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| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| hope well, and have well. (isaac) {} Jeu 14 Fév 2019 - 22:14 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.Le réveil manqua de peu de finir contre le mur d'en face. Bien plus compliqué que les autres, ce levé. Pourquoi celui-ci ? Déjà car elle avait clairement abusé de sa soirée. Elle était allée beaucoup trop loin dans l'alcool et dans les conneries. La Duchesne commence à y songer, les cheveux placardés sur son front en vrac, avant de pousser un petit râle. Le mal de tête qui commence à tambouriner les parois de la boite, lui rappelant un vague paquet de verre de blanc qu'elle c'était enfilé avant de finir en boîte avec Shiva pour essayer de digérer sa thérapie de la semaine...Quel connerie ce truc. Elle avait tellement honte d'avoir flancher pour cette application à la mode. Ouais, elle venait clairement de tomber dans le piège et venait de flasher sur son parrain...Bonjour l'originalité. Elle s'engouffre sous sa couette, fermant à nouveau les yeux, espérant pouvoir retirer ses pensées concernant ce fameux parrain. Isaac. Ah Isaac..Elle se prend à avoir le coeur qui palpite un brin plus vite, sentir quelques petits fourmillements. Non ! C'est mal bordel. Elle se redresse vivement avant donc de se secouer un peu les puces pour aller prendre une aspirine mais surtout prendre la douche froide qu'elle mérite. Bien plus compliqué qu'il n'y paraît et se ravise immédiatement aux premiers jets glacés qui la font immédiatement couiné d'horreur. La blonde est clairement dans une situation pourrie. Elle l'aime bien pourtant Isaac. Il est à l'écoute, aimable, toujours disponible pour papoter un peu avec elle, ils passent même de super soirée en thérapie. Oui, tellement bien qu'elle à finit par flancher et l'embrasser... Elle se sent super honteuse, la Duchesne. Honteuse pas de l'avoir fait, mais qu'il soit pas seul le petit Italien. Elle à honte car elle c'est encore faite avoir, à passer pour la fille qui à rendu le mec infidèle ou presque...Et c'est loin d'être la première fois. L'arroseur arrosé comme on dit ? Oui, car elle est plutôt bien placé pour parler de tromperie et d'infidélité avec son ex-fiancé tien. Elle se tort illico les lèvres pour ne pas repenser à Logan. Fini. Elle doit le zapper une bonne fois pour toute lui. Forcément, les jours passent, sans trop s'y méprendre. Elle n'a pas de nouvelle d'Isaac, elle ne lui en donne pas non plus. Elle c'est quand même surprise à passer devant son nightclub, mais ne pas y aller. Avait-t-elle peur ? Peur de revoir son minois des plus charmant ? Ce petit côté qu'elle kiff carrément chez lui ? Ouais, indéniablement. Mais elle avait surtout honte de se retrouver comme une pauvresse devant lui, sans pouvoir justifier son acte. Elle ne peut rien faire de toute manière. Il est en couple, sans doute proche de la sentence d'être marié et d'avoir des gosses. M'enfin...Elle en est pas si sur, puisqu'il avait plus ou moins émis que c'était guère rose en ce moment avec. Oui, mais elle ne veut pas passer pour un pansement la gosse. Hors de question. Pas encore. Elle laisse donc couler, mais clairement, elle ne cesse de regarder l'appli, de regarder son profil, de le voir des fois connecté, des fois pas. Regarder sa photo, sentir son cœur frétillé bêtement à sa vue, avant de couper son écran et de jeter loin son téléphone de sa vue. Mais elle finit par craquer, la belle. Elle veut pas finir dans les oubliettes, elle veut continuer sa thérapie qui lui apporte quand même beaucoup. Elle à besoin de le voir, quitte à mettre ses envies de côtés. De toute manière, elle n'a pas le choix. Elle ne peux pas y aller à tatillons et voir ce qu'il ferrait lui. Elle doit prendre le taureau