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 on se blesserait même avec zéro mots (w/loevan)

BREATH OF DESTINY :: chapitre trois / dublin, irlande. :: stephengreen's :: home sweet home
Theia Young
je me morfond, puis je me bats.
Theia Young
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pseudo : olympienne, audrey.
faceclaim : emma watson (c) loudsilence.
âge : trente années tout juste entamées.
occupation : assistante juridique, un métier qu'elle exerce par passion depuis plusieurs années.
statut civil : mariée, elle sait pourtant que le coeur de son mari est épris d’une autre et son mariage voué à l’échec. pourtant, elle essaye tant bien que mal de maintenir les apparences, pour arthur et nomi.
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on se blesserait même avec zéro mots (w/loevan)
{} Mar 9 Juil 2019 - 21:33





I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

La petite demoiselle tourne, tourne, tourne, sa robe chamarrée tournoie autour d’elle au rythme de ses mouvements et de ses rires. Le propre sourire de sa mère qui l’observe, assise sur un banc, un livre à la main. Elle quitte une seconde la demoiselle du regard pour baisser les yeux vers sa montre ; il va bientôt être trois heures, et l’heure d’aller rechercher Arthur à l’école, Nomi avait eu fini à midi et sa mère s’était dépêchée d’aller la rechercher, comme à chaque fois. Theia aimait ses enfants, ils étaient tout pour elle, et ce n’était pas son métier qui allait l’empêcher d’aller les chercher à l’école, ou de passer du temps avec eux. Son mariage avait beau battre de l’aile, sa famille tomber en morceau, elle serait toujours la mère d’Arthur et Nomi, personne ne pourrait lui enlever ça. Nomi court depuis une petite demi-heure, arpentant la plaine de jeux d’un bout à l’autre sans jamais se départir de son joli sourire. Et elle observe, comme un ralenti, sa petite fille tomber, désarticulée comme une poupée de chiffon. Le cri qui s’échappe de sa gorge lui semble lointain, alors qu’elle se lève en courant, prenant sa fille dans ses bras quand d’autres parents se rassemblent. « Nomi, ma chérie ! » Un quart de seconde d’inattention, Nomi était tombée, son pied avait glissé de l’échelle, sa tête avait cogné et elle avait le front ouvert, les larmes qui montent dans les yeux de l’enfant, le sang qui coule le long de sa tempe. Theia ne réfléchit pas deux secondes, elle prend le foulard qu’elle avait autour du cou et l’appuyer doucement sur la blessure de sa petite fille, la serrant doucement dans ses bras, et les parents repartent chacun à la surveillance de leurs bambins. « Direction l’hôpital. » Et elle ne pense plus, Theia.

