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 (maeve), hold me while you wait.

BREATH OF DESTINY :: chapitre trois / dublin, irlande. :: stephengreen's :: home sweet home
Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
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(maeve), hold me while you wait.
{} Mar 9 Juil 2019 - 22:37

-- I wish I was good enough   --
I'm waiting up, saving all my precious time Losing light, I'm missing my same old us Before we learned our truth too late Resigned to fate, fading away. So tell me, can you turn around? I need someone to tear me down.  ✩ @MAEVE Ó RIAIN

Il n’en pouvait plus Loevan de son mariage. Il était à bout de nerfs. Il y avait bien cette petite voix au fond de sa tête qui n’avait de cesse de lui répéter qu’un devait tenir bon, pour les enfants, le reste de son être lui disait qu’il ne pouvait pas continuer comme ça. Il était fatigué, épuisé même par cette ambiance chez lui et maintenant, il avait l’impression de ne même plus pouvoir rester dans la même pièce que son épouse, sans avoir l’impression qu’il allait devenir fou. Il y avait un paradoxe dans ce qu’elle disait et ce qu’elle faisait. Il fallait qu’ils restent ensemble pour le bien de leurs enfants et à côté de ça, elle n’était pas là pour leur fils. Ils étaient pourtant bien organisés tous les deux, avec une enfant malade, ils n’avaient pas le choix. Il avait cours à seize heures, il le lui avait dit, alors il ne pouvait pas aller chercher Arthur à l’école. Elle était censée le faire. Pourtant, c’était l’école de fils qui avait fini par appeler au beau milieu de son cours pour lui dire que personne n’était venu récupérer Arthur. Il avait été obligé de tout plaquer pour se dépêcher d’aller à l’école chercher son fils et l’enseignante avait eu l’air de le juger pour son retard. Il avait eu envie de lui répondre que c’était sa femme qui était censée venir, pas lui, mais il n’avait pas envie de balancer des trucs comme ça alors que son fils était là. Il s’était contenté de sourire avant de s’en aller. Il avait essayé d’appeler Theia sur le chemin du retour mais elle ne répondait pas. Ce n’était que plus tard, quand elle était rentrée à la maison avec Nomi, qu’il avait appris que sa fille avait fait un malaise et qu’elle avait dû aller aux urgences.

Il n’avait pas dit grand-chose avant que les enfants soient occupés ailleurs parce qu’il ne voulait pas s’engueuler avec sa femme tant que les enfants étaient dans la pièce. Une fois, les enfants plus loin, il n’avait pas pu se retenir. Ça n’aurait pas dû être l’école le prévenant que personne ne venait chercher Arthur, ça aurait dû être elle, se souvenant qu’elle avait un fils. L’état de Nomi pardonnait beaucoup de choses, mais pas ça. En plus, il aurait peut-être mérité qu’elle lui passe un coup de téléphone pour le prévenir de l’état de Nomi. Elle n’avait vraiment pensé à rien et ça le rendait fou, Loevan. Avec le stress, c’était peut-être normal, peut-être qu’il aurait agit de la même façon. Le problème avec son épouse, c’était qu’ils ne s’entendaient plus ou qu’ils ne faisaient plus d’efforts pour ça, alors forcément la moindre petite étincelle pouvait se transformer en explosion. Il avait fini par partir en claquant la porte, peu désireux de continuer cette conversation. Il n’avait même plus envie de rester dans cette baraque. Il ne savait pas franchement où aller, ceci-dit. Son premier réflexe, ça avait été le bar. Il avait envie de boire, encore et encore jusqu’à en perdre la raison, tout oublier et avoir enfin la paix. Il avait sacrifié une belle histoire pour un mariage qu’il ne pouvait plus sauver depuis longtemps. Il avait cru que c’était ce qu’il fallait faire s’il ne voulait pas perdre la garde de ses enfants, mais maintenant c’était différent. Elle avait oublié son fils à l’école, c’était un argument en sa faveur pour la garde des enfants non ? Il se détestait le brun, pour penser à ce genre de choses, comme si la souffrance de son fils – parce qu’évidemment, il avait été blessé d’avoir été oublié – pouvait lui être utile à lui. Il détestait tout dans cette situation. Il ne voulait pas rentrer chez lui et maintenant qu’il avait le cul posé sur un tabouret de bar il n’avait même plus envie de rester là. Il y avait un seul endroit dans cette ville et sur la terre en générale où il avait envie d’être. Avec Maeve. C’était toujours elle qui revenait dans ses pensées, qu’il le veuille ou non. Il avait essayé de l’oublier, il avait essayé de faire ce qui était juste, pour ses enfants, mais c’était trop dur. Il l’aimait Maeve, à en devenir complètement fou. Est-ce qu’elle le détestait elle, de son côté ? Est-ce qu’elle était passée à autre chose ? Est-ce qu’elle pourrait lui laisser une seconde chance ? Il ne la méritait, il le savait bien. Il avala le contenu de son verre d’une traite, avant d’en demander un second. Qu’est-ce qu’il avait à perdre à aller la voir ? Il fallait bien qu’il se rende à l’évidence, il avait déjà tout perdu. Même en faisant tous les efforts du monde, il ne pouvait pas rester avec sa femme, alors ça allait se finir en divorce et peut-être qu’il perdrait ses enfants, mais ce serait mieux pour tout le monde, s’ils n’étaient plus ensemble Theia et lui, y compris pour les enfants. Ils n’étaient pas stupides, ils voyaient bien que ça n’allait pas. Ce soir, peut-être que les cris les avaient alarmés. Ce n’était pas ce qu’il voulait pour ses enfants. La meilleure des choses qu’il puisse faire pour eux, dans le fond, c’était partir et se battre pour eux. S’il perdait, au moins, il aurait essayé et ses enfants n’auraient plus à subir les incessantes disputes entre Theia et lui. Est-ce que c’était la bonne décision ? Il ne savait pas. Il aurait aimé que quelqu’un réponde à ses interrogations. Il aurait voulu avoir quelqu’un pour le soutenir et le conseiller. Personne ne connaissait son histoire à part Maeve, encore une bonne raison d’aller la voir non ? Avec son deuxième verre, il s’arma d’assez de courage pour aller tenter sa chance. Au pire, elle l’enverra chier et puis basta, leur histoire était déjà au point mort. Il quitta le bar en direction de son appartement. Peut-être qu’elle avait déménagé depuis le temps. Il n’en savait rien, ça n’avait pas d’importance. Le digicode pour accéder à la résidence, lui c’était toujours le même, puisqu’après l’avoir tapé, la porte s’ouvrit. Il se pointa devant la porte de la blonde, hésita un moment. C’était débile, évidemment qu’elle allait l’envoyer chier. Lui foutre une baffe aussi pourquoi pas. Il le méritait tellement. Finalement, il frappa contre la porte, perdu pour perdu, autant tenter sa chance. En voyant Maeve ouvrir la porte, il aurait voulu lui tomber dans les bras. Heureusement qu’il n’avait pas bu un verre de plus, deux verres cul sec, c’était déjà pas terrible pour le fonctionnement de son cerveau, alors trois, ça l’aurait empêché d’être assez raisonnable pour ne pas se jeter dans les bras de Maeve. « Hey … » Pour le coup, il aurait pu ne dire que ça, tant il se sentait débile de s’être pointé ici, après avoir rejeté la jeune femme. « Est-ce qu’on peut parler ? » C’était trop tard pour ça, il aurait dû lui parler quand les choses s’étaient compliquées entre Theia et lui. Maintenant, il s’attendait juste à ce que Maeve lui claque la porte au nez.

Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
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disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
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#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


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Re: (maeve), hold me while you wait.
{} Mer 10 Juil 2019 - 21:43

trying to fill that void
i'm off the deep end, watch as i dive in
i'll never meet the ground

- ft. @maeve Ó riain / @loevan o'higgins.

La vie quotidienne, c'était donc ça. Maeve n'avait pas particulièrement eu le temps d'y réfléchir, avant : étudiante brillante et ambitieuse, elle avait noyé son existence dans des cours, des études, qu'elle entrecoupait de fêtes et de rencontres improvisées. Et puis, il y avait eu Loevan ; Loevan pour rendre les mauvais moments, un peu plus brillants, et pour hanter son crâne au point qu'elle n'trouve rien à redire sur ce qu'était son petit monde. Vivre à Dublin n'avait pas ressemblé à être coincé dans un endroit trop étriqué ; et encore à cette époque, elle avait eu l'droit de rêver. Rêver de ce qu'elle ferait de ses diplômes une fois qu'elle les aurait tous amasser. Rêver des folles amitiés que Juliette et les autres continueraient de vivre sans concession. Le fait était qu'il y a peu encore, la rousse avait manqué de se marier avec un mec- sans doute quelque-chose qui aurait bouleversé son futur et leur petit monde tout à la fois. Égoïstement, la blonde ne pouvait s'empêcher d'être soulagée, alors- de voir qu'une de ses meilleures amies était au moins toujours là, malgré les constants changements qui lui faisaient tourner la tête, en ce moment. Elle avait trouvé un job, pour commencer : et avait découvert, par la même occasion, que tous ceux qui soulignaient à quel point le monde du travail était infiniment différent de tout ce qu'on pouvait imaginer, avaient toujours eu raison. Et que dans tout ça, la blonde n's'en retrouvait que paumée : c'était donc pour servir du café, faire des photocopies et des inventaires débiles qu'elle avait fait tant d'années d'études, hein ? Pour ce soir, elle soupira pour au moins la trentième fois depuis qu'elle était rentrée chez elle, et qu'elle avait abandonné ses affaires dans un coin de l'entrée. Il lui avait fallu une grosse dose de motivation pour ressortir sa paperasse et s'engager dans le 'travail extra-heures' qu'elle avait à faire- l'habituel sentiment d'esclavagisme qui lui collait à la peau à chaque fois qu'elle pensait à son boulot. Tout ça pour ça, oui, c'était un peu la moral d'son histoire en ce moment. Tout ça pour être ainsi : seule chez elle, à avoir Stranger Things en fond alors qu'elle tentait en vain de se concentrer sur des stupides inventaires d'objets nuls issus du christianisme en Irlande, et non pas de tout ce qu'elle avait toujours étudié ! Voilà qui était chose sure désormais, Maeve détestait la chrétienté et tout ce qui allait autour : les icônes religieuses débiles, les croix toutes plus moches et ennuyantes les unes que les autres, les gravures qui se ressemblaient et se limitaient généralement à la représentation d'une Vierge à l'Enfant ou d'un Saint quelconque, elle en avait marre. Voilà où elle en était, alors. A s'emmerder. Et célibataire. Certains diraient que c'était le karma, hein, qu'elle avait qu'à n'pas s'être engagée dans des études aussi floues et compliquées et bizarres que de l'histoire de l'art et de l'archéologie : qu'au pire, tant pis pour ce qui l'intéressait vraiment, qu'elle se contente de rentrer dans ce moule sociétal qui allait si bien aux autres. Et puis, en plus, elle aurait dû éviter de s'enticher d'un homme marié : on les connaissait ceux-là, à force, hein ? Ils s'ennuyaient dans leur mariage, voulaient aller voir ailleurs et y'avait toujours une pimbêche bête qui tombait dans le panneau. Si elle avait dû voir sa vie ces derniers mois à la télé, elle se serait sans doute hurler dessus et elle se serait détestée. Mais non, Maeve avait été aveugle à tout- juste rendue idiote par ce cœur faiblard qui continuait de faire si mal, des semaines, des mois plus tard.

