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| TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mar 19 Fév 2019 - 23:03 |
| TobiaLarose feat Aaron Taylor-Johnson naissance : 22 décembre - 31 ans.
origines, nationalités : Canadien. Tout du moins, il présume. Si les racines sont nécessaires pour se construire, il préfère ignorer les siennes... ce qu'il en voit ne lui convient pas.
statut civil, orientation : Célibataire, hétérosexuel
situation financière : $$$$$$. Il est pompier, pas médecin ni avocat. S'il avait eu le choix, il se serait tourné vers les métiers plus littéraires d'ailleurs. Rien qui rapporte vraiment. A croire que la monnaie est une pxte qui n'épouse jamais les pauvres.
occupation : Pompier. Il y est arrivé un peu par hasard. Il s'est retrouvé à la caserne dans son adolescence alors qu'il avait commis un délit mineur. Il devait y prester des heures d'intérêt général. Et, à sa grande surprise, l'équipe ne l'a pas jugée. Il y a trouvé une autre "famille" plus stable, prêt à le soutenir. Il a donc décidé de s'inscrire à l'académie. Il a passé brillamment les tests et, aujourd'hui, il espère atteindre le grade de lieutenant.
régime alimentaire : son seul régime : mange ce qu'il y a. Quand on est pas sûr d'avoir de quoi dîner sur la table, on ne fait pas la fine bouche. Au contraire, on s'assure que les plus jeunes puissent manger à leur faim, quitte à s'affamer soi-même
allergies : Aucune allergie particulière.
addictions : Alcool en sortie. Drogue à l'occasion. Fumeur régulier. Rien d'alarmant, si ce n'est son amour pour les femmes. Il ne sait pas se caser, se stabiliser, parce qu'il les aime trop que pour parvenir à choisir. A moins qu'il n'ait, tout simplement, pas trouver la bonne, celle qui acceptera celui qu'il est et le marasme qu'est sa vie familiale.
à montréal depuis : Toujours VEE 30 Belgique Bazaart personnage inventé ou pré-lien de @Vicky Larose onetwoDevoué - Il s'investit pour les autres. Il s'investit pour sa famille et ses plus chers amis. L'idée d'être considéré comme un lâcher, un pauvre type, un gars sur qui on ne peut compte, ça le rend malade. Il donnerait donc sa chemise pour ceux qu'il aime. Il n'y a qu'en amour qu'il est plus réservé, faute à ses parents qui n'ont jamais su être des modèles probants. Pour lui, l'amour ne peut que s'achever dans les cris, les larmes et avec des dommages collatéraux qui n'en valent pas la peine. Alors, il collectionne les amourettes qui se termine toujours de la même manière : l'infidélité. Susceptible Il ne supporte pas qu'on le remette en question ou qu'on dise du mal de ses proches. Il monte immédiatement au créneau, ce qui le rend un soupçon bagarreur, mais jamais par plaisir ou par caprice. Positif Il ne broie jamais du noir. Il essaie de toujours de voir le côté positif de chaque situation. Obligation engendrée par la situation. Il n'avait pas besoin d'une dépression. Débrouillard C'est un touche à tout. Il sait faire les travaux dans une maison, changer un pneu ou autre... tant que ça rapporte, il peut tout faire et tout apprendre. Curieux Il veut tout savoir... toujours. Il en est presque pénible. Quel est votre comportement face aux obstacles de la vie ? Rencontrez-vous actuellement des difficultés ? Je me pose et je réfléchis. J’exprime ma colère dans le sport, mais je ne prends aucune décision hâtive. Être soupe au lait n’est pas synonyme d’impulsivité. Je ne le suis pas. J’attrape le problème à bras le corps après l’avoir attiré à moi comme un Torero avec son taureau. Je cherche également ce que cette nouvelle emmerde pourrait m’apporter. J’y tiens. Voir le bon côté des choses, relativiser, c’est ce qui aide à tenir, surtout que je ne peux pas tomber. Ils ont besoin de moi. (un) " « J’ai peur… » me chuchota-t-elle, recroquevillée dans mon lit, ses pieds gelés collés aux miens, bien plus chauds. J’étais un véritable radiateur, faute au stress, faute aux cris qui provenaient du salon. Mon père, ivre, accablait sa