Plus de deux heures d’attente, quelques points de suture sur le front de sa petite fille qui n’en gardera normalement aucune trace, elles sortent de l’énorme bâtisse, la peur totalement effacée. Theia vérifie son téléphone, qui ne cesse de sonner depuis qu’elles ont passé les portes et voit avec effroi s’afficher le nom de son mari. 3 appels manqués de Loevan on se blesserait même avec zéro mots (w/loevan)  3311127382 . Theia fronce les sourcils, sans comprendre ce qui peut le pousser à lui sonner autant de fois. Ce n’est pas son genre, et encore moins depuis qu’ils ne s’entendent plus correctement, depuis qu’elle a découvert sa relation, depuis la naissance de Nomi. Elle reprend la voiture, direction la maison en se disant qu’elle saura bien assez tôt puisqu’il doit être à la maison à cette heure-ci. Elle-même devrait être derrière les fourneaux, mais elle espère qu’il aura eu la jugeote de préparer quelque chose ou d’aller chercher en se rendant compte de son absence et de ses silences radio. Le trajet se fait dans la bonne humeur, à chanter des chansons de Disney qui font plaisir à Nomi, qui essaye de chanter en faisant plus du chewing-gum qu’autre chose, ce qui amuse énormément la jeune femme. Et elle ne s’attend pas, la belle Theia, de trouver en rentrant, son mari assis à table et leur fils jouant tranquillement dans le salon. Ça frappe dans son esprit, son coeur qui s’accélère. Arthur. L’école. Quinze heures. Nomi. Son accident. L’hôpital. Elle a oublié son fils, elle a oublié son bébé, le premier de ses enfants, son chéri. Elle débarrasse Nomi de son manteau, retire le sien et pose son sac avant de se diriger vers son petit garçon, le prenant dans ses bras pour un gros câlin, sans croiser le regard de Loevan. « Arthur, mon chéri. » Le gamin, il se laisse faire sans lâcher ses jouets, alors que Nomi est allée saluer son papa d’amour, comme elle l’appelle. Theia a envie de pleurer, mais elle le cache pour ne rien montrer à ses deux trésors. Et Arthur, lui, il a un grand sourire. « Maman ! Tu sais quoi ? C’est papa qui est venu me chercher à l’école aujourd’hui. » Elle sourit, tendrement alors que son coeur se serre. Pas capable d’être une bonne mère pour votre fils. Pas capable d’être à la hauteur. « Oh ? C’est gentil ça ! » Il acquiesce avant de retourner vers ses jouets et sa petite sœur, qui veut absolument jouer avec son grand frère. Elle les observe quelques secondes en se disant qu’elle a énormément de chance de les avoir dans sa vie, mais elle a peur, peur de se retourner et de croiser son regard à lui. Elle inspire pour se donner du courage et va lui faire la bise, une habitude prise depuis quelques temps, pour ne pas éveiller les soupçons des enfants, ils sont trop jeunes et trop innocents. « Nomi s’est blessée, à la plaine de jeux. » Elle sait, pourtant, que ce n’est pas une excuse, que ça ne rend pas ce qu’elle a oublié moins grave. Oh non. C’est bien de leur fils qu’elle parle, et elle a la gorge serrée, elle qui a toujours eu peur d’être ce genre de mère indigne, à qui on finira par retirer les enfants. Elle qui a peur aussi de perdre ses enfants, dans le cas d’un divorce. Car Loevan pourrait invoquer ce motif devant un juge. Elle oublié ses enfants à l’école. Rien que la pensée lui retourne l’estomac et lui fait monter les larmes aux yeux. « Je suis désolée. Merci d’avoir été le chercher. » Elle ne sait pas vraiment quoi dire, elle sait qu’elle ne peut simplement pas s’adresser à lui avec un simple « Comment vas-tu ? » ou « Comment s’est passée ta journée ? ». Non, elle sait, sans le regarder, qu’il est en colère. Elle le connaît, après tant d’années.

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Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
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statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
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you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


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Re: on se blesserait même avec zéro mots (w/loevan)
{} Jeu 18 Juil 2019 - 0:09

-- Years go by awake at night  --
So you want to know the distance between the incomplete and made, between the drowning and the drifting, between the drowning and the saved. I don't want to be your insight or your door or your key. I don't want to be the measure of your heart or your needs.  ✩ @Theia Young

Il avait un cours à seize heures. C’était clair net, précis et posé depuis un moment maintenant. Son emploi du temps était changeant en fonction des semaines, mais établi suffisamment en avance pour qu’ils aient le temps de s’organiser avec les enfants, Theia et lui. L’emploi du temps était accroché sur le frigo, pour qu’ils soient encore plus opérationnels. Leur mariage était un vrai désastre ces derniers temps, c’était un fait. Ils ne fonctionnaient plus très bien en tant que couple, mais pour les enfants, ils arrivaient à peu près à s’organiser, en principe. C’était ce qu’il essayait de se dire, en tout cas, puisqu’il avait l’impression d’être obligé de rester avec elle, pour les enfants, autant se rassurer comme ça. S’il avait un cours à seize heures, il ne pouvait pas rentrer pour aller chercher les enfants, alors il fallait s’arranger, soit avec la nounou, soit avec les horaires de Theia. Aujourd’hui, elle avait dit qu’elle s’en occupait, qu’elle irait chercher Arthur à l’école, alors aucun souci, il pouvait rester à la fac et faire son cours sans le moindre problème. Pourtant, il avait commencé son cours, quand son téléphone s’était mis à vibrer sur le bureau, le nom de la maitresse d’Arthur s’affichant sur l’écran, il avait été obligé de demander quelques minutes à ses étudiants pour prendre l’appel. Il ne comprenait pas, à cette heure, Arthur avait déjà quitté l’école, alors forcément, il craignait que quelque chose de grave soit arrivé. La maitresse, elle lui annonça que personne n’était venu chercher le petit et qu’elle commençait à s’inquiéter, pour l’instant, il était à la garderie, mais elle allait bientôt fermer. Il essaya de joindre plusieurs fois son épouse, sans résultat alors il était revenu vers ses étudiants pour leur dire qu’il avait une urgence familiale, qu’il finirait le cours plus tard, qu’il en était navré et il était parti rapidement en direction de l’école.