par les cornes et admettre le pêché, bafouer son intérêt pour l'Italien et aller de l'avant, quitte à se voiler clairement la face. Elle décide donc de lui envoyer un petit message, l'air de rien et lui propose une petite thérapie, le soir-même. Elle sent son cœur mais surtout son bonheur éclaté quand il répond positif à sa demande. Encore heureux tien ! Elle l'aurait bien mal pris l'enfant, s'il avait dit non. Elle se dépêche donc de boucler quelques réservations à l'hôtel et vérifier des chambres, pour rentrer et se préparer. La voilà, à attendre son destin aussi funeste et joyeux à la fois, vêtue d'une jolie robe noire sans grand chichi, longues chevelures détachés qui la sublime particulièrement. Elle tapote nerveusement la pointe de son escarpin sur le bord du tabouret, observant la foule mais surtout son téléphone, histoire d'avoir l'air occupé pour ne pas être importuné. Elle essayait surtout de prendre son courage à deux mains, ayant déjà englouti un verre de vin avant l'arrivé tant attendu. Elle se redresse, observe son parrain avant de lui gratifier un sourire jovial, tout bien, tout joué. Comme si de rien était. « Pour une fois que c'est moi qui suit en avance, je peux enfin me permettre de dire : Ah enfin te voilà ! » Lâche-t-elle en gardant un petit sourire bien stressé au coin de la lèvre, lui proposant une table plus loin, qui serait plus confortable que le bar. Elle s'assied donc en face, tout en tapotant légèrement ses ongles sur le bois de la table. Un bon gros tic de nervosité ça. Mais elle se lance : « Désolée de ne pas avoir donné de nouvelles, j'étais un peu chargé à l'hôtel, on a une fille qui c'est tiré sans prévenir...» Menteuse. Oh la vilaine menteuse qu'elle est. Elle s'en mord même la lèvre, mais elle n'allait pas dire de but en blanc que c'était pour le baiser de l'autre fois.. |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Jeu 14 Fév 2019 - 22:49 |
| hope well, and have well. isaac rossi & @juliette duchesne.Regard qui glisse vers la silhouette endormie sous la couverture. Une fois de plus, je suis rentré tard, essayant d’éviter son regard accusateur, triste, déprimé. Je sais que je suis fautif dans cette histoire, que fuir ne sert à rien. Mais que pourrais-je faire d’autre ? Incapable de l’aider, j’ai véritablement essayé, de tout mon cœur, toute mon âme. Pourtant, en l’observant ainsi, je ne peux pas m’empêcher de la trouver belle. Elle semble plus paisible, plus torturée aussi…Etrange. Fatigue qui s’emploie à s’accumuler sur mes épaules, j’ai fait l’effort de dormir dans ce lit conjugal. Les disputes ne cessent pas d’éclater, l’envie de dormir à deux n’est pratiquement plus là…le canapé est devenu mon refuge, parfois la chambre d’ami aussi. Ironie du sort, cruel destin qu’est d’avoir aimé une femme et de devoir partager le canapé avec trois danois. Mais depuis ce baiser, l’esprit semble complètement retourné et je déteste ça. Thérapie qui n’était pas censée tournée comme ça, bien au contraire. Mais avec le temps, les soirées, les choses avaient changées et j’étais tout aussi coupable qu’elle d’avoir aimé ce contact, ce rapprochement. Elle avait fui avant que je ne dise quoi que ce soit, mais de toute façon, qu’aurais-je pu dire ? Juliette. Ce prénom résonne comme une cruelle obsession, un gout amer d’infidélité non envisagé. Je ne suis pas un homme infidèle, je ne l’ai jamais été et en quatre année, c’est la première fois que l’incertitude se propage dans mes veines tel un poison insoutenable. Un nouveau soupire résonne entre mes lèvres alors que je quitte le lit, laissant dormir la rousse. Le soleil ponte à peine le bout de son nez…malheureusement, le sommeil semble me quitter et ne plus vouloir me faucher. Trop de chose en tête, trop d’envies involontaires, trop d’images qui