femme de reproches. Elle, elle se défendait comme elle pouvait, mais elle était épuisée. Ses boulots la tuaient. Je craignais qu’elle en crève d’ailleurs. Alors, que dire à Vicky pour la rassurer ? J’étais comme elle : mortifié. La différence, c’est que je ne m’autorisais pas à l’exprimer comme elle. « Faut pas. C’est juste une dispute. » Une de plus. « Ils vont se calmer, comme toujours. » J’étais tenté de le lui promettre, mais j’avais un mauvais pressentiment moi aussi. D’aucuns de nos parents ne tenaient son rôle à la perfection - à trop bosser pour nous faire manger, la figure maternelle de la maison était toujours absente - mais ils étaient les nôtres et, à cette époque, je les aimais. Aujourd’hui, je les hais au plus haut point. « Tiens, écoute, je vais te faire écouter quelque chose. » Je glissai les écouteurs sur ses oreilles et j’augmentai le volume à son maximum. Vicky sourit et je me détendis à mon tour…. Je ne me souviens plus comment cette histoire se termina, mais quelle importance ? Ces scènes n’étaient qu’un éternel recommencement et découlaient presque toujours sur une grossesse. Une de plus." (deux) " « Qu’est-ce qui t’a pris, bon sang ? » Vicky me fusillait du regard tandis qu’un flic venait de me déposer devant la porte de la maison vide d’adultes majeurs et vaccinés. Maman est internée. Papa cuve quelque part dans Montréal. Vicky et moi enchaînons les petits boulots pour ramener du fric à la maison, histoire de manger, de payer les factures. Ces responsabilités, elles me fatiguaient. Vicky les gère mieux que moi. J’aide, comme je peux, mais je ne suis pas le pilier qui tient le pot droit. Non. Je suis celui qui s’assure que Vicky ne flanche pas. C’était le rôle que je m’étais alloué et, cette fois, j’avais lamentablement échoué pour une virée entre potes, une idée à la con, un accident de voiture qui causa des dommages à un bâtiment appartenant à la ville. « Je sais pas… » répondis-je penaud, tête baissée, ce qui était plutôt rare. Ma relation avec ma jumelle avait toujours été équilibrée. « Je vais assumer… » assurais-je pour l’apaiser un peu. Nous n’avions pas les moyens ni de rembourser la ville ni de m’offrir un avocat digne de ce nom. J’écopai de travaux d’intérêt général. Ce fut la meilleure expérience de toute ma vie." (trois) " « Hey, gamin… » me héla de son bureau le capitaine de la caserne. « Viens, je voudrais causer avec toi deux minutes. » ça ne m’arrangeait pas. Ma sœur m’attendait pour préparer le souper pendant qu’elle lavait les gamins. « Sois pas timide. Viens. » Je m’approchai, d’abord hésitant, puis plus franc en m’asseyant dans le siège tout désigné par mon supérieur. « ça fait trois gardes que tu es là et tout le monde n’est qu’éloge à ton égard. » J’esquissais un sourire, heureux d’être valorisé par un homme que je tenais en respect. Ils sont si rares. « Tu as pas l’air d’un sale gosse irrécupérable. Tu as l’air de quelqu’un de bien, qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Je lui racontai ma situation familiale, le poids qui pesait sur mes épaules au quotidien, ma rage de ne pas pouvoir faire plus, ma colère envers mes géniteurs, mon sentiment d’abandon. Lui, il me regarda droit dans les y eux, sans faillir et sans piper le moindre mot, le temps que nous digérions mes révélations. « Tiens, tu devrais venir avec moi. ça pourrait te faire du bien. » Une carte, celle d’un club de boxe… Je m’y suis inscrit, le capitaine payant pour moi et j’y suis allé, souvent, très souvent, aussi souvent que nécessaire." (quatre) " Cigarette au bec, mes notes de cours à la main, j’étudiais, assis sur le proche, quand la voisine me surprit d’une claque derrière la tête. « Et alors, l’intello, tu révises au lieu de faire la fête ? » A l’intérieur de mon modeste foyer, la fête battait son plein : anniversaire de Cissy. « Putain, ne me refais plus ça, tu m’as fait flipper, j’en ai paumé ma clope » pestais-je en ramassant mon mégot et en l’époussetant. « ça coute cher