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| Nash Youngje me morfond, puis je me bats. Messages : 153
pseudo : sweety, ge
faceclaim : tom ellis blood eagle
multinicks : a. blake (rosende)
âge : Tu vieillis de plus en plus mais tu tente de ne pas y penser trop souvent, afin d'éviter les soudains crises, comme plusieurs disent. Après tout, âgé de 35 ans, la quarantaine est proche.
occupation : Éditeur au main d'argent. Tout ce que tu touche, que tu publie s'avère devenir populaire et reconnu par la population.
statut civil : Tourmenté. Perturbé. Tu ne sais quoi penser. Tu ne sais quoi faire. Elle est si belle et pourtant, si hors d'atteinte. Puis, la mort de ta femme, les responsabilité paternel...
disponibilités rp : 6/6
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| quand l'art prends la place | lewis {} Mar 26 Fév 2019 - 22:20 |
| quand l'art prends la place L'art. Ça réunit les gens. Au fils des années, tu avais pris l’habitude des froids hivernales de la région. Pour toi, ce n’avait pas été chose facile la première année. Tu avais l’habitude de te vêtir de simple veste, sans réellement plus. L’hiver à New-York n’est pas froid et la neige, il n’en tombe que très peu. Du moins, face à ce qu’il peut y avoir ici, au Québec. Tu avais bien fais rire de toi lors de ta première année ici. Cependant, ce n’est plus d’actualité. Maintenant, tu es prête à affronter les grands froids, les tempêtes et les grandes quantités de neige. Tu es vêtue en conséquence, tu es prête au combat. Tout comme aujourd’hui. La journée s’annonçait belle, agréable et confortable. Le mélange parfait pour déambuler un peu dans les rues, te changeant les idées par la même occasion. Il s’avère que, passer beaucoup de temps enfermée entre les mêmes murs d’un immeuble provoque un assombrissement de tes pensées. Déjà que tu étais rongée par les remords. Nul besoin d’y ajouter dépression ou mélancolie de la solitude. Au contraire. Il fallait que tu t’occupe. Il fallait que tu trouve distraction. Ce que tu allais faire, aujourd’hui. Si nécessaire, tu chercheras un animal de compagnie. Un petit chien pour motiver et augmenter tes sorties au grand air, pourquoi pas. La simple idée de l’adoption fit naître un large sourire sur tes lèvres. Et ce, quand même bien tu déambule seule. Ton plus gros problème, tu ne connais que très peu de choses au sujet des animaux. Tu ne connais même pas l’emplacement des animaleries de la ville. Ce qui s’avère être un problème facile à régler, nul besoin de s’inquiéter. Puis, tes mains vinrent se poser sur ton ventre. Et si ce bébé n’aime pas les animaux. Et si ce bébé souffre d’allergie grave dès la naissance… Un soupir franchit tes lèvres. Il y a beaucoup trop de question qui tourmente ton esprit, pour le peu de réponse présente. Un jour, peut-être, arriveras-tu à trouver un quelconque équilibre. Pour l’instant, ce n’est que pure folie. Trop de problème sont encore présent. Ceux avec ton ancien petit ami, ceux avec les autres. Ceux avec ton avenir incertain. Ceux avec ce bébé. Tous des problèmes qui provoquent des questionnements, des inquiétudes, des tourments. Toi qui se retrouve dans l’obligation d’affronter la moindre épreuve dans la solitude, depuis ce fameux jour. Peut-être es-tu celle ayant franchit la porte, celle ayant dit adieu à ce confort. Mais, tu es aussi celle qui a retrouvée une liberté, une indépendance que tu ne connaissais plus. Quand bien même tu ressens encore quelque chose pour lui. Quand bien même la vie ne représente rien de facile à tes yeux. L’espoir te fait vivre. La conviction de pouvoir traverser n’importe quel épreuve te fait avancer. Ce qui te ramène à l’instant présent. Sans porter attention à ton environnement ni même ta destination, tu