Quelque part entre le premier épisode et le second, la blonde abandonna son travail – plus ou moins consciemment – pour se concentrer sur sa série. Au moins, y'avait quelque-chose de bien dans ce projet qu'elle s'était fixé ce soir, de ne pas sortir et de rester sérieuse histoire de finir sa paperasse. Elle avait une bonne série à regarder- ce qui était, franchement, rarement le cas ces derniers temps. Sans ça, peut-être qu'elle aurait déjà opté pour cet abandon qui lui servait de repère, la fuite, exutoire de ses sens pour oublier ce chagrin qui pouvait si facilement grimper en elle et coincer ses poumons dans un étau glacé de solitude. Elle n'aimait pas ça, se sentir si seule, se sentir comme ça- l'indescriptible qu'il valait mieux ne pas mettre en mots. A quoi bon ? Le principal intéressé – si tant est qu'il l'ait été un jour – n'était pas là pour l'entendre ou la consoler, ou même s'en préoccuper. Non, elle était seule, avec ses regrets et ses hontes, tout c'qu'elle n'avait jamais dit, ni à ses amis, ni à Loevan lui-même. Heureusement, sans doute- parce que vraiment, si elle avait dû lui cracher ses tripes et exposer tous ses sentiments, tout ça pour qu'il la jette comme il l'avait fait, ce n'serait que pire encore, hein ? Dans ses placards, au moins, elle trouva une bonne bouteille de rouge, de quoi se passer les nerfs- le truc casual pour lequel personne ne la jugerait : et comme ça, en restant entre les quatre murs de son appartement, elle n'se ferait pas piquer son sac à mains, hein ? Que des avantages. Parfois, Netflix and Chill pour de vrai, en solo, ç'avait quelque-chose de pas mal ; et Stranger Things avait une façon de capter l'attention : déjà, Maeve commençait à oublier ses tracas. Elle oublia carrément ses histoires de paperasse entre une scène et l'autre, bien contente de n'pas avoir eu le temps de déjeuner à midi. Au moins, tout ce qu'elle eut à faire, c'est chercher son burrito qu'elle avait ramené et mis dans son frigo et voilà, son repas était fait ! Quelle simplicité légendaire qui la transformait presque en ermite- Maeve, vautrée sur son canapé, ignorant bien volontiers tout ce qui reviendrait l'emmerder demain bien assez tôt, ayant enlevé ces vêtements pompeux qu'elle se forçait à mettre au travail, tout ça pour se retrouver en culotte avec son chemisier qu'elle avait déboutonné- quel magnifique décolleté, et personne n'allait en profiter ce soir. A part elle. Après une longue journée de merde, mine de rien, ça n'faisait pas de mal de prendre les choses comme ça, d'avoir un canapé trop grand pour soi tout seul et une bouteille de vin à soit. Et elle se contenta parfaitement de ça, jusqu'à au moins l'épisode 4 de Stranger Things, là où tout se précipitait et où elle se sentait prête à basculer dans une nuit blanche pour tout regarder- être raisonnable, c'n'était que trop peu son truc. Mais on frappa à la porte : et dans un monde idéal, Mae aurait ignoré ce signe de vie de l'extérieur, elle aurait mis sur pause quelques secondes jusqu'à ce que la personne de l'autre côté de la porte se casse- et elle se serait consolée en se disant, que si ça se trouve, c'était son stalker qui était venu l'attaquer. Bête qu'elle était, pourtant, la jeune femme quitta son canapé, non sans avoir mis sur pause son épisode, râlant dans sa barbe : ça devenait si croustillant ! Elle se traîna quand même jusqu'à sa porte, pour inspecter par le judas qui pouvait bien se trouver là : un vrai réflexe pour elle, maintenant. Même quand les gens s'annonçaient, elle avait besoin de vérifier à chaque fois- une prudence minimale, dans ces circonstances. Et si elle s'était attendu à voir Juliette ayant un autre épisode dépressif à cause de son ex, la blonde resta quelques secondes à observer Loevan de l'autre côté de la porte. Là, pour le coup, elle aurait voulu faire comme si de rien n'était- la tentation fut grande, une dose d'adrénaline pulsant à la vitesse de l'éclair à travers elle. Peut-être qu'elle devait courir à travers son appart' pour retrouver sa jupe et la remettre, tiens. Ou alors, merde hein, il l'avait larguée, non ? Il l'avait déjà vue plus dénudée que ça, alors ils n'étaient plus à ça près. D'toute manière, s'il tenait tant à son mariage avec sa femme, il pourrait bien voir une autre nana à poil que ça n'lui ferait rien, n'est-ce pas ? Lui qui était si prompt à respecter ses vœux sacrés. Alors elle ouvrit la porte, non sans rouler des yeux pour elle-même, se détestant déjà de céder si facilement au caprice insidieux de son cœur si instable. Maeve, si facilement rancunière, et pourtant, là, à ouvrir sa porte à l'homme qui l'avait plus blessée dans toute sa vie, sans doute. Quand il se contenta d'un 'hey', elle, elle n'eut rien à dire- mâchoires serrées par l'incrédulité, ce besoin de n'rien lâcher : oh, elle pouvait faire la fière comme ça avec ses jambes dénudées, l'odeur de vin qui devait lui coller à la bouche et ses cheveux en bataille à cause des heures qu'elle avait passées, vautrée dans son canapé. Elle aurait pu juste ricaner à sa figure, lui offrir une dose de sarcasme brûlant à ses paroles- voilà maintenant que le brun venait jusqu'à elle pour parler. Le truc qui n'lui allait pas très bien, et est-c'qu'il n'devrait pas faire ça avec sa femme, hein ? La tentation de l'envoyer balader fut grande : une vague d'arrogance pour Mae, brûlant ses lèvres alors qu'elle s'accordait encore quelques secondes de silence. Mais finalement, elle s'écarta, un signe de bras théâtral disant au jeune homme d'entrer, malgré le faciès grave et distant qu'elle essayait de conserver. Et ce n'est que quand il fut dos à elle et elle à lui, occupée à fermer sa porte et à la verrouiller derrière eux, qu'elle se permit de faiblir- un brin de peine glissant sur ses traits. Elle ne savait pas c'qui faisait le plus mal, Maeve ; de n'pas le voir ou de le voir. Tout c'qu'elle savait, c'était que quoiqu'il fasse, Loevan n'aidait pas, et que les blessures qu'il lui avait imposées, elles n'partaient pas. « Alors ? De quoi tu veux parler, hein? » qu'elle le pressa, contente de pouvoir noyer le tremblement dans sa voix par une dose offensive ; une attaque mordante qui lui fit arquer les sourcils. Comme si ça pouvait se régler comme ça, lui qui balançait ce qu'il avait à dire, qu'elle hausse les épaules avant de le jeter dehors. C'était, somme-toute, comme ça qu'il l'avait traitée ces dernières fois qu'ils s'étaient vus, donc bon. Ce n'serait que justice, hein ? « Tout va bien? » malgré tout, Maeve détesta cet instinct qui lui poussa cette question dans la gorge- cette éternelle préoccupation, affection tenace qu'elle avait pour lui. Une faiblesse, vraiment, qu'elle garda pour elle en croisant ses bras sur sa poitrine. De quoi est-c'qu'il pouvait bien vouloir parler, hein ? Ne s'étaient-ils pas déjà tout dit ? Est-ce qu'il était venu lui rappeler à quel point ils étaient fini tous les deux ? Une énième version de leur fin dont elle n'avait pas besoin, franchement.

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Re: (maeve), hold me while you wait.
{} Dim 14 Juil 2019 - 23:32

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Il avait l’impression d’avoir tout donné Loevan pour sauver son mariage. Il était épuisé, il savait qu’il ne pouvait plus continuer comme ça. Il avait voulu faire des efforts pour ses enfants en se disant qu’ils méritaient tous les sacrifices du monde, parce qu’il les aimait vraiment de tout son cœur le brun. Il avait vraiment essayé et maintenant, il constatait qu’il était juste dans un état pitoyable, à se battre pour du vent et à gâcher une grande partie de sa vie sans que ça en vaille la peine. Ses enfants, ils allaient forcément souffrir à un moment ou à un autre de cette tension entre lui et son épouse. S’ils voulaient vraiment faire les choses de la meilleure façon possible pour leurs enfants, est-ce qu’ils ne feraient pas mieux de se séparer en tout bien tout honneur ? Il avait l’impression que son épouse avait un tout autre avis sur la situation, elle avait provoqué sa rupture avec Maeve, ou au moins, elle l’avait poussé à le faire en mettant la garde des enfants sur la balance. Est-ce qu’elle avait été sincère ? Lui, il l’avait crue en tout cas. Il ne la comprenait plus aussi bien qu’auparavant, c’était une évidence. Il aurait voulu qu’ils mettent un terme à leur relation, qu’ils divorcent, même si ça lui donnerait l’impression de se manger un échec en pleine figure, lui qui pourtant faisait tout pour les éviter, les échecs. Il aurait voulu être avec Maeve et pouvoir avoir ses enfants avec lui, une semaine sur deux, parce que la garde partagée, ce n’était pas une si mauvaise chose que ça. On pourrait lui reprocher d’avoir voulu un peu trop de choses en même temps, mais est-ce que c’était vraiment si irréaliste que ça ? Il se disait que ce n’était pas comme s’il voulait juste partir pour une autre femme, c’était que son mariage était fini, bien avant qu’il ne commence à se reprocher de Maeve et qu’il voulait juste passer à autre chose maintenant.

