| ELIOTT GAUTHIER - what a time {} Dim 17 Fév 2019 - 17:15 |
| eliott gauthier feat jack falahee naissance : gosse né des petits quartiers, sherbrooke gravé sur la carte d'identité. un deux janvier, lendemain de la nouvelle année, tout le champagne dont maman gauthier a été privée. vingt-neuf années sont passées depuis, mais maman ne les a pas suivi.
origines, nationalités : produit canadien dont les origines se font lointaines. on lui a parlé d'angleterre, de norvège, et rien de plus pour faire de lui un enfant du monde.
statut civil, orientation : une solitude confortable, dans laquelle il se complait. autrefois, le gosse a connu quelques histoires sérieuses. dorénavant, il esquive tout mot d'amour qui puisse lui être porté, d'un sourire perplexe dont plusieurs ont été vexés. il n'est plus dans ses projets d'être accompagné, depuis qu'il soupçonne sa vie d'avoir été écourtée. quelques histoires d'un soir lui suffisent, pas même collectionnées, en compagnie d'hommes auprès desquels il s'assure de ne trouver aucune attache.
situation financière : $$$$$$, écrire ici.
occupation : agent du fbi, uc.
régime alimentaire : écrire ici si vous êtes omnivores, pesco-végétariens, végétariens, végétaliens.
allergies : écrire ici.
addictions : la cigarette qui borde les lippes depuis bientôt une dizaine d'années. toujours pas prêt à arrêter.
à montréal depuis : quinze années de comptées depuis l'emménagement. pseudo / prénom écrire ici ton âge écrire ici ta région ou pays écrire ici grâce à qui ou quoi tu nous as connu personnage inventé ou pré-lien de @"prénom nom" onetwoméfiant, protecteur, franc, secret, borné, impatient, retardataire, loyal, sarcastique, taquin, terre-à-terre, souriant, je-m'en-foutiste, bosseur, débrouillard, charmant (surtout quand il a un service à demander), affirmé, moqueur, bordélique, maladroit, pro des fausses excuses, agressif, bon menteur, attentif, capricieux, esprit de contradiction et contradictoire, bienveillant. Quel est votre comportement face aux obstacles de la vie ? Rencontrez-vous actuellement des difficultés ? Écrire ici en développant un minimum, cela nous aidera à comprendre votre personnage et si le groupe choisi est le plus cohérent. (un) gauthier au compte de trois. il y a la mère, tout d’abord. fleuriste, un peu clichée avec ses habits aussi fleuris que sa boutique. le père qui tient un commerce tout près, vole un baiser à sa femme sur le chemin du retour. il finissait toujours plus tôt qu’elle. puis il y a le gosse qu’on récupère à l’école, en passant par le parc jacques-cartier. une petite famille plutôt tranquille, plutôt sans histoire. jusqu’à ce que la douzième bougie du gosse soit soufflée. des premiers changements de comportement se sont manifestés chez sa mère. au début, rien d’important. puis il y a eu des sautes d’humeur, sur lesquelles son père a fermé les yeux. trop amoureux. plutôt que s’en inquiéter, il s’est montré des plus attentifs aux souhaits de sa femme, qui pourraient peut-être l’aider à se sentir mieux. l’un d’eux était de déménager. du changement, hors de sherbrooke et ses jolis paysages. elle y a préféré montréal. ce fut donc cette ville, sans hésiter. (deux) eliott entrait tout juste en secondaire lors de l’emménagement. un nouvel établissement, de nouvelles têtes auxquelles il n’a pas eu trop de mal à s’adapter. au contraire, il s’y est plu, s’est entouré. un groupe d’amis de trouvé, il était simplement un des adolescents dans la masse, vivant au fil des années ses premières expériences. premières soirées, premières conneries, premières fumettes. rien de trop extravagant, pour autant. (trois) malgré ces changements, sa mère n’allait pas bien mieux. au fil des mois, elle développait quelques tics, de plus en plus visibles. le plus jeune gauthier le remarquait, demandait toujours si ça allait. sa mère hochait