te retrouve à traverser l’un des parcs enneigés de la ville. Les paysages sont magnifiques, venant à charmer même le coeur des plus insensibles. Cela arrivait souvent de voir des couples dans les environs, profitant de l’air frais pour être près l’un de l’autre tout en admirant. Situation qui te manque légèrement, mais à laquelle tu es prête à renoncer. Pour ton bien. Toutefois, il y a un homme qui attire ton attention. Sa carrure imposante et son regard particulier capture ton attention rapidement. Tu n’as pas le souvenir d’avoir déjà aperçu son visage par le passé, mais cela ne t’importe peu. Il a un appareil photo à la main et il saisi le moment présent. Sans hésitation, tu t’approches de lui, affichant un sourire poli. Tu ignores si ta présence risque de l’incommoder, le déranger ou le distraire. Risque que tu es prête à prendre. “Bonjour, c’est un bel appareil que vous avez là.” Commences-tu par lui dire, cherchant une manière de débuter la conversation sans que cela ne soit trop étrange. Tu t’approches un peu plus, observant le dit appareil avant de relever ton regard vers le sien. “Les photos doivent être magnifique une fois développer, j’imagine.” Ajoutes-tu, espérant obtenir une quelconque réponse en provenance de l’homme. S’il accepte de parler avec toi, tu pourras enchaîner sur les prochains questions que la journaliste que tu es garde toujours en tête. Sinon, tu auras fait perdre son temps à cet homme… |
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| Re: quand l'art prends la place | lewis {} Ven 1 Mar 2019 - 20:26 |
| quand l'art prends la place L'art. Ça réunit les gens. Il fait froid. Tu n’aimes pas vraiment ce temps. La neige qui recouvre les rues de Montréal. Ses rues qui ne sont plus praticables. Les transports en commun qui sont au point mort. Ta voiture qui ne peut pas sortir du garage. Ta moto qui dort tranquillement dans ton garage également. Bien que tu pourrais les sortir, mais tu sais d’avance que sortir ta voiture ou ta moto serait un risque. Un risque qui ne vaut pas la peine d’être pris, puisque tu pourrais te faire de gros dégâts sur toi-même, mais également sur tes engins. Alors plutôt que de rester chez toi à rien faire, tu prends ton appareil photo, un Nikon D3100, rien de coûteux, mais un appareil photo qui te permet de faire de belles photos tout de même. Des photos plutôt jolies à ton point de vue, même si tu n’y connais pas grand-chose en photo, ça reste un petit plaisir. Un petit loisir que tu aimes vivre seul, que tu aimes pratiquer quand tu t’ennuies et quand le temps s’y prête. Tu adores prendre en photo des coucher de soleil, encore plus quand les coucher de soleil sont au bord de la mer. Tu aimes aussi prendre les gens en photo, à leur insu, dans la rue, leur humeur naturelle, pas de sourire forcé comme on peut voir dans les magazines ou lors de shooting. Un sourire naturel. Un regard perdu. Ce sont ses choses-là que tu aimes prendre en photo quand tu te balades dans la rue avec ton appareil photo dans les mains. Mais aujourd’hui, c’est le paysage enneigé d’un parc de la ville de Montréal que tu vas avoir plaisir à photographier. Tu prends quelques clichés de la neige, du soleil qui montre son nez entre deux nuages. On ressent le froid sur tes photos. Une photo qui montre la douceur du temps, mais en même temps, l’agressivité du froid. C’est alors qu’une jeune femme t’interrompt, parlant de ton appareil photo. « Je ne sais pas s’il est bien, mais j’arrive à m’en contenter. » Tu la regardes, lui souris, puis retourne ton visage pour prendre une nouvelle photo, jusqu’à ce que la jeune femme te parle à nouveau. « Je ne sais pas ce que ça donne sur un tirage, je n’ai jamais pensé à faire développer mes photos. Pourtant, elles pourraient habiller les murs blancs de mon appartement. » Tu te retournes alors vers elle, pose ton œil contre l’appareil photo et prend la jeune femme en photo. « Pas de raison que vous n’y passiez pas ! » Tu fais un large sourire. Elle ne s’y attendait pas et cela se voit sur la photo. Mais elle est plutôt belle. |