ces saloperies. » Olivia rit aux éclats et je la trouvai magnifique. « Bientôt, tu n’auras plus besoin de te soucier des problèmes d’argent, tu auras un vrai job. Officier pompier Larose. » Elle bomba le torse, comme si elle était directement concernée par ma réussite et ce fut à mon tour de sourire largement. « Encore faut-il que je parvienne à terminer d’étudier ce putain de syllabus. » « Ton vocabulaire, Toby. » reprit-elle en s’installant à mes côtés. « Je suis sûre tu vas cartonner. C’est ce que tu veux faire, pompier, et tu obtiens toujours ce que tu veux. » Ce n’était plus vrai que faux. Elle, elle demeurait une espèce de rêve inabordable. « Sauf toi. » répliquais-je du tac au tac. Ces joues s’empourprèrent et j’en fus satisfait. « Tu es pas assez beau pour moi. » Mensonge éhonté derrière lequel elle se cache à chaque fois que je la taquine sur le sujet. Dans le fond, je n’avais jamais tenté. Je redoutais qu’elle perde toute forme d’intérêt si elle finissait dans mon lit. Or, j’aimais l’apprécier plus que tout autre, avoir pour elle un respect incommensurable. « Tu vas te barrer après ? » s’enquit-elle l’air désolé. « Me barrer où ? Pour faire quoi ? » « Te prendre un appart à toi, dans un quartier moins paumé. » Il en était hors de question. « Pas tant qu’ils auront besoin de moi. » Ce qui sous-entendait que je serais somme toute le dernier à quitter la baraque. Peut-être même ne le ferais-je jamais. Elle afficha une moue soulagée et m’invita lourdement à rentrer avec elle, histoire de m’amuser un peu. Je m’exécutai tandis que Vicky et son sens du timing parfait m’adressait de grands signes à travers la fenêtre. C’était l’heure de souffler les bougies. " (cinq) "« C’est vrai ce qu’on dit ? » me chuchotait à l’oreille la belle blonde accrochée à mon cou. Plus tôt, elle s’était assise sur mes genoux, naturellement, m’envoyant le message peu subtil qu’elle serait à moi avant la fin de l’après-midi. Elle me grisait, elle me rendait complètement dingue, et j’étais déjà tout prêt à l’emmener dans les toilettes du bar que je fréquente trop souvent. Elle pourrait vérifier, sous mon invitation, si les rumeurs sont fondées ou non. Je lui adressai donc un sourire coquin, elle répondit par un baiser et, tandis que je m’apprête à nous lever tous deux de la chaise en rotin, je suis dérangé de la plus désagréable manière qui soit : une claque dans le dos. Le patron qui, de son regard meurtrier, me rappelle que je suis pas dans un bordel. « Si tu veux la baiser » proteste-t-il. « Tu vas ailleurs. Ce n’est pas un bordel ici. Dégage, et par la même occasion, ramène ton père. Il est en train de cuver devant la porte, ça fait fuir les clients. » Dieu qu’il me gonflait. D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours eu le chic pour me gâcher la vie. À croire qu’il était programmé pour me casser les couilles, me pourrir la vie. De guerre lasse, je soupirai et repoussai l’inconnue et sa déception. Je ne lui laissais pas trois secondes pour réclamer mon numéro de téléphone. La naïve. Je coucherais avec elle, une fois, après qu’elle m’ait appelé, peut-être deux… au terme, elle serait remisée au placard, comme beaucoup d’autres. « Vas-y, lève-toi. » hurlais-je à mon père en lui filant quelques coups de pied pour le secouer. « Allez, je te dis, bouge-toi. » Aucune autre réaction qu’un grognement. Alors, je le tirai par le bras sur cinq cent mètres, loin de l’entrée de mon lieu de détente favori avant de rentrer chez moi !" (six)" « Alors, gamin, pas trop stressé pour ton premier jour ? » Je fis mine de gérer la situation avec aisance et sérénité. En réalité, je balisais. Et si je faisais une erreur ? Si je mettais l’un ou l’autre de mes collègues en danger par inadvertance ? Oui, je flippais, mais je n’aurais jamais osé l’avouer. Je préférais me concentrer sur mes émotions positives : la joie. J’étais heureux d’être là, heureux d’être à la caserne, heureux d’avoir atteint mon but. « Allez, viens, on t’a préparé