Il n’arrivait pas à y croire le brun, comment est-ce qu’elle pouvait lui faire un coup pareil ? Elle avait dit qu’elle s’en occupait et même si elle avait eu un empêchement de dernière minute elle aurait pu appeler la nourrice ou quelqu’un de la famille pour demander de l’aide. Au lieu de ça, elle avait laissé leur fils tout seul à l’école et c’était inacceptable. Il avait sacrifié son histoire avec Maeve, alors qu’il avait été bien avec lui, parce qu’elle avait sorti la carte enfants face à laquelle il ne pouvait rien le brun et voilà que maintenant elle laissait leur fils à l’école. C’était d’une hypocrisie à peine croyable. Il avait des défauts Loevan et si on voulait lui reprocher l’adultère, il pouvait comprendre, mais au moins, même pour Maeve, il n’avait jamais oublié les enfants. Il avait parfois été obligé d’écourter leurs moments ensemble pour aller chercher les enfants à l’école et jamais il n’avait oublié. Il avait été en colère pendant tout le trajet jusqu’à l’école, évidemment calmé quand il était arrivé pour récupérer Arthur. Il s’excusa poliment auprès de la maitresse, même si la façon dont elle commenta cet oubli lui donna envie de lui dire que ce n’était pas à lui qu’il fallait dire ça. Il préféra se taire, sourire et s’en aller, pour ne pas s’énerver contre Theia devant son fils. Le petit garçon était content parce qu’il avait pu passer plus de temps avec ses amis, il était trop jeune pour se rendre compte de ce qui s’était passé. Heureusement, même si ça n’effaçait pas les torts de sa femme. Ils étaient rentrés à la maison ensemble, au moins, ils avaient pu passer du temps tous les deux. Ils avaient pris un bon gouté, il l’avait aidé avec ses devoirs avant d’aller jouer un peu au foot dehors. Toujours pas de Theia, ni de Nomi. Il commençait à s’inquiéter. Maintenant, il jouait à un jeu de société avec Arthur, tout en surveillant l’heure du coin de l’œil. Il allait finir par contacter les services de police s’il n’avait pas de nouvelles. Il pouvait appeler Freddy, il pourrait sans doute l’aider. Finalement, elle était rentrée peu de temps après, il en ressenti un fort soulagement mais une colère encore plus vive à l’égard de Theia. Il laissa couler le temps d’étreindre sa fille avant qu’elle n’aille jouer un peu plus loin avec rejoint rapidement par sa sœur. En écoutant sa femme parler de leur fille qui s’était blessée, il avait envie d’exploser de colère, mais y avait les enfants, vers qui il se tourna, dans un premier temps. « Allez jouer avec ça là-haut d’accord ? On vous appellera pour manger. » Obéissant, ils quittèrent la pièce pour rejoindre l’une des chambres et continuer à jouer là-bas. Il ne se faisait pas de soucis quand ils étaient là-haut, Arthur veillait toujours sur sa sœur. Maintenant il était tout seul avec Theia. « T’es désolée ? Tu avais dit que tu t’en occuperais ! On a de la chance que la maitresse l’ait mis à la garderie et que ses amis y étaient aussi ! » Au moins, ça avait permis à Arthur d’oublier que sa mère l’avait complètement zappé. « Qu’est-ce qui s’est passé pour Nomi ? Pourquoi tu m’as pas prévenu ? » Parce qu’il était censé être en cours non ? Elle aurait pu réagir en voyant les appels en absence, logiquement, il n’appelait pas quand il était en train de faire cours. Dans tous les cas, il aurait mérité un coup de téléphone pour le prévenir qu’il était arrivé quelque chose à Nomi, il était son père après tout. Même s’il était infidèle, d’eux deux, il n’était finalement pas celui qui méritait qu’on lui retire la garde de ses enfants.


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