me font frissonner. Filant sous une douche froide, j’entends ma compagne se lever entre temps. Je dois faire un effort…Oui, c’est ce que je me promets alors que je sors de la douche pour la rejoindre, pour l’enlacer d’une étreinte passionnelle, éphémère, fausse. Le pire, c’est que je me déteste davantage après ça…Je me déteste au point de me rhabiller, de foncer vers nos écuries pour m’occuper des trois chevaux qui y sont logés. Je passe la journée dehors entre les coups de fil du Luxore, les chevaux, mon bureau. Je l’évite, une fois encore. Oui, je tente de rester occupé pour ne pas penser, pour ne pas songer. Juliette. Elle ne m’a pas donné de nouvelles, j’ai fait de même. C’est sûrement mieux comme ça. Combien de fois n’aies-je pas pris mon portable, appuyé sur son prénom, commençant un message sans jamais le terminé ? Parfois pour former des excuses bidons, parfois pour lui dire que je pense à elle, parfois pour lui demander des explications ou encore, pour lui dire que se revoir serait une erreur. Mais aucun message n’est envoyé, tous effacés aussi vite qu’ils sont écrits. Lâcheté évidente qui ne me ressemble pourtant pas. Je suis bien des choses, mais lâche, non. Les heures s’écoulent et ce, jusqu’à ce que mon téléphone vibre et que son prénom apparaisse sur l’écran. C’est elle. Mon myocarde rate un battement mais je ne montre rien, ma petite amie en face de moi. Je lis le message, un léger sourire se faufile sur mes lèvres avant que je ne réponde rapidement annonçant que j’accepte cette nouvelle thérapie. Où sont mes bonnes résolutions ? Envolées dès que le message fut envoyé. J’annonce à ma compagne que, ce soir, je rentrerais tard, très tard. Après cette rencontre j’irais sûrement au Luxore, je rentrerais aux aurores, après la fermeture. La voix s’élève, une nouvelle dispute éclate. Je travaille trop selon elle, je réplique qu’il faut bien faire rentrer de l’argent. Maigre excuse…mais qu’importe, j’ai l’habitude. Alors, sans plus de cérémonie, je file me change pour enfiler quelque chose de plus adapté sans en faire trop non plus…du moins j’essaye. Plusieurs fois je me change, pestant en moi-même que ce n’est pas un putain de rendez-vous galant mais une thérapie…Finalement, une fois la tenue trouvée, un simple jeans élégant et une chemise noire, j’enfile ma veste en cuire noire et attrape les clefs de la Ferrari. Pas de baiser échangé, elle râle dans son coin me rendant la tâche plus facile alors que je claque la porte derrière moi pour me rendre au point de rendez-vous. C’est une demi-heure plus tard que j’entre dans les lieux, cherchant du regard la jeune femme rapidement repérée. Je m’immobilise l’espace de quelques secondes, l’admire de loin avant de m’avancer vers elle. « C’est vrai… » Dis-je en souriant doucement, glissant une main dans mes cheveux, les décoiffant légèrement au passage. « Désolé, il y avait de la circulation, mais me voilà enfin. » Riais-je doucement. Ne rien montrer, jouer la comédie. Le résumé de ma vie princière. Je la suis vers une table libre, le bar n’étant pas le meilleur endroit où discuter. Une fois assis en face d’elle, je retire ma veste et me retiens de lui dire qu’elle est magnifique dans sa robe noire…ça ne serait pas la meilleure des choses à faire. « Pas de soucis…j’ai eu beaucoup de travail également, entre la paperasse et la gérance du Luxore. » Dis-je doucement, m’appuyant contre le dossier de la banquette, glissant mes yeux vers ses doigts qui tapotent sur la table. Généralement signe de nervosité, je me mords la lèvre inférieure avant d’avancer ma main, la posant sur la sienne, l’empêchant de continuer. « Détends-toi… » Dis-je dans un léger murmure, retirant directement ma main, me râclant la gorge. « Comment vas-tu Juliette ? » Question banale pour tenter de faire oublier mon geste alors, qu’en dessous de la table, cette même main se serre pour former un poing, comme si ma peau était en feu…chaleur agréable. |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