une petite surprise. » Des ballons, un gâteau, un repas succulent et une banderole. La déco ressemblait, à peu de choses près, à la soirée que ma propre famille m’avait organisée. « Waouh…. Vous réservez ce genre de traitement à tous les nouveaux ? » Ils hochèrent négativement de la tête, m’accrochèrent par les épaules et par le bras. « Non !! Mais, toi, c’est un cas à part, ça fait un bout de temps qu’on t’attend, Larose.» Moi aussi, je l’attendais, ce jour. Le jour où je deviendrais un membre effectif de cette autre famille de parents différents, mais qui ont les uns les autres une profonde confiance. " (sept) " « Je vais aller lui casser la gueule… tout de suite. » hurlais-je fou de rage. Cette impulsivité ne me ressemblait pas, mais combien de fois n’avais-je pas trouvé Olivia le regard vide et cerné du mauve d’un œil au beurre noir, le corps rempli d’ecchymose… Cette fois, c’était trop pour moi. Lui casser la gueule me serait salutaire, parce que cette voisine un peu plus jeune que moi, que j’ai vu grandir, que j’ai désiré, que j’ai laissé m’échapper pour son bien, elle compte pour moi. Pas comme une sœur. Non. C’est bien plus compliqué, même si je refuse de l’admettre. « Je t’en supplie, Toby n’y va pas. Tu ne peux pas… Je ne… » me supplia-t-elle en s’accrochant à mon torse. « Je t’en supplie, n’y va pas, reste avec moi. » Elle me jeta un regard désespéré et je ne sus comment réagir. J’entourai sa frêle silhouette de mes bras et, tandis qu’elle pleurait à chaudes larmes, j’embrassai son front, caressant ses cheveux en geste tendre. « C’est bon. Je vais rester là. Je vais rester avec toi. » Elle dormit à la maison, près de moi, ce qui me valut les regard suspicieux et intéressé de Vicky lorsque je descendis en caleçon dans la cuisine. « Olivia, vraiment… » Elle insinuait : c’est notre amie, depuis toujours, quasiment un membre de la famille, déconne pas, Toby. Elle ne l’exprimait pas en ses termes, mais je la connaissais si bien qu’elle n’avait pas besoin de mots. « Non, Vic. Pas ça. Il ne s’est rien passé. Rien du tout. » Je levai la main droite et jurai de tout mon cœur. Je lui racontai ce qui s’était passé. Elle monta auprès d’elle. Elle n’avait pas la vie facile, Olivia. Casée à un type qui lui casse la gueule pour un oui, pour un non, et qu’elle ne prétend pas quitter… quel pouvait a-t-il donc sur elle pour qu’elle en soit arrivée là ? " (huit) "" « Putain, mais tu veux bien décrocher. ça fait quatre fois qu’il sonne… et elle a déjà laissé des messages en larmes. Elle veut te parler à tout prix, elle veut comprendre pourquoi tu la largues. J’en ai ma claque de toutes ces pouffiasses que tu sautes, mais que tu sais pas dégager clairement. » beugla Cissy en me lançant mon portable. Il atterrit sur ma tête douloureuse. J’étais malade. Fièvre, nez qui coule, mal à la gorge, courbatures. Mes ex étaient le cadet de mes soucis. « Poupée, s’il te plait, ne crie pas comme ça. Apporte moi plutôt un cachet pour faire tomber la fièvre… » Je lui jetai un regard humide et suppliant, mais elle était trop furieuse que pour accéder à ma requête. « Dans ce cas, tu vas m’expliquer comment tu connais le contenu de mon message. Tu as piraté ma boîte encore ? » Elle se renfrogna, mais ne démentit pas. J’étais l’objet de ses expérimentations, car je n’avais pas grand-chose à lui cacher. Mais, c’était avant que ces techniques frauduleuses ne soient au point. « On avait dit que c’était terminé, il me semble. » « Ne change pas de sujet, Larose. Je ne suis pas ta secrétaire et encore moins ta servante. Démerde-toi tout seul. » Mon téléphone vibra à nouveau sur mon lit. Le numéro était explicite. C’était Laura, la pauvre fille qui me servit de plan cul pendant trois mois et dont je m’étais lassé, comme d’habitude. « Gère ça pour moi, s’il te plait. Je lui ai déjà dit dans toutes les langues, elle comprend pas. Fais-toi passer pour ma copine cette fois. Enfin, je sais pas, improvise. Dis que je suis mort. » Elle soupira