| Nash Youngje me morfond, puis je me bats. Messages : 153
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| Re: quand l'art prends la place | lewis {} Mer 13 Mar 2019 - 15:03 |
| quand l'art prends la place L'art. Ça réunit les gens.Ce froid. Ce vent. Cet air glacial. Avec le temps, tu avais pris l’habitude. Avec le temps, tu avais appris à apprécier ce froid. C’était différent ce que tu as toujours connu par le passé. C’était une nouveauté à chaque saison, à chaque année. Tu as rapidement compris que, chaque saison est différente. Chose qui n’est pas réellement le cas à New-York, bien au contraire. Les changements sont visible, oui. Mais à ce point, loin de là. Tu n’as jamais eu besoin de porter une veste aussi chaude afin de te protéger du froid. Tu n’as jamais eu besoin de porter quelque chose sur ta tête et sur tes mains pour éviter d’avoir trop froid. Ce qui est le cas désormais. Mais, tu ne te plains pas. Au contraire. Tu aimes cette ville. Tu aimes cette vie. Que tu sois devenue une femme seule et indépendante ne fait que rendre la vie meilleure. Pour une fois, tu as l’impression que personne ne peut t’arrêter, que personne ne peut t’empêcher de faire ce que tu désire. Sensation que tu n’as jamais eu depuis le jour de ta naissance. Ou du moins, jamais aussi forte que depuis les derniers mois. Peut-être était-ce pour cela que tu marchais souvent dans le parc. Tu analyse la vie des autres, les humeurs, les différences. Tu vois que plusieurs semblent malheureux, sombrant dans la solitude, ne tenant qu’un café à la main alors que le regard est perdu vers l’horizon. Ainsi, tu te trouve chanceuse. Chanceuse d’être encore debout. Chanceuse de pouvoir avancer encore. Tu n’es pas un débris. Tu n’es pas faible. Et tu en es fière, bien plus que tu ne pourrais l’avouer. Cependant, ce n’est pas pour autant que tu oublie ce qui te passionne, ce que tu aimes. L’art. Les paysages de ce parc ont toujours été d’une beauté surprenante. Tu aimes passer dans les environs, déambuler dans les rues afin d’observer les différents angles de ce spectacle naturel. Mais, tu n’as jamais pris la moindre photo. Tu ne possède aucun appareil en mesure d’immortaliser ces images dignement. Contrairement à cet homme, un peu plus loin. Cet homme totalement inconnu pour toi. Ce qui ne t’arrête guère pour l’approcher et lui parler de son appareil. Sans gêne, sans honte, tu lance la conversation avec lui. Tu t’impose dans sa solitude. Tout en espérant que ce n’est pas un problème pour lui. Par chance, cela ne semble guère être le cas. Il te réponds rapidement. Portant une grande attention à ces paroles, tu en oublie presque le reste. Il dit n’avoir jamais développé la moindre photo. Voilà une réponse qui te surprends. Habituellement, les photographes que tu rencontres aimes montrer leurs images, leurs prises uniques et spéciales. Il faut l’avouer, la plupart possède une expérience dans ce domaine étant donné qu’ils sont reliés à ton emploi. Tu ne dis pas que cet homme ne possède aucune expérience, bien au contraire. Seulement que tu ne l’as jamais vu auparavant, encore moins avec un tel appareil. Alors que toi, tu as tendance à remarquer ce genre de détail, tu aurais le souvenir de ce visage, de cet voix. Mais surtout, de son oeil. En une fraction de seconde, tu te retrouve prise en photo. Tu n’as pas eu conscience de ces mouvements, mais quelque chose te fait croire que l’image doit être