Il n’avait pas fait les choses dans le bon ordre, c’était évident. Il n’aurait pas dû tromper sa femme, il aurait dû lui dire qu’il voulait qu’ils se séparent avant de commencer quoi que ce soit avec Maeve. Ça aurait peut-être simplifié les choses. Il avait peut-être blessé son épouse avec cette histoire d’adultère, quand bien même elle ne semblait plus franchement tenir à lui depuis un moment maintenant. Il ne savait plus comment il aurait dû agir Loevan et sans doute que ça n’avait plus d’importance, parce que le mal était fait à présent. Il n’avait même plus envie d’essayer d’arranger quoi que ce soit avec son épouse à présent, brasser du vent, c’était trop épuisant et les péripéties d’aujourd’hui, ça avait été trop pour lui. Qu’elle l’oublie lui, c’était une chose, mais qu’elle oublie leur fils, c’était le pire. Si elle n’était pas fichue d’aller chercher Arthur à l’école ou de prévenir quelqu’un pour le faire à sa place, pourquoi aller réclamer la garde exclusive des enfants ? Il avait du mal à comprendre ce qui pouvait bien se passer dans sa tête et pour le coup, ce soir, il avait complètement abandonné. Il lâchait prise, définitivement. C’était bien pour ça que ses pas l’avaient de nouveau guidé vers chez Maeve, pourquoi renoncer à elle, s’il n’avait rien à gagner en retour ? Peut-être qu’il était déjà trop tard, que la blonde le détestait et qu’elle ne voulait plus entendre parler de lui. Désespéré comme il était, il se disait qu’il pouvait bien tenter sa chance. Qu’est-ce qu’il pourrait lui arriver de pire de toute façon ? Il l’avait déjà perdue techniquement, alors soit il avait de la chance et ils pouvaient se retrouver, soit elle l’envoyait balader et ça ne changeait rien à la situation. C’était peut-être complètement idiot de sa part, mais l’alcool dans ses veines suffisait à le rendre plus téméraire, plus fou peut-être. Tant pis, maintenant qu’il était venu frapper à sa porte, il n’était plus question de faire marche arrière. Elle lui avait ouvert c’était déjà bien. Elle l’avait même laissé entrer alors qu’elle aurait facilement pu lui dire de dégager et de ne jamais revenir, parce qu’elle ne voulait plus le voir. Elle aurait eu raison et peut-être qu’il y avait une partie de lui qui était assez certain qu’il le mériterait pour que ça fasse partie des raisons l’ayant poussé à venir frapper à sa porte. « Je voudrais m’excuser pour tout ce que j’ai pu te faire. » Les excuses, ce n’était pas suffisant, ce n’était que des mots qui ne réparaient ni les peines, ni les cœurs brisés. « Ça va … Je me suis juste disputé avec … » Il s’était arrêté comme si dire ‘ma femme’ en la présence de Maeve, c’était tabou ou pas respectueux pour elle. « Je suis parti et j’avais besoin de te voir. Tu me manques. Peut-être que ça fait de moi le pire des pères, mais j’y arrive pas, même pour eux. Je peux plus continuer comme ça … » Qu’est-ce qu’elle pouvait y faire Maeve hein ? C’était lui qui avait fait ses choix, tout seul comme un grand, tant pis s’il n’assumait plus à présent. Il aurait dû y penser avant de lui faire du mal et de se faire du mal par la même occasion. Maeve méritait mieux que lui. Theia aussi sans doute, parce que s’ils en étaient là aujourd’hui, c’était peut-être parce qu’il n’avait pas été à la hauteur. Il avait essayé pourtant, il avait vraiment essayé et aujourd’hui, il n’avait plus la force de continuer. Il voudrait pouvoir s’effondrer, une bonne fois pour toute, juste là, devant Maeve, parce qu’il n’y avait que devant elle qu’il se sentait libre de baisser les armes comme ça. Il n’y avait que devant elle qu’il pouvait laisser tomber le masque comme ça. Il n’y avait qu’elle qui connaissait ses problèmes et ses peines les plus profondes. Mais Maeve, il l’avait laissée tomber, alors il ne méritait pas sa compassion, il ne méritait rien venant d’elle. Qu’est-ce qu’il foutait là hein ? Il devrait sans doute partir et lui foutre la paix, ne jamais revenir, la laisser tourner la page. Il le ferait, une bonne fois pour toute, si c’était ce qu’elle voulait, mais s’il y avait encore un espoir pour eux deux, alors il voulait au moins tenter sa chance. Qu’il se prenne sa haine en pleine face, si c’était tout ce qu’elle avait pour lui maintenant, au point où il en était, autant l’achever une bonne fois pour toute, il était, de toute façon, venu en connaissance de cause. Tout l’alcool du monde ne le rendrait pas assez fou pour ne pas avoir songé à l’éventualité que Maeve le déteste définitivement, ça faisait mal rien que d’y penser, mais il savait que ce serait complètement justifié.