et négocia un ordinateur dès que j’aurais les moyens. Deal accepted. Elle se débarrassa donc de la collante et attristée ingénue avec ruse. Rien d’étonnant, elle est intelligente, Cissy. Elle était maligne et rusée comme un renard. Elle ne possède cependant aucun don de voyance, sans quoi, en inventant la triste histoire de son frère mort et bientôt enterré, elle ne s’imaginait pas que Laura la croirait au point de nous envoyer une gerbe de fleurs. « Tu crois qu’on peut la revendre à l’entrée d’un cimetière ? ça nous ferait un peu de thunes. » plaisanta-t-elle deux jours plus tard, à l’heure de la réception du colis, à l’heure du dîner. (neuf) « Tu es sûr que tu veux pas nous accompagner à l’anniversaire d’Andy » insista mes collègues, surpris par mon refus. L’idée de sortir avec eux ne me déplaisait pas. En revanche, partager un verre avec mon ex me dérangeait savamment. Elle et moi n’avions pas vécu une amourette, mais une relation suivie de six mois. C’est long six mois. C’était la première fois que j’entretenais ce type d’histoire avec une femme. Malheureusement, les raisons étaient fallacieuses. Le mariage d’Olivia me déchira le cœur quoique je refusais de l’admettre. Pour m’aider à dénier mes émotions, je noyai mon chagrin – que j’ignorais savamment – dans les bras de la secouriste de mon unité. C’était stupide évidemment. Sauf qu’elle était là, devant moi, la bouche en cœur, son corps délicieux tendu vers le mien. Elle était magnifique, tentante, et j’ai succombé, me servant d’elle comme d’un pansement que je déchirai sèchement dès lors que ma voisine se réfugia dans la chambre. Son mari l’avait cognée, encore, et si notre lien demeurait platonique et mensonger – pour son enfoiré de type qui se saoule après l’avoir cognée, elle pleurait dans les jupes de ma sœur – j’eus à nouveau l’espoir qu’elle ouvre les yeux, qu’elle le quitte, qu’elle le dégage de la maison de sa mère. Dans le fond, c’était étonnant qu’il ne se méfie pas davantage de moi. J’étais un gars dangereux si je le décidais. Il me voyait comme un idiot et ça m’arrangeait bien. Qu’il soit bête me convenait parfaitement, sauf ce soir-là, ce soir où je déclinai une dernière fois l’invitation de mes amis pour rentrer chez moi, ce soir où je trouvai devant ma porte une Olivia se balançant d’un pied sur l’autre. Elle était mal à l’aise. « Salut beau gosse » susurra-t-elle en jetant des regards frénétiques vers la voiture. Je me tournai à mon tour et je compris l’enjeu de sa visite. Le véhicule était plein à craquer. Elle partait. « Non ! Non, Oli, fais pas ça. » Mon ton respirait la colère. « Tu as déjà compris…. » Le sien débordait d’émotions et l’envie de la séquestrer dans ma maison, de me munir d’un couteau et d’égorger son geôlier me traversa l’esprit. « Il va finir par te tuer, tu le sais ça ? Il n’est qu’un fils de pxte. Comment peux-tu aimer un homme pareil ? » Elle haussa les épaules et revins sur sa remarque précédente dans une tentative d’humour ratée. « Vous partez où ? » Elle n’en savait rien « Mais, ça n’a pas vraiment d’importance. Souhaite-moi d’être heureuse et de faire un bon voyage, tu veux ? » « Heureuse ? » Je m’agitais sur le porche et un coup de klaxon retentit. « Tu aurais pu être heureuse avec n’importe qui, même avec moi… » Elle demeura abasourdie par cette révélation dont je ne saisissais pas le sens. « Tobia… » Ses yeux s’empirent de larmes et je décidai de mettre un terme à ce supplice. Rien ne la retiendrait. C’était trop tard de toute façon. « Sois heureuse, Olivia, et fais bon voyage. » Je conclus en ouvrant ma porte et en la refermant aussi vite que possible sur mes regrets. "(dix)" En vrac: il boit son café noir - il déteste avoir les mains collantes - Il se précipite sur le téléphone dès qu'il sonne - il commence ses journées par un jogging - il adore lire et il lit beaucoup d'ailleurs. Ceci étant, il ne conserve pas les bouquins, faute de place. ll les abandonne en espérant qu'ils trouveront acquéreur.