simplement la tête, dans un silence pesant. alors eliott, bien que sceptique, abdiquait, d’un regard jeté vers le père de famille. il ne croisait pour autant jamais son regard, comme si ces bribes de discussion ne l’atteignaient pas. plus tard, il l’a appris. on appelle ça le déni. (quatre) l’anniversaire de ses quinze ans est une date dont il se souvient tout particulièrement. une simple célébration à la maison, avec le groupe d’amis habituel. le gosse avait bien tenté de négocier une soirée, mais son âge jugé encore trop jeune lui avait fait défaut. rien de bien grave. sa mère avait préparé le repas, son gâteau favori. ça lui convenait. alors, lorsqu’elle s’est approchée de la table, la pâtisserie contre ses paumes, le môme a esquissé un sourire. fané, en un instant. un geste brusque, inexpliqué, et le gâteau qui s’est écrasé sur le carrelage sous les regards hébétés. un lourd silence s’est installé. chacun avait le regard fixé la nourriture gâchée, mais eliott, lui, avait ses opales accrochées au visage figé de sa mère. son père a réagi le premier, cherchant à rassurer son épouse. comme quoi ça arrivait, qu’il allait en chercher un nouveau chez le pâtissier. elle s’en est pris à lui. des hurlements qui ont jailli, inattendus. une porte claquée. et tous les regards portés sur lui, encore jeune eliott, qui n’avait pas détaché le sien du vide qu’avait laissé sa mère. (cinq) sa mère était à fleur de peau. personne ne voulait la brusquer, tout le monde oubliait cet incident. tout le monde, même elle. eliott, les jours suivants, était un peu éteint, mais ne disait rien. au départ, aucun de ses amis n’osait aborder le sujet. son meilleur ami, lui, l’a fait. ils en ont un peu parlé, à une table d’un mcdo. et eliott, il a émis un doute. eliott, il s’est demandé si sa mère se droguait. alors en rentrant, le soir, il a attendu que ses parents soient assis devant le téléviseur pour aller dans leur chambre. il a fouillé. dans les tiroirs, dans son sac, sous le matelas. mais il n’a rien trouvé. (six) son attirance pour les hommes a été tue jusqu’à ses dix-sept ans. celui qu’on renomme souvent le premier, il l’a bêtement connu en soirée. cinq, ou peut-être six personnes attendaient à l’étage, devant la porte des seules toilettes de la baraque. son meilleur ami y vomissait, avec au fond de sa poche les clés qu’on leur avait filé pour dormir dans l’appartement d’un ami, à une rue d’ici. il attendait, à moitié avachi contre le mur du couloir, lorsque leurs yeux se sont croisés, au départ un peu par hasard. seulement le contact a duré. un premier amour né sous le son mélodieux de son ami régurgitant. (sept) il l’a profondément aimé, le môme. ce genre d’histoire qu’on ne prend pas trop au sérieux, elle a compté. tout d’abord discrets, à ne pas vouloir s’ébruiter. les semaines sont ainsi passées, entre les baisers volés et les soirées improvisées sur le toit de la baraque des gauthier. des discussions qui duraient des heures, des rires qui s’échappaient. l’autre gosse l’a aidé à s’assumer, sans le pousser. le couple officialisé d’abord auprès des amis, une annonce qui s’est plutôt bien déroulée. puis les mois sont passés. tout le monde savait. tout le monde, sauf le père et la mère gauthier, quand c’est pourtant sur leur toit que les conversations s’éternisaient, que les baisers se multipliaient dans des rires étouffés. bientôt les dix-huit ans qui allaient sonner, la clope contre les lippes, eliott c’est presque un an après qu’il s’est décidé. il est rentré, alors que le premier amour filait. ce soir-là, il l’a annoncé. il est gay. son père n’avait pas l’air de trop savoir quoi dire. malaise palpable. sa mère, elle, n’a rien dit. ça faisait déjà quelques semaines que les mots lui manquaient. elle s’est juste avancée, sous le regard suspicieux de son fils. ses réactions, il n’arrivait