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Tout ce qui arrivait dans sa vie en ce moment, semblait être un enchevêtrement de complots bons à l’achever. Des désillusions qui mettaient sa foi et sa joie de vivre à mal. Des trahisons qui la forçaient à fermer son coeur pourtant si fragile. Maeve, elle ne s’était jamais estimée être une experte en amour et sans doute que cette récente mésaventure n’en était que la preuve: il n’y avait qu’elle ou que les idéalistes stupides comme elle, pour se retrouver dans une situation pareille, hein? A pleurer après une relation qui n’aurait jamais dû exister, et que beaucoup jugeraient mauvaise. Elle qui avait détesté sa belle-mère pendant tant d’années, prête à ouvertement la blâmer d’s’être entichée d’un homme marié et d’avoir brisé son ménage et sa famille par la même occasion. Elle avait endossé le même rôle, quand bien même dans tout ça, Loevan avait fait des choix très différents de tous ceux que son père avait pu faire. Paradoxalement, elle éprouvait l’même genre de colère contre le brun que contre son géniteur: il semblait surtout que quels que soient les les choix que les autres faisaient, c’était elle qui en payait surtout les conséquences. Elle qui avait grandi sans père pendant si longtemps- des années et des années d’un lien autrefois si précieux, détruit en mille morceaux aujourd’hui encore. Et c’était elle qui s’était faite larguer- soi-disant pour le plus grand bien d’enfants innocents qu’elle n’avait jamais rencontrés, contre lesquels elle n’devrait pas éprouver de rancune tenace, si elle n’était pas une égoïste de service. Mais il était difficile pour Mae d’être une généreuse Sainte dans ces circonstances, prête à accepter son sort si cela pouvait permettre à d’autres de vivre plus facilement. Comment est-c’qu’elle pourrait faire ça? La blonde s’disait qu’elle avait déjà assez sacrifié pour le bonheur d’autres: Lexie, elle, avait grandi avec leur père pendant toutes ces années, sans l’ombre d’un nuage. Et la grande-soeur, elle, avait eu l’attitude rebelle de la gamine qu’on laissait sur le bas-côté et qu’on oubliait, parce que trop gênante, trop emmerdante avec son sale caractère. Lexie avait eu une famille toute faite, avec un père, une mère, le cliché idéal qu’on envierait si facilement. Et d’l’autre côté, Maeve, elle, elle avait perdu tous ses privilèges: à la fois l’affection et l’attention de son patriarche, et le statut social qui avait été le sien pendant les premières années de sa vie. Subitement, elle s’était retrouvée propulsée dans le monde sauvage des écoles publiques à Dublin, des lycées où on s’foutait de sa gueule parce qu’elle avait des airs coincés, et que de toute manière, elle n’avait pu être que ça, avec son curriculum de fille de bourges. Combien de parts de bonheur et de confort et de joie avait-elle sacrifiées pour d’autres, hein? Ou on l’avait forcée à les sacrifier- au fond, c’n’était pas forcément mieux. C’était même pire. Mae, elle aurait aimé pouvoir juste s’la jouer égoïste, nier les évidences que d’autres avec un peu de recul, auraient pointé du doigt sans détour: oui, elle avait couché avec un homme marié, elle était tombée amoureuse de lui- et c’était mal. Mais elle avait aussi été heureuse comme jamais avec lui- à enfin s’savoir capable d’ouvrir son coeur à des possibilités qu’elle n’s’était jamais ressentie vouloir, avant.

Maintenant que c’était fini, alors, elle voulait fuir encore les jugements des autres: peut-être qu’elle en parlerait autour d’elle un jour, quand elle s’en serait remise, qu’elle serait capable d’encaisser les reproches des autres, en plus de ses peines. Ou peut-être qu’un jour, celles-ci deviendraient moindre: on finissait bien par se remettre d’une rupture, n’est-ce pas? Et dans c’scénario-là, Maeve n’pouvait qu’espérer qu’elle aurait elle-même assez de recul pour se rendre compte que tout avait été mal. Que Loevan et elle, ça n’aurait jamais pu survivre et exister dans un monde comme le leur: il s’était marié à une autre femme, il avait une famille et à côté-... A côté, elle n’faisait pas figure de grand-chose. Juste d’une pauvre fille avec qui ç’avait été fun pendant un temps: le brun était redescendu sur terre aujourd’hui, et entre un pan d’son existence et l’autre, il avait pris sa décision. Facilement, même. Assez facilement pour qu’il le réitère, encore et encore- trop souvent, parce qu’elle avait aimé s’torturer ces derniers mois, et revenir auprès de lui comme une désespérée, avoir besoin d’croiser son regard, d’sentir sa présence, quand bien même ç’avait surtout fait mal. Quelle idiote, franchement: qu’on la foute dans un laboratoire pour faire des expérimentations sur elle- sur à quel point ça pouvait retourner l’cerveau, l’amour ou ce qui y ressemblait à s’y méprendre. Elle, elle n’avait plus envie d’appeler ça comme ça- par orgueil, par besoin. Elle n’voulait plus nommer ce sentiment si profond qui avait rendu tout si facile avec Loevan. Une putain d’épée à double-tranchant parce que pour tout moment heureux qu’elle avait partagé avec lui, maintenant, il y avait une heure de tristesse et de colère. C’était donc ça, d’s’éloigner des chemins de vie qu’elle s’était toujours pavés: l’assurance qu’elle ferait mieux de ne jamais s’éprendre de qui que ce soit. Que de toute manière, l’herbe était toujours plus verte ailleurs, alors autant traverser tous les champs possibles et imaginables. Qu’on la traite comme une salope, navigant de lit en lit, elle n’était vraiment plus à ça près, parfois. C’était toujours mieux que d’être une conne qui s’accrochait trop longtemps à quelqu’un qui, lui, était passé à autre chose. Ou pire encore, n’avait jamais ressenti c’qu’elle avait éprouvé elle. Il n’y avait pas de marchandage possible avec qui que ce soit: pas possible de revenir en arrière et de faire comme si cette histoire n’avait jamais existé. Maeve, elle devait assumer, et beaucoup jugeraient que c’était l’moins qu’elle pouvait faire. Tout serait plus facile, peut-être, avec le soutien de quelques proches; mais encore aujourd’hui, des semaines, des mois plus tard, elle n’arrivait pas à se défaire de ses secrets et faire face à leurs jugements. Surtout pas d’Juliette, qui avait elle-même été trompée. Maeve, elle s’était laissée tomber au même niveau que cette nana qui avait piqué le fiancé de sa meilleure amie. Ça en disait long, hein? Ça en disait long aussi, qu’elle ait ouvert sa porte à Loevan, qu’elle l’ait laissé rentrer aussi, malgré l’expression hermétique sur son visage, et la force avec laquelle ses bras croisés entouraient son torse. Quelle bêtise, franchement. Et dire qu’elle était à moitié à poil- peut-être devrait-elle chercher un jean, de quoi s’faire plus décente en de telles circonstances. Mais il faisait tellement chaud qu’elle s’imaginait plus sauter dans une piscine que d’enfiler quoique ce soit d’autre pour se couvrir. Et en quoi c’était important pour lui, hein? Il avait une femme, qu’il avait choisie, alors il pouvait bien dire c’qu’il avait à dire face à elle, quels que soient les vêtements qu’elle portait. Ou n’portait pas. La blonde, elle faisait déjà un effort incommensurable, à rester plantée là, lèvres serrées, regard fuyard. Et elle se retrouva même à avoir besoin de serrer les pans de sa chemise encore plus, ses poings froissant le tissu alors qu’il s’excusait. Distraitement, les larmes revinrent piquer le coin de ses paupières, quand bien même elle les ravalait encore, bien contente de pouvoir regarder partout ailleurs que dans sa direction. A quoi ça servait, c’qu’il disait, là? Il était désolé, okay, génial- et alors?! Elle aurait eu envie d’ouvrir la bouche déjà- elle aurait dû, à entendre c’qui suivit. Au moins, elle l’aurait interrompu avant tout ça. Toutes ces conneries! « Q-... quoi? » elle se retrouva à balbutier, coeur haletant alors qu’elle le regardait enfin, incrédule. Et à ce sentiment-là, vaste incompréhension subitement ouverte sous ses pieds, suivit la colère. Colère, mixée à - elle aurait voulu l’éviter - un océan de ce qui était sans doute un bon coup d’hormone trop heureuse pour que ce soit vrai. Qu’est-c’qu’il disait, hein? Est-c’qu’elle avait bien entendu? « De-... de... qu’est-c’que tu racontes? » il fallait bien qu’elle se force à ça, au moins, à forcer son esprit à comprendre c’qu’il venait de dire. « Je-... » si elle pinça les lèvres un certain nombre de fois, les mots perdus dans son crâne, ce ne fut que pour mieux le voir. Lui, qui s’était pointé à sa porte, au plus bas. Avec quelque-chose d’une attitude qu’elle ne connaissait que trop bien. « Est-c’que t’es en train de dire tout ça parce que t’as passé ta soirée à picoler, hein? » pourquoi avait-elle posé cette question? Déjà, elle la regretta, peu désireuse d’entendre la réponse; qu’est-c’que ça voudrait dire si c’était le cas? Il s’était disputé avec sa femme, alors il avait besoin d’un bon coup avant de s’remettre en selle- et elle était là, assez bête pour lui ouvrir sa porte?! Est-c’qu’elle méritait vraiment ça, hein? D’être traitée ainsi? Était-ce c’qu’il avait vraiment tiré de leur histoire? Il avait beau dire que non, parler avec de beaux mots et d’ces sentiments soi-disant si forts- les actes avaient leur propre façon d’exprimer quelque-chose, eux aussi, n’est-c’pas? Un frisson la parcourut, avec la même intensité que les larmes qui finirent par déborder, roulant sur ses joues, traitresses, avant qu’elle ne les essuie bien assez vite. « J’ai pas besoin de ça, en c’moment. Alors si t’es là pour t’foutre de ma gueule, tu peux partir maintenant! » qu’elle tenta de s’défendre, s'rapprochant rageusement de lui. Qu'il n'lui fasse pas ça. Au moins, avant que ça n’la prenne complètement de revers- le pire, c’était qu’elle pourrait l’être, vraiment; assez bête et assez aveugle pour s’laisser berner par ce discours qu’il avait à son égard. Lui, tout simplement. Loevan qu’elle n’arrivait pas à oublier, à laisser derrière: il semblait qu’il le savait bien, qu’elle n’faisait pas illusion. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il s’en serve contre elle, juste pour mieux remuer le couteau dans la plaie.  