belle. Alors qu’il te vouvoie, tu fais une petite grimace avant de lui répondre aussi rapidement. “Déjà, je crois que l’on peut passer outre les vous… Si tu es d’accord.” À ces mots, tu lui adresse un sourire qui se veut tendre, doux et sincère. Puis, tu reprends vite la parole, avant qu’il ne dissimule son appareil. “Je peux voir la photo? Je n’ai pas l’habitude d’être prise par surprise comme ça, je suis curieuse du résultat…” Lui demandes-tu, effectuant un petit pas supplémentaire en sa direction, discrètement. Tu ne veux pas l’envahir ni le déranger. Mais, tu ne peux réprimander ta curiosité par rapport à cette photo qu’il vient de prendre. “Puis, si elle est bien… Ça pourrait être une première à développer pour toi, car j’aimerais bien en avoir une copie pour chez moi. Enfin, si tu permets, bien entendu!” De nouveau, tu lui souris. Ce n’est guère par vanité que tu lui fais une telle demande. Tu as envie de décoration, de nouveauté. Et, selon toi, une photo de toi pourrait bien s’ajouter à ce que tu possède déjà. Toi qui aime l’art, tout spécialement la photographie. “C’est d’accord?” Demandes-tu, posant sur ton interlocuteur un regard interrogateur. |
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| Re: quand l'art prends la place | lewis {} Mer 27 Mar 2019 - 15:43 |
| quand l'art prends la place L'art. Ça réunit les gens.Être photographe ce n’est pas juste appuyer sur le bouton d’un appareil photo. Être photographe ce n’est pas juste payer un appareil photo au prix fort. Il faut choisir le bon appareil photo qui nous convient. Être photographe ce n’est pas non plus faire toutes ses photos en automatique, non, il faut savoir régler la luminosité de la photo en fonction de la prise de vue que l’on souhaite faire. Une vraie photo, ça se ressent. On ne prend pas une personne ou un lieu en photo, juste histoire de le prendre en photo. Il faut que ça nous parle, que ça nous raconte quelque chose. Être photographe, c’est un état d’esprit quotidien. Alors c’est sûr, tu n’es pas photographe et ça ne te viendrais même pas à l’esprit un jour de le devenir. Tu aimes bien trop la musique, pour tout abandonner pour une histoire de reconversion professionnelle. Surtout qu’aujourd’hui, le métier de photographe est plus que boucher. Tout le monde croit pouvoir devenir photographe sans étude ou approfondissement de l’appareil qu’il possède. C’est bien triste. Toi non, ton métier, c’est être batteur dans un groupe de rock, pour combien de temps, tu ne sais pas encore, mais tu sais que la photographie restera une passion pour encore un petit moment. Tu aimes prendre les gens et la nature en photo. Tu aimes immortaliser un instant que l’on ne revivra sans doute jamais. La jeune femme avec qui tu te trouves, te demande si vous pouvez passer au-dessus de la politesse du vouvoiement pour vous tutoyer. C’est vrai que vous êtes tous les deux jeunes, alors ça ne sert à rien de perdre du temps en se vouvoyant. Elle te demande ensuite si elle peut voir la photo, tu lui souris gentiment avant de t’approcher d’elle pour qu’elle puisse voir le rendu sur ton appareil photo. « Je la trouve plutôt réussie, la luminosité est bonne et ton expression du visage est vraiment naturelle, j’adore, je trouve qu’elle mérite sa place sur le mur d’un salon ! » Tu taquines alors la jeune femme, qui te disais quelques minutes plutôt, que si la photo était à son goût, elle la développerait sûrement pour pouvoir l’exposer chez elle. |
| Nash Youngje me morfond, puis je me bats. Messages : 153
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| Re: quand l'art prends la place | lewis {} Mer 17 Avr 2019 - 3:53 |