plus à les prédire. et celle-là non plus, il n’avait pas su. une étreinte. brusque et pourtant douce, sans un mot. mais eliott, ça lui a suffit. à vrai dire, c’est tout ce qu’il lui fallait. (huit) de nouveaux mois de passés, et l’état de sa mère qui empirait. eliott observait, avait le cœur serré de constater que tout se dégradait. son autonomie semblait chaque jour diminuer, et la parole qui semblait lui échapper. le gosse lui-même a fini par le dire à son père. maman avait besoin d’aide. alors le père, désarmé, a finalement abdiqué. par amour, cette fois aussi. pour sa femme, et pour son fils, pour qui le spectacle devenait bien trop cruel. le verdict est tombé. maladie de huntington. dégénérescence neurologique incurable. maman condamnée, et le monde qui semblait s’écrouler. le stade était avancé. suffisamment pour qu’elle soit retirée à la petite famille, pour la confier à une aide spécialisée. plus que deux gauthier, et une chance sur deux pour le gosse de contracter à son tour la maladie. les deux hommes qui peinaient à encaisser, dans le silence de leur maison vidée. assis chacun d’un côté de la table, eliott se rappelle même la façon dont il se triturait nerveusement les doigts. sans aucun doute le pire jour de sa vie. (neuf) il a réfléchi, eliott. beaucoup. libre de choisir ce qu’il ferait, il l’a fait. il a choisi l’ignorance, le doute qui pouvait ronger parce qu’il savait qu’une confirmation, elle, le tuerait. il a choisi de ne pas passer le test pré-symptomatique, et de ne pas savoir s’il avait hérité de cette maladie. (dix) son couple n’a pas tenu face à cette épreuve, ajoutée à la distance instaurée par leurs projets universitaires. depuis des années, son orientation professionnelle était toute dirigée vers le domaine policier. attrait particulier pour l’enquête, le gosse a étudié la criminologie, s’est pris de passion pour l’analyse comportementale. l’ambition a enflé, jusqu’à viser le fbi auquel il a postulé, quelques années après sa remise de diplôme. candidature acceptée, la virginie de gagnée pour une session de formation. et le gosse s’est révélé. talent tout particulier pour l’analyse et le maniement d’arme, qui lui aura permis d’achever ces six mois sur une réussite. devenu agent du fbi, le gosse s'investit dorénavant pleinement dans cette nouvelle vie.
(onze) sa mère est finalement décédée suite aux complications engendrées par sa maladie, il y a deux ans. (douze) malgré ses premiers airs nonchalants, voire insolents, il s'avère très impliqué dans son travail. si les retards à son compte ne sont pas si rares, il répondra néanmoins toujours présent, qu'importe le contexte. (treize) il porte bien plus d'intérêt aux personnes qui l'entourent qu'il n'y paraît. le genre de gosse qui retient la date d'anniversaire de ta mère et le prénom de ton chien décédé il y a de ça quatre années alors qu'il ne semblait même pas écouter. le genre qui remarque que le sourire a fané une fraction de seconde sur ton visage, alors que c'est à peine si vous vous connaissez. (quatorze) il ne déteste pas les enfants. en revanche, il est très peu adroit avec ceux en bas âge. sa simple présence semble pouvoir les faire pleurer. (quinze) il cuisine aussi bien qu'un gosse de quatorze ans, d'où son affection toute particulière pour les commandes à domicile.
Dernière édition par Eliott Gauthier le Dim 17 Fév 2019 - 18:38, édité 3 fois |
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Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: ELIOTT GAUTHIER - what a time {} Dim 17 Fév 2019 - 17:34 |
| ce mec est vraiment canon , j'avoue que c'est un peu vide par ici, vite remplis nous ça Bienvenue ici mon petit, j'espère que tu te plairas parmi nous. Je te réserve Jack pour cinq jours, hésite pas en cas de besoin surtout ! |
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