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
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you must know you are beloved.

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{} Ven 19 Juil 2019 - 12:00

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I'm waiting up, saving all my precious time Losing light, I'm missing my same old us Before we learned our truth too late Resigned to fate, fading away. So tell me, can you turn around? I need someone to tear me down.  ✩ @MAEVE Ó RIAIN

Comment est-ce qu’il pouvait continuer comme ça avec sa femme ? Il n’arrêtait pas de se poser la question Loevan. Ça faisait trop longtemps maintenant qu’il avait cette interrogation dans un coin de sa tête. Ça faisait des années que ça durait. Le fait qu’il n’y trouve toujours pas de réponse, c’était une preuve de plus pour lui prouver qu’ils étaient en train de commettre une erreur Theia et lui. Ils n’étaient pas heureux comme ça, alors pourquoi est-ce qu’ils restaient ensemble, si c’était uniquement pour se faire du mal ? Ils pouvaient toujours se dire qu’ils le méritaient, parce que Nomi était malade et puisqu’elle était leur enfant, peut-être que ça venait d’eux. C’était une excuse qu’il s’était souvent servi Loevan, mais aujourd’hui, il n’y arrivait plus. Il avait l’impression d’être perdu dans un dédale sombre et dans lequel il ne ressentait que la peine et la souffrance. Tout ce qu’il voulait à présent lui, c’était trouver la sortie pour sortir enfin de ce cauchemar. Il en avait marre de se faire du mal. Certes, Nomi était malade, mais il voulait qu’elle s’en sorte, il voulait qu’elle se batte pour ça et ce n’était pas en s’apitoyant sur leur sort qu’ils allaient lui montrer l’exemple. Se battre pour leur couple, ils avaient déjà essayé, mais en vain, maintenant, il fallait se battre pour autre chose. Ils pouvaient se battre pour un avenir meilleur et cet avenir, ils ne l’auront pas, tant qu’ils s’acharneront à rester ensemble. Loevan, il avait déjà fait trop de sacrifices pour continuer comme ça. Il avait fait du mal à Maeve, c’était largement suffisant, il n’avait pas en plus envie de voir son fils souffrir dans toute cette histoire. Arthur ne s’était rendu compte de rien ce soir, mais sa mère l’avait oublié à l’école et il savait très bien le brun, que ça pouvait facilement se reproduire. Il ne pouvait pas laisser couler cette histoire, tout oublier et repartir de zéro.