| quand l'art prends la place L'art. Ça réunit les gens.La photo qui se dessine devant ton regard est belle, satisfaisante. Pour une fois, tu apprécie une photo de toi. Normalement, tu es celle qui n’aime pas, qui demande une reprise ou qui refuse que quelqu’un pose son regard sur cette image horrifiante de toi. Mais, cette fois, tu es agréablement surprise. Le côté inattendu, imprévisible de cette image est perceptible. Voilà ce qui rends la chose encore plus belle, plus unique. Voilà ce qui fait le charme de la photographie à son meilleur. Tu aimerais pouvoir être capable de réaliser de telle chose, mais tu n’as pas l’oeil et encore moins la patience de trouver toutes les parfaites caractéristiques pour une belle photo. Toi, tu préfère les admirer, les collectionner à la limite. Parfois, les critiquer. Mais jamais les juger. Avec ton travail de journaliste, tu as vu de nombreuses expositions depuis un certain temps. Nombreuses étaient époustouflantes, impressionnantes. D’autres étaient banale, anodine, commune. Tout dépend de l’artiste, de l’oeuvre, de la vision des gens. Et toi, ta vision, il s’avère que tu pouvais la partager avec une partie de la population. Tu n’as jamais utilisée cela à des fins personnels, pour empêcher les gens d’aller voir telle ou telle exposition. Bien au contraire. Tu aimes encourager les lecteurs à se présenter malgré ton avis. Tu aimes les motiver à faire le déplacement, afin d’obtenir leur propre avis sur la question. Ce n’est pas parce que toi, tu n’aimes pas quelque chose, que le restant du monde ne doit pas l’aimer. Aucun lien. Aucun rapport. Peut-être est-ce pour cela que tes articles sont populaires. Oui, tu fournis un avis personnel sur de nombreux sujets artistiques. Cependant, tu laisse toujours place à l’avis de tous. Tu es ouverte d’esprit, et tu n’as pas peur de le laisser voir lorsque tu écris. Ces articles, ils sont faciles pour toi. Tu n’éprouves pas réellement de difficulté pour les écrire, pour les rédiger. Ce qui n’est malheureusement pas le cas de ce livre que tu tente encore et toujours d’écrire. Parfois, tu as l’impression que c’est peine perdu, que jamais tu ne parviendras à la fin de ce roman. Puis, une vague de motivation prends possession de ton être, te permettant d’écrire plusieurs pages dans un court lapse de temps. Mais, il faut l’avouer, avec tes soucis du moment, tu n’as pas beaucoup de temps à accorder à ce passe-temps, à ce rêve que tu conserves bien en toi. Auparavant, il y avait toujours quelqu’un pour t’encourager, pour te motiver et t’aider à traverser les moments de doutes. Mais cette personne, elle n’est plus dans ta vie. Par ta faute, oui. Pourtant, il n’a jamais chercher à te revoir. Du moins, c’est ce que tu crois. Quelques appels ne sont pas de grandes tentatives… Enfin, ce n’est pas la question. Maintenant, il s’agit de toi, de cet homme et de cette photo. Photo que tu espère pouvoir développer afin de l’exposer à l’intérieur de ton nouvel appartement. Après tout, il manque cruellement de décoration. Tu souris donc à l’homme auprès de toi lorsqu’il mentionne le mur d’un salon. “Pas n’importe quel salon, quand même. Juste le mien.” Dis-tu, riant légèrement avant de poursuivre. “Je n’ai peut-être pas envie que n’importe qui pose son regard sur une photo de moi, à tout moment de la journée…” À ces mots, tu affiches un air douteux, un air suspicieux. “Enfin, je n’inclue pas l’artiste. D’une certaine manière, cette photo est ton oeuvre alors… La décision te revient. Tu me permets une copie développer?” Lui demandes-tu, affichant un sourire tendre mais sincère. |
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| Re: quand l'art prends la place | lewis |
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| quand l'art prends la place | lewis |
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