Plume LeBlanc - comme chat et chien

Plume LeBlanc

feat maria pedraza

naissance : J'ai ouvert les yeux à Montréal, dans une clinique privée, aux murs blancs, pas du tout chaleureux, il y a de cela vingt-et-un-an ans, le 26 janvier 1998.

origines, nationalités : Canadienne pure souche les gars. Merci papa et maman, car c'est le plus beau pays du monde.

statut civil, orientation : Célibataire, à la recherche du véritable amour et hétérosexuelle, parce que trop attirer par les hommes.

situation financière : $$, si on compte pas sur papa et maman, sinon, je m'en sors un peu mieux quand papa me donne de l'argent de poche.

occupation : Etudiante sans spécialité car je me cherche encore et serveuse dans un starbuck pour finir les fins de mois.

régime alimentaire : omnivores, je mange de tout, je suis pas compliqué, mais je suis quand même une grande habitué des fastfood.

allergies : Aucune allergie connue, peut-être plus tard.

addictions : Aucune addiction, mais jamais contre une petite clope de temps en temps.

à montréal depuis : Ma naissance.

Miran
22 ans
Vendée
Je ne me souviens plus, bazzart surement !
pré-lien de @Aliyah LeBlanc, @Matthias Duval & @Roxane Beauchamps

one two

Je suis plutôt dépendante, j’arrive à me débrouiller toute seule. Je suis plutôt capricieuse, à savoir ce que je veux. Quand j’ai quelque chose en tête, impossible de me l’enlever, autant vous dire tout de suite que je suis très têtue et que je n’accepte que très rarement d’avoir tord. Je suis une vraie petite princesse. La princesse de mon père. J’aime que l’on me considère comme une jeune femme dangereuse, que l’on ne peut pas facilement approcher. J’aime être perçue comme une détractrice. Je ne fais pas de mal aux gens, je ne ferais pas de mal à une mouche, mais disons, que j’aime le laisser penser tout de même. Par contre, un conseil, ne vous mettez pas en travers de mon chemin.

Quel est votre comportement face aux obstacles de la vie ? Rencontrez-vous actuellement des difficultés ?

Depuis le décès de ma mère, j'ai appris à me battre. Je ne suis pas du genre à me laisser abattre et à faire en sorte que les problèmes s'accumulent. Je suis une battante, même si comme tout le monde, j'ai souvent des coups durs, des moments de blues. Le plus gros problème que j'ai en ce moment, c'est sans doute celui d'être enceinte avec un géniteur qui n'assumera pas cet enfant.

(un) Je suis la dernière d’une famille de quatre enfants. Je suis plutôt la princesse de la famille, celle à qui on cède tout et je m’en amuse. J’aime ce côté privilégier d’être la dernière de la famille. Les parents ont plus d’argent à vous consacrer. Permis payer. Voiture offerte pour l’anniversaire. Franchement, je ne vois que des bons cotés à être la dernière d’une famille de quatre enfants. (deux) Maman est décédée il y a quinze ans, ça à laisser un énorme trou dans la famille. Un froid s’est installé, on s’est vite soudé, même si je n’avais que six ans. J’ai très peu de souvenirs de ma mère et c’est parfois difficile de vivre avec ça. Heureusement, Aliyah, l’ainée de la famille, à pris son rôle d’ainée très à cœur. Surtout lorsque papa, colonel, partait en mission, il fallait quelqu’un pour gérer la maison et les trois autres enfants, même si son frère jumeau était en âge de se gérer seul. (trois) Entre frères et sœurs, on est tous soudés. Tous là les uns pour les autres, quelles que soient les circonstances, les problèmes et les obstacles que l’on traverse. Même si on n’est pas d’accord avec une décision prise, on est là pour aider notre prochain. Ça a toujours été comme ça dans la famille. On s’aime tous. On est tous fusionnel. (quatre) Quand Aliyah est parti de Montréal, je l’ai très mal vécue, je lui en ai longtemps voulu, jusqu’à ce qu’elle revienne définitivement dans notre ville natale. J’avais besoin d’elle, alors je lui ai vite pardonné le fait de m’avoir abandonné. C’est comme si j’avais dû vivre un deuxième deuil, alors qu’Aliyah était toujours en vie. Elle a beau être ma grande sœur, elle représente une figure maternelle. Elle a une place très importante dans ma vie. (cinq) Dans la vie, je suis étudiante, pour le moment, je ne suis pas spécialisée, parce que je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. J’aime la mode, mais pas suffisamment pour travailler dedans. J’adore les enfants, mais je ne sais pas si je serais capable de les supporter tout les jours. J’aimerais faire un métier qui rapporte de l’argent, mais je n’aime pas être en cours, je m’ennuie rapidement. Il faudrait que je me pose pour réfléchir ou bien que je saute sur une bonne opportunité. (six) Lors d’une soirée en extra, pour gagner un peu d’argent, j’ai couché avec un homme marié, bon ça, à la limite, je m’en fous, ce n’est pas moi qui risque d’avoir des problèmes si sa femme l’apprend ! Il fait bien ce qu’il veut de son cul et puis, il a été consentant ! Il n’a même pas attendu trop longtemps pour me sauter dessus. On ne sait pas tellement fait désiré lui et moi, même s’il a quarante-huit ans et que j’en ai seulement vingt et un. Il était charmant dans son costume, plutôt séduisant pour son âge, alors pourquoi j’aurais dû résister ? Je suis majeur après tout. (sept) Seul hic, il y a quelques semaines, deux traits, plutôt opaques, se sont révélé sur un test de grossesse. Après trois jours de retard de règle, moi qui suis réglé comme une horloge, j’ai eu un doute. Alors j’ai été en pharmacie, premier positif, j’y suis retourné pour en acheter cinq, parce qu’on n’est jamais réellement sûr. Cinq positifs. Une prise de sang pour confirmer la grossesse. Me voilà dans la merde. (huit) Aujourd’hui, je dois retrouver le géniteur de ce bébé pour lui annoncer qu’il va être papa. Je ne demande pas à ce qu’il soit présent, mais au moins qu’il paye les frais, parce qu’il est hors de question que j’avorte. Bien qu’il faille encore que je l’annonce à ma famille et ça, c’est une autre histoire. Mais malheureusement, le géniteur de ce bébé bloque tout mes appels, ne réponds pas à mes textos, alors je ne vais pas avoir d’autres choix que de me pointer à son boulot ou bien directement chez lui. (neuf) Il y a un an, quand j’ai commencé mes études, j’ai décidé de rejoindre une colocation pour éviter de vivre toute seule dans la demeure familiale. Papa part trop souvent en caserne, même s’il ne part plus en mission, il n’est pas assez présent à la maison. Mais quand il est là, je rentre à la maison pour passer du temps avec lui, sinon, je reste à la colocation avec mes amis. (dix) Pour résumé, aujourd’hui, je suis perdue. Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. Je suis enceinte et je ne sais pas quoi faire de cet enfant qui grandit en moi. Je dois l’annoncer au géniteur. Avouer à ma famille que j’ai couchée avec un homme plus âgé qui m’a foutu en cloque. Je dois assumer beaucoup trop de choses. Je me demande où tout cela va me mener.