Dernière édition par Tobia Larose le Sam 23 Fév 2019 - 14:45, édité 15 fois |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mar 19 Fév 2019 - 23:09 |
| han un des frères qui se ramène bienvenue ici et amuse-toi bien. |
| Avaleen O'Higginsje fuis pour mieux survivre. Messages : 1287
pseudo : blood eagle, aurélie.
absent(e) jusqu'au : 13/08/2019
faceclaim : spf (c)tennessee
âge : vingt-neuf ans.
occupation : effrayée par tout ce qui est permanent, elle vagabonde d'un job à un autre. barmaid au austen's, combien de temps tiendra-t-elle ?
statut civil : les relations se succèdent sans pour autant éveiller l'envie de quelque chose de plus concret. oiseau volatil qui se laisse porter, le célibat trouve parfaitement sa place.
intervention pnj : j'accepte mais modérément.
AVALEEN O'HIGGINS
/ RÉSUMÉ DU PERSONNAGE /
✶ ✶ Ava, c'est un oiseau volatil. Celui qui se laisse porter par le vent sans réellement connaître sa destination. Une fille qui passe plus à passer du coq à l'âne que de réfléchir clairement à ce qu'elle va faire de sa vie. Attentive à ses envies, elle profite de chaque instant et de chaque moment, réalisant ce qu'elle souhaite quand elle le souhaite et bien sûr, dans la mesure du possible. Elle n'est pas capricieuse, loin de là. Avaleen vient d'une famille tout à fait modeste envers qui elle a rapidement pris son indépendance. Attachée au fait qu'elle ne doit rien à personne, Avaleen a toujours su se débrouiller par ses propres moyens. Mais le caractère instable de la demoiselle l'empêche de tenir un boulot plus de six mois. Se lassant très vite des choses, elle a besoin de mouvement et de renouveau. C'est peut être pour cela d'ailleurs qu'elle ne tient jamais une relation amoureuse, vous vous en doutez bien. Les hommes, tout comme les femmes, avec qui elle partage un moment unique de plaisir et de charme, ne gardent pas longtemps la demoiselle. A vrai dire, elle tient plus que toute chose à son indépendance. Tout ce qui semble s’apparenter à quelque chose d'indéterminé l'angoisse tellement qu'elle se sent enfermée dans une prison. Alors la demoiselle fuit aussi vite qu'elle est arrivée. Mais la trentaine approchant à grand pas, tout son entourage l'encourage à se stabiliser mais son caractère fort provoque des étincelles. Et quand le mariage de sa meilleure amie est annoncé, voilà qu'elle a prend conscience qu'elle a peut être raté quelque chose.
| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 10:38 |
| AARON C'est un excellent choix d'avatar + prélien, je suis une fan de la familia BIENVENUE PARMI NOUS EN TOUT CAS Et bon courage pour la rédaction de ta fiche Je te réserve le monsieur pour cinq jours ! |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 12:51 |
| Bienvenue parmi nous courage pour ta fichette |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 12:51 |
| Bienvenue chez toi Bon courage pour ta fichette et en cas de besoin, n'hésites pas |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 13:51 |
| Bienvenue parmi nous mon beau, j'espère que tu te plairas ici Hésite pas en cas de besoin Par contre, tu as oublié de mettre ton avatar dans la description du sujet, je te laisse l'ajouter s'il te plait . |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 14:09 |
| le frangiiiin ! t'es beau. bienvenue ici ! |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 17:38 |
| bienvenue sur le forum ! j'adore ce mec aux allures bad boy mais qui aurait préféré être littéraire. ça annonce plein de bonnes choses |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 19:06 |
| le grand frère ! |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 21:02 |
| trop trop bon choix bienvenue parmi nous |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 21:05 |
| bienvenue par ici, ça promet tout ça |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 21:52 |
| Bienvenue officiellement |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 21:57 |
| le frangin canon, et pompier, si c'est pas la classe tout ça. bienvenue parmi nous, j'ai hâte d'en découvrir plus |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Mer 20 Fév 2019 - 22:47 |
| bienvenue |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust {} Jeu 21 Fév 2019 - 10:15 |
| Bienvenue :heart bon courage pour ta fiche si tu as des questions, n'hésite surtout pas |
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| Re: TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust |
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| TOBIA LAROSE ▬ Faith & trust |
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