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âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Jeu 14 Fév 2019 - 23:44 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.Rien que la simple vision de son entrée dans les lieux, la Canadienne repense déjà à tout, à cette soirée ou ils ont fait connaissance, autant gêné l'un que l'autre avant de finalement prendre quelques verres et rire de bon coeur à la fin, comme s'ils étaient potes. Elle se rappelle même quand elle à carrément chialer devant lui car elle avait recroisé Logan, avec une gonzesse, qu'elle c'était encore bien apitoyer sur son triste sort car elle détestait clairement son boulot de réceptionniste et voulait reprendre son ancien boulot...Et surtout toutes les autres soirées, toutes aussi bonnes les unes que les autres, qui n'avaient cessés d'être de plus en plus souhaitées, attendues. Jusqu'à arriver à la sentence de ce baiser au détour d'un moment d'égarement. Elle n'avait sans doute pas eu les idées bien claires avec tous ces verres mais le courage avait été là, chose qu'elle n'aurait peut-être pas fait sans l'aide si singulier de la boisson mais...elle assumait et ne regrettait pas. Elle avait honte d'elle, mais jamais ô grand jamais elle n'avait dit le regretter. Elle l'avait désiré même fortement ce baiser, mais aurait sans doute préféré sous une autre forme, dans une autre circonstance que sous les feux écumants et les basses entêtantes des lieux, à l'abri des regards mais surtout du plus dévastateur, c'est à dire celui de sa compagne. Le frisson de l'interdit, la hardeur des regards et l'étincelle au fond des entrailles..Elle y avait succombé la vilaine. Et s'en mordra sans doute encore les doigts. Elle essaie de garder le contrôle, chose difficile. Elle n'a jamais été très douée la Duchesne pour cacher ce qu'elle ressent, pense. Mais elle fait son possible, tout ce qu'elle peut pour pas que Isaac remarque son malaise mais manqué. Il commence à trop la connaître, c'est pas bon ça. Elle pose ses ambres dans son regard si profond, si sombre comme elles les aiment, avant de sentir ses joues chauffées agréablement, sans aucun doute dû au contact de la main de son parrain sur la sienne, pour qu'elle se détende un peu. Elle essaie, mais il fait pas d'effort aussi ! A y mettre du contact là. Heureusement, il ne s'attarde pas. Grand dieu que cela l'emmerdait qu'il retire sa main, mais il valait sans doute mieux, vue dans quel esprit elle était venue ce soir. Elle pose ses mains sur ses cuisses, avant donc de prendre une légère inspiration et sourire légèrement : « Ça va tranquillement, je suis en train de griser avec le boulot, j'essaie tant bien que mal de monter mon CV pour retrouver un autre job en galerie mais j'ai tellement pas le temps, tellement peur de me prendre une porte au nez à cause des Laundry… Bref, encore je doute de moi quoi, mais je vais pas changer en si peu de temps hein. » Ricane-t-elle d'elle-même. Elle se sent minable quand même de flipper autant pour un potentiel job. Mais elle à de bonnes raisons quand même ! Elle sait que ces gens sont cruels dans ce milieu, elle sait parfaitement qu'un simple coup de téléphone et hop, elle peut se faire mettre en blacklist de toutes les galeries du pays. « Et toi alors ? Le boulot, tout ça ? En tout cas j'aime vraiment beaucoup le club, on c'est bien amusé la dernière fois avec mes amies.» Et merde... Voilà qu'elle parle de LA fameuse soirée. Elle glisse une main dans sa crinière de rêve, regardant finalement par la fenêtre du bar. Merde, merde merde. Elle qui espérait y échapper, pensant