Freddy - It may be your birthday, but you are a gift to me.

La garde partagée avait ses bons côtés comme ses mauvais. À commencer par l’anniversaire de Noa que Clara s’était mise en tête d’organiser sans un rond en poche. Elle avait commencé par repéré les bons plans pour les boissons et les sucreries de tout genre. Pour ce qui est du gâteau, elle avait pensé que le faire elle-même était une bonne solution. Une idée farfelue qu’elle avait fini par regretter une fois devant les fourneaux. Elle n’avait jamais fait de gâteaux de sa vie et à l’arrivée des premiers enfants elle avait compris que cette journée ne se passerait pas comme elle avait prévu. Elle stressait également de l’arrivée de Freddy, à qui elle avait proposé de venir pour leur fille. Elle avait aussitôt regretté son invitation. Freddy ? Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui raconter ? Ils ne s’étaient plus réellement parler depuis son retour. Depuis qu’elle avait quitté Jeffe et qu’elle s’était présenté un soir à leur ancien appartement. Trois mois sans nouvelles, ou très peu, uniquement pour parler à leur fille. L’erreur de sa vie, qu’elle continue de payer encore. Elle ignore encore ce qui a bien pu lui traverser l’esprit. Elle avait abandonné sa famille et les conséquences avaient été terrible. Noa avait énormément souffert de son départ. Elle avait également eut du mal avec la période où elle avait été éloigné de son père. Une éternité selon la petite fille. Elle essayait tant bien que mal de se rattraper. Elle ne pouvait pas faire table rase du passé, elle ne pouvait pas supprimer ces trois mois de leurs esprits alors elle se contentait de leur faire plaisir. « Chérie, tu vas ouvrir la porte… » dit-elle, se dirigeant vers la cuisine pour récupérer le gâteau du four. Elle reconnu au loin la voix de Fred, alors que cette dernière se mélangeait à celle de leur fille et d’une dizaine de rire d’enfant ! « PUTAIN DE MERDE !!! » jura t-elle, se précipitant sur le gâteau dans l’espoir de pouvoir le rattraper. « MERDE, MERDE ET MERDE ! » continuait-elle à râler. Pas ça, pas aujourd’hui ! Qu’est-ce qu’elle pouvait être idiote parfois. Elle ne remarqua même pas la silhouette qui venait d’apparaître dans la minuscule cuisine, alors qu’elle réfléchissait à une façon de rattraper son erreur. « C’est pas vrai !!! » dit-elle alors qu’elle finit enfin par voir son ex-fiancé. « J’ai brûler le gâteau… » lui annonça t-elle, lachant violemment la spatule en bois qu’elle avait dans les main. « Noa va tellement m’en vouloir. » soupira-t-elle, trop absorber par ce qui venait de lui arriver pour see rendre compte que c’était à Freddy qu’elle s’adressait.

s’il était passé à autre chose ? bonne question. il ne cessait de se répéter qu’il en avait fini, qu’elle avait tout foiré, que c’était trop tard. mais sa petite fille, la petit noa. celle qui les liait encore, qui l’empêchait vraiment d’oublier celle qu’il avait aimé si fort pendant près d’une dizaine d’année. sa fille n’y était pour rien, néanmoins. elle souffrait des problèmes de papa et maman. elle en avait souffert l’année dernière quand, du jour au lendemain, clara avait disparu. pendant trois mois, maman n’avait pas été là et papa, dans tout ça ? il savait pas où elle était. il était dans un sale état, il s’occupait pratiquement pas d’elle. trois mois à être pratiquement seule, la pauvre petite noa, âgée seulement de six petites années derrière elle. elle fêtait aujourd’hui sa septième année de vie dans ce monde. c’était la semaine de noa, qui avait décidé qu’elle organiserait l’anniversaire de sa fille, quoi qu’il en coûte. elle avait invité freddy, sans qu’il ne sache comment et pourquoi ; il était tout de même content qu’elle lui laisse l’occasion de venir.

arrivé devant la porte, il osait pas. il osait pas toquer, il avait peur de tout, il avait envie de s’enfuir comme clara avait pu fuir avant le mariage. mais il avait pas bougé de la porte. il avait fini par toquer et la porte s’était ouverte sur la jolie petite noa qu’il avait aussitôt pris dans ses bras. sa petite princesse. son ange gardien. elle était le rayon de soleil de sa vie, la raison pour laquelle il s’était relevé, celle qui lui avait ouvert les yeux malgré son jeune âge. et alors qu’elle était encore contre lui, il entendait clara jurer dans la cuisine, à croire que quelque chose d’affreux venait d’arriver. il déposa la petite noa à ses pieds et l’invita à rejoindre ses copains afin de voir ce qu’il n’allait pas. en arrivant dans la cuisine, freddy découvrit que le gâteau qu’elle avait fait avait brûlé. le gâteau qu’elle avait fait juste pour sa petite fille. elle n’attendait que ça. une chanson, un beau gâteau, des cadeaux. mais sans gâteau, ce n’était plus un anniversaire. « heureusement que celui qui est dans ma voiture n’est pas tombé. » dit-il avec un sourire au visage, alors qu’il était adossé au montant de la porte. « sors les bougies, j’arrive, je vais le chercher. » annonça-t-il avant de faire l'aller-retour jusqu’à la voiture pour ramener le gâteau d’anniversaire de noa. il s’agissait d’un simple gâteau au yaourt avec un léger goût de fraise, enrobé entièrement d’un nappage blanc sur lequel était écrit au dessus joyeux anniversaire noa. des bonbons entouraient les lettres manuscrites tandis que freddy venait de déposer le gâteau dans la cuisine. il décida de venir voir constater les dégâts de l’autre gâteau, qui, en effet, était brûlé tout autour. « t’en fais pas, je suis sûr qu’il est encore mangeable. » ajouta-t-il en rigolant. la petite noa avait fait son apparition dans la cuisine. « papa, t’as fait un gâteau comme maman ? je suis sûre que celui de maman va être trop bon ! » demande-t-elle alors qu’elle n’a pas encore vu celui que son père venait de ramener dans la cuisine. le regard de freddy croisa celui, désespéré, de clara. « t’en fais pas, ma puce. j’ai pas ramené de gâteau pour toi, j’ai juste un tout petit peu aidé maman pour finir le gâteau, tu verras. mais par contre, j’ai plein de cadeaux pour ma petite princesse. mais attention ! faut pas voir le gâteau avant, ça va porter malheur ! va t’asseoir, on arrive ! » qu’il lui répondit avant de l’envoyer dans le salon, là où tout le monde attendait le fameux gâteau. « je te laisse t’occuper des bougies ? t’as du feu pour les allumer ? »