les environs. Tu aperçois une silhouette approcher de toi, un visage connu mais que tu n’as pas vu depuis bien longtemps. Il s’agit de ta cousine, Aliénor. Tu te souviens de votre passé commun, comment vous pouviez être proche à l’époque. Jusqu’à ce que la vie décide autrement. Jusqu’à ce que vos chemins partent en direction opposé. Ayant arrêtant ton trajet, tu la vois qui s’approche de toi, sourire aux lèvres. Sourire que tu lui rends, bien entendu. “Aliénor! Comme ça fait longtemps!” Dis-tu. Tu allais t’approcher d’elle afin de la prendre dans tes bras, comme tu en avais l’habitude autrefois. Cependant, une petite fille vient se joindre à vos retrouvailles. Une petite fille qui s’agrippe à la jambe de ta cousine, tendant les bras en sa direction. Peut-être est-ce une petite fille qu’elle garde, qu’elle connaît bien ou tout autre chose similaire à cela. Tu ne dis rien, tu ne pense rien. Tu n’es pas celle qui va juger ou critiquer les choix de ta cousine, bien au contraire. “Elle est mignonne cette petite. Tu l’as garde ou bien…?” Ne finissant pas ta phrase, tu laisse la possibilité à ton interlocutrice de répondre d’elle-même. D’être franche si elle le souhaite. Instinctivement, tu dépose une main sur ton ventre. Par chance, avec ta veste, il n’est pas trop visible. Mais toi, tu sais qu’il y a quelque chose. Et voir cette petite fille te rends un peu plus fébrile que tu ne pouvais l’être au matin.