Il ne voulait plus continuer comme ça avec Theia. Il ne voulait plus se battre pour du vent et se laisser voir par des menaces débiles. Maintenant, il avait l’impression qu’elle aurait besoin d’un avocat vraiment bon et d’un sacré plaidoyer pour avoir la garde exclusive des enfants. Si ça devait se terminer comme ça, il n’allait pas la manquer, elle avait oublié Arthur à l’école et même s’il se sentait vraiment mal pour son fils, il pourrait toujours utiliser ça comme argument contre elle. Maintenant, il avait un peu plus d’assurance quant à ce divorce, alors il se disait que c’était le moment de se lancer là-dedans. Peut-être qu’il se plantait complètement et qu’il perdrait vraiment la garde de ses enfants, mais divorcer, ce serait mieux pour tout le monde. Si Theia tenait vraiment à ses enfants, elle ne les priverait pas de leur père non ? Même si elle était énervée contre lui, elle ne pouvait pas leur faire ça à eux. Il ne savait plus trop quoi penser quand il était question de son épouse. Ce qu’il savait très bien en revanche, c’était que lui, il avait l’impression d’être un genre de poisson rouge, coincé dans son bocal en en faire le tout à l’infini, quand il était avec Theia. Il n’était pas heureux avec elle, elle n’était pas heureuse avec lui, alors il était temps qu’ils passent tous les deux à autre chose. Il voulait Maeve lui, alors au bord du désespoir et avec un peu d’alcool dans les veines, il avait fini par se pointer chez la blonde. Il avait beaucoup de remords quand il s’agissait de Maeve, alors il avait des excuses à lui présenter. C’était ce qu’il avait commencé à faire une fois chez elle. Mais il n’avait pas que ça à dire, il avait tout un tas de trucs qu’il voulait lui dire à Maeve. Il voulait lui dire qu’il voulait être avec elle, qu’il l’aimait et qu’il était prêt à envoyer valser tout le reste pour elle, parce qu’elle le rendait heureux et qu’il n’avait pas ressenti ça depuis trop longtemps. Ce n’était pas juste l’alcool qui parlait pour lui, c’était lui, c’était ce qu’il pensait depuis toujours, même s’il avait pris les mauvaises décisions jusqu’à présent. Il avait eu tort de rejeter Maeve, il le savait bien, il l’avait toujours su, il avait cru ne pas vraiment avoir le choix, mais maintenant, il savait qu’il l’avait et il choisissait Maeve, tout autant qu’il choisissait ses enfants, parce que logiquement, il n’y avait aucune raison de sacrifier l’une pour sauver les deux autres. Il lui avait fallu des mois pour réaliser ça et peut-être qu’il était déjà trop tard, mais au moins, il n’abandonnait pas avant d’avoir tenter sa chance. « Non. J’ai bu un peu, c’est vrai, mais j’ai encore toute ma tête. » Il avait même l’impression d’avoir l’esprit plus clair que jamais, comme si les choses s’étaient débloquées. Comme si la rancœur qu’il avait pour Theia aujourd’hui était suffisante pour lui faire comprendre que quoi qu’il arrive, il ne voulait pas se forcer à rester avec elle, en ignorant son bonheur et ses besoins. Ce n’était pas l’alcool, c’était lui qui y voyait enfin clair dans toute cette histoire. « C’est pas des conneries Maeve. J’ai pas envie de continuer comme ça. J’ai essayé, j’ai vraiment essayé d’être un bon mari, mais je peux pas, pas avec elle. » Theia, elle n’était plus celle avec qui il avait envie de faire sa vie Loevan et même avec tous les efforts du monde, la flamme ne reviendrait pas. « Elle a oublié notre fils à l’école, j’ai été obligé d’annuler mon cours en plein milieu pour aller le chercher. Elle m’a forcé à sacrifié notre histoire, maintenant elle commence à entraver ma carrière, elle m’a menacé de me prendre mes enfants et elle en oublie un à l’école. J’abandonne, j’veux plus me battre pour elle. » Mais il pouvait encore le faire pour Maeve, il pouvait essayer, si elle lui laissait une seconde chance. Nerveusement, il passa ses doigts dans ses cheveux, réduisant à néant le semblant de coiffure qu’il avait eue en arrivant chez la jeune femme. « Mais pour toi, j’peux le faire, si tu me laisses une seconde chance. » Si elle voulait juste qu’il parte et ne plus jamais entendre parler de lui, elle n’avait qu’à le dire et il lui foutrait la paix. Il comprendrait, il lui avait fait du mal, elle devait probablement être persuadée de ne pas pouvoir lui faire confiance. Il ne pourrait pas le lui reprocher, il n’avait rien à lui reprocher, c’était lui qui avait merdé, alors si elle ne voulait plus jamais le voir, il assumerait et elle ne le verrait plus jamais.



Maeve Ó Riain
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Re: (maeve), hold me while you wait.
{} Lun 29 Juil 2019 - 15:37

trying to fill that void
i'm off the deep end, watch as i dive in
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- ft. @maeve Ó riain / @loevan o'higgins.

Les histoires d'amour, ça n'lui allait pas, à Maeve. A croire qu'il y avait quelque-chose en elle qui la rendait incompatible avec la romance ; inaccessible à ce bonheur que beaucoup d'autres cherchaient, et trouvaient avec une facilité déconcertante. Elle était sociable, pourtant- toujours ouverte aux rencontres, à la fête, au monde qui l'entourait. Peut-être que si elle devait faire un sondage parmi son entourage pour comprendre pourquoi le monde niaiseux de l'amour semblait lui en vouloir à ce point, on lui dirait que c'était sans doute parce qu'elle était trop facile. Son réflexe, c'était toujours de sauter dans un lit avec un homme ou une femme, n'importe qui pour combler une solitude qui remontait à l'enfance- un psy aurait des tas d'choses banales à dire sur elle, la fille lambda qui se compliquait la vie à cause de vieux traumatismes peu importants, qui lui grignotaient l'ego depuis quelques années maintenant. Difficile de se sentir exister et s'faire aimer, quand on avait été invisibles pendant belle lurette. Elle n'avait pas été la fille à qui tenait assez son père pour bien faire les choses. Ni même la nana populaire au lycée à qui on tenait tout particulièrement. Non- y'avait toujours eu mieux qu'elle ; Lexie, ou d'autres nanas dans les couloirs de l'école qui avaient de meilleures apparences, ou qui sait, un meilleur caractère. Et Maeve, elle s'était demandé pendant trop longtemps, c'qui pouvait clocher chez elle pour qu'on la rejette comme ça. Qu'on s'en fiche d'elle, si aisément. Combien de personnes l'avaient jetée sur le côté, pour finalement continuer sans elle, hein ? Au fond, Loevan n'était qu'un parmi tant d'autres : et elle finirait par s'en remettre, non ? Elle voulait y croire en tout cas, la blonde ; qu'elle ait au moins ça, ces maigres victoires contre tous ceux qui avaient inconsciemment essayé de la noyer, sans vraiment prêter attention aux conséquences de leurs actes ou de leurs paroles. Elle n'en avait que trop payé les conséquences, Mae- tantôt la fille qui demandait trop d'attention, ou la maîtresse qui soudainement débordait trop sur un mariage qui existait en dehors de tout ça. Loevan avait ses enfants, sa femme- cette assurance d'avoir construit ça, au moins ; et manifestement, il avait choisi de s'accrocher à ça, plutôt qu'à quoique ce soit de c'qu'ils avaient pu avoir. Elle, elle restait à faire le deuil- un fardeau qu'elle portait toute seule, parce que ce chagrin amer et cette solitude glaciale qu'elle éprouvait constamment quand elle se retrouvait chez elle à la fin d'une journée, le brun n'devait pas l'éprouver. Il n'devait même pas en avoir le temps- à chercher à sauver son mariage ou à s'occuper de ses enfants. Sans compter ces cours qui lui prenaient si facilement des heures entières – et qui sait, peut-être qu'un beau jour il trouverait une autre Maeve. Qu'est-c'qu'il y avait de si fou à s'imaginer ça ? Son père avait bien fait une autre fille, qui avait apparemment noyé son cœur d'assez d'affection pour que son aînée, elle, n'ait plus beaucoup d'importance. Pas même assez de valeur pour qu'il essaye de faire mieux.