qu'ils ferraient style de rien. Manqué. Elle devait assumer. « J'espère que ça t'a pas dérangé que je vienne à ton club.. » Deuxième envie de s'auto-baffer. Elle assume pas, elle est pourrie des entrailles, vraiment. Elle se liquéfie complètement, à cet instant, une vraie merguez. Pas d'autre mot. Par chance, court moment de répit puisque le serveur passe prendre commande. Une bonne pinte de bière. Ambré. Cela aidera à faire passer tout ça. « Pourquoi ça choque toujours quand je prend des pintes de bière, c'est fou... » Maugre-t-elle dans sa barbe quand le serveur eu pris la commande et quitté la table. |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 0:26 |
| hope well, and have well. isaac rossi & @juliette duchesne.Une petite voix me murmure que j’aurais mieux fait de rester chez moi, auprès de celle qui partage ma vie. Vie chaotique, vie de couple qui s’effrite comme un morceau de papier plongé dans l’eau bouillante. Quelle vilaine sensation, quelle vilaine image qu’est l’échec sentimentale. En temps normal, si j’étais resté en Italie, dieu sait que jamais je n’aurais pu la fréquenter, l’aimer, autant que Juliette. Jamais je n’aurais pu croiser sa route, tenter de l’aider…Non, je serais resté perché au-dessus des autres, un gout amer en travers de la gorge. Mais ce soir, le gout amer est là, davantage même. Boule dans l’estomac qui se forme alors que la pensée de ses lèvres sur les miennes me traverse, me rappel à quel point j’ai aimé ça. Ce baiser, je l’ai rendu, j’ai tenté de le prolonger. Fautif, coupable, j’irais droit en enfers mais ça, ce n’est pas nouveau. Mais ce soir, ce gout amer est planté en moi à cause de cet éloignement que j’impose, que je ne peux rompre. Proximité interdite, malsaine, les choses doivent reprendre là où nous l’avions laissé, là où ça n’aurait pas dû déraper. Mais comment faire ? Comment tenter d’effacer un acte que je ne peux pas oublier ? Ou peut être que je ne le veux simplement pas ? C’est également une possibilité, ça semble même être assez évident et je ne suis pas assez con pour le renier. Mais elle ne mérite pas ça, ni l’une, ni l’autre. Je ne suis pas fait de ce bois-là. Erreur monumentale, tentation qui se fait trop pesante, trop naturelle. La main avance, mes doigts se posent sur sa peau. Contact qui ne dure pas, que je rompt le plus rapidement possible en réalisant que ma peau brûle, que les frissons traverses mon échine. Je n’aurais pas dû, mais je l’ai fait. Je me sens faible, terriblement faible. Incapable de me tenir. Détestable petite chose que je suis, ça semble évident. Alors, je détourne les choses, cache ma main sous la table alors que les siennes font de même, disparaissent de mon champ de vision. Je dois l’écouter, je dois l’aider, je dois lui procurer une aide autre que mes regards, autre que mes pensées qui se tournent vers des choses différentes que cette foutue thérapie. D’autres auraient aimés effacer cette soirée alors que moi, j’aurais juste voulu effacer l’équation de couple dans cette histoire…J’aimerais me donner une claque tant mes pensées sont méchantes pour ma compagne, pour celle que j’ai tant aimé. « Non, effectivement, tu ne changeras pas de suite. Néanmoins, tu dois prendre conscience de tes valeurs, de tes qualités qui sont, crois-moi, très nombreuses. Tu es douce, gentille, ravissante. Tu as beaucoup de points qui te mettent en avant Juliette. » Dis-je en souriant légèrement, doucement, détournant légèrement les yeux comme pour éviter un contact visuel trop régulier, trop prenant. Mais les paroles sont véritables, sont sincères. Juliette a tellement de belles qualités, tellement de choses que d’autres pourraient lui envier. Malheureusement, la vie a fait qu’elle a oublié ça. Mes muscles se crispent, mes doigts serrent davantage ma