Essayer. Personne n'semblait s'en donner la peine pour elle. Personne ne l'avait fait jusque-là, en tout cas. Alors c'n'était sans doute pas pour rien qu'elle était devenue celle qu'elle était devenue. Si on devait la juger, y'avait quelques personnes aussi qui devraient se regarder dans un miroir. Maeve n'était pas la femme idéale, celle dont tout l'monde rêvait, le modèle féminin par excellence comme on en vendait dans les médias ou les clichés vieux de bien longtemps. Bordel, elle n'savait même pas c'qu'elle voulait de sa vie. A presque trente ans, elle n'se sentait pas d'embrasser trop de responsabilités, ou de développer une fibre maternelle qui pourrait lui permettre de pondre des marmots pour rentrer dans le moule. Non- elle n'avait pas grand-chose pour elle, à part des instincts assez égoïstes pour qu'elle ne perde pas pieds. Il n'y avait pas d'quoi s'étonner, alors, que personne n'revienne jamais vers elle. Et c'n'était jamais ce qu'elle avait voulu. Jamais. Jusqu'à Loevan. Alors devant sa porte, il semblait matérialisé par ses pensées- ce cœur capricieux qui avait ses propres lois, et n'avançait pas malgré les milliers de battements qui s'étaient envolé déjà, depuis qu'elle avait vu le brun pour la dernière fois. Elle s'était imaginé qu'à force, elle s'en remettrait : que ce serait comme une entorse qu'on essayerait de ressouder : ça prendrait du temps et d'la patience, beaucoup de soin. Mais ça irait mieux. Loevan, pourtant, n'avait pas l'air de vouloir lui faciliter la tâche- et elle n'arrivait pas à le détester pour ça. Pas même à lui claquer sa porte au nez pour faire comme s'il n'était jamais venu. Putain, elle n'avait même pas réussi à prétendre ne pas être là, histoire qu'il fasse le piquet devant sa porte avant d'abandonner, persuadé qu'elle était ailleurs, à vivre sa vie, sans lui. Elle aurait bien aimé lui faire ressentir ça, pourtant- l'assurance qu'elle continuait, même après c'qu'il lui avait fait. Même après c'que tout le monde lui ferait. Un gros fuck aux circonstances et à tous ceux qui s'en fichaient de c'qui restait d'elle, une fois qu'ils en avaient fini avec sa p'tite personne. Elle n'était pas aussi forte qu'elle aimait le prétendre, Maeve. Rien de tout ça. Juste une pathétique fille qui rouvrait inlassablement la porte d'une histoire condamnée depuis le début. A quoi bon forcer les choses ? Il avait une famille, et apparemment un esprit beaucoup trop concentré sur ce que les autres penseraient de lui s'il venait à divorcer. Et soi-disant des histoires selon lesquelles sa femme essayerait de lui prendre ses gosses pour toujours, s'il faisait quoique ce soit qui ne lui plairait pas. C'était donc ça, le mariage, hein ? Mae, elle avait beau détester son père pour c'qu'il avait fait, tous ces mensonges, cet abandon si spontané chez lui à l'époque de son enfance, au moins, elle était contente que sa mère n'soit jamais tombée aussi bas. Qu'elle ait accepté dignement un genre de défaite. De perdre son mari, sa famille, ce confort financier et familial qu'ils avaient eu tous les trois ensemble. Là, Maeve n'avait pas tout ça à perdre, c'était déjà ça – il n'y avait eu qu'elle pour subir les conséquences des choix de Loevan. Qu'elle pour se retrouver là, face à lui, aujourd'hui qu'il revenait vers elle, soi-disant avec des bonnes raisons. Et elle l'écouta- tout autant qu'elle savait qu'elle avait tort, qu'elle n'devrait pas, elle l'écouta quand même, merde. De quoi n'pas la laisser de marbre- elle fut tentée encore une fois de lâcher un 'quoi?' qui n'avait plus de sens à ce stade-là : elle avait bien compris c'qu'il disait- dans sa tête, c'était clair et précis. Mais dans sa poitrine, son cœur emballé obéissait à ses propres lois. Au final, l'histoire c'était qu'il s'était disputé avec sa femme, qu'il était énervé contre elle alors entre quelques verres d'alcool il avait eu une subite épiphanie. Et malgré tous les mots d'amour possibles et imaginables, Mae ne put que ressentir une profonde douleur- comme un énième coup de canif qu'il lui foutait dans les chairs, rendant les larmes au coin de ses yeux encore plus piquantes, trahisons affluant jusque sur ses joues, quand bien même elle essayait de les ravaler. La blonde s'en retrouva à ouvrir la bouche et à la refermer, encore- et encore- muette pour quelques secondes. Il lui déclarait là des mots qu'elle n'avait jamais osé imaginer entendre un jour- et aussi, y'avait le tranchant derrière la délicatesse d'un amour plus tenace qu'ils ne le voudraient. « Et ta femme, elle le sait tout ça ? » qu'elle réussit à demander, au prix d'une contenance qui lui enserra la gorge, jusqu'à ses mâchoires qu'elle dut crisper pour ne pas juste faiblir. Pourtant, on l'avait souvent blâmée d'être ça- faible. « Elle sait que tu peux plus ? Que tu veux plus et que vous allez divorcer, hein ? » puisque tout semblait si clair dans sa tête- était-ce vraiment raisonné comme choix, ou juste un caprice dans lequel elle était censée retomber comme ça, sans regarder de plus près ? « Ou peut-être que c'est juste ça, hein ? Que tu t'es disputé avec elle, que t'es énervé contre elle- et que t'es là parce que tu sais très bien que j'ouvrirai la porte quoiqu'tu fasses... » voilà qu'elle l'admettait, démunie malgré le ton de sa voix qui vibrait, montait de quelques octaves, synonymes d'une vaine tentative de se défendre dans tout ça. « Et peut-être que dans deux jours, tu vas trouver une autre façon de me larguer, parce que tu reprendras tes esprits et ta femme aura soudainement un nouveau prétexte pour que tu n'divorces pas ! » elle n'pouvait s'empêcher d'être incrédule – elle serait bien naïve et pitoyable si elle n's'accrochait pas à ça, au moins un peu, non ? Lui retomber dans les bras comme ça, ça ferait presque désespéré. Elle l'était, au fond- mais il n'avait pas besoin de le savoir. Pas comme ça. Alors elle signa négativement de la tête- les mots qui suivirent plus pesants qu'elle ne l'aurait pensé. « J'peux pas-... » elle, la Reine qui n'construisait sa vie que comme elle l'entendait. « Je-... j'peux pas être ta maîtresse, de nouveau. » elle détestait ce mot maintenant, Mae ; elle avait ouvert les yeux trop tard sur c'qu'elle était, sur c'qu'ils étaient l'un pour l'autre. L'erreur avait été déjà faite- mais la blonde pouvait toujours se raccrocher au devoir de n'pas la répéter. « Je- n'veux plus être ça. Alors si ce soir c'est histoire de t'passer les nerfs parce que ta femme a fait quelque-chose qui t'a énervé, j'suis sûr que tu peux dégoter une fille à te taper dans un bar. » et s'il voulait vraiment lui prouver quelque-chose, il savait quoi faire, autre chose que des mots que toutes les maîtresses du monde entendaient. Ou alors peut-être qu'elle allait devoir finir en cloque pour qu'il fasse un choix, assume c'qu'il voulait- comme son père l'avait fait dans sa propre vie.

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