cuisse alors que la soirée est remise sur le tapis. Sûrement par accident, ou pas, je n’en sais rien. Je devrais lui murmurer qu’en parler est une mauvaise idée, mais en soit, Juliette ne parle pas du baiser. Peut-être souhaite-t-elle faire comme si de rien était, comme si il ne s’était rien passé…pourquoi l’idée me fait-elle grincer des dents ? « Tant mieux si votre soirée s’est bien passée…mais merci, le boulot se passe bien. Ça me prend énormément de temps, d’énergie aussi, mais j’aime ce que j’entreprend et ce que je fais. Puis, je suis doué dans ce que je fais, alors, autant en profiter… » Dis-je en souriant un peu mal à l’aise, venant glisser de nouveau mes iris dans les siennes plus claires que celles que je possède. Une envie soudaine de lui demander si elle se souvient, si elle a oublié ce qui s’est passé au détour d’un couloir du Luxore. Mais je la ferme, je dois rester le plus responsable dans cette histoire. Juliette souffre déjà, inutile d’en ajouter une couche avec ma présence. Quand elle m’annonce qu’elle espère que ça ne m’a pas dérangé qu’elle vienne, je secoue la tête, presque trop hâtivement, comme si j’avais peur qu’elle ne revienne plus…Deuxième baffe invisible. « Non, tu es la bienvenue, ça m’a fait plaisir de te voir. » Et troisième foutue baffe mentale, si ça continue, je vais me deviser la tête d’une façon mentale, mais quand même. Passant une main dans mes cheveux, je me retiens de soupirer devant cette attitude déplorable, devant les tensions. Heureusement un serveur arrive pour commander et la jeune femme prend une pinte de bière ce qui, en soit, semble surprendre le serveur. « Un whisky…un double, sans glace. » Dis-je d’un coup, ayant vraiment besoin d’un verre pour gérer cette soirée et cesser de m’enfoncer. Face à la mine renfrognée de la belle, je souris plus tendre. « Peut-être parce que les gens se demande comment une jolie fille peut avaler une pinte de bière. » D’accord, elle est où la potence pour me pendre s’il vous plait. Quoi que, avant de crever autant demander. « Et sinon, tu as fait des rencontres ? » Maintenant, qu’on me coupe la tête…et vite, parce que cette thérapie, elle tourne au n’importe quoi ! |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
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âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 13:20 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.Tout était en train de se compliquer, elle se sentait bien mais à la fois mal. Elle venait déjà de vivre quelques choses de difficile, de tout perdre en un instant. Elle avait eu pas mal de déception et au final, commençait à avoir du mal à croire en un avenir meilleur, surtout au point de vue sentiment et couple. Ah ça...Elle avait la poisse, dans tous les domaines mais tout particulièrement sur ça. Elle pensait que Logan était l'homme de sa vie, elle y croyait au prince charmant jusqu'à ce qu'elle voit cette pétasse avec son mec. Sans doute pas la première de ce qu'elle sut mais elle ne voulait même pas savoir. Pas de nombres, surtout pas. Son coeur était déjà bien brisé comme ça et le sentait que s'ils continuaient dans cette direction avec Isaac, cela risquait de prendre un chemin similaire. Elle l'appréciait, énormément Isaac. Mais elle voulait pas le détruire, elle ne voulait pas entraver sa relation avec cette fille, dont elle ne savait rien. Elle ne voulait pas souffrir aussi, donc il valait mieux mettre les choses au clair et reprendre une thérapie en toute amitié. Tel était son but ce soir...Même si au fond d'elle-même, elle ne le désirait pas. « Si je pouvais penser ça de moi-même aussi...En tout cas bon point pour toi, t'a réussi à me remonter l'égaux là. » Lance-t-elle en laissant apparaître un petit sourire un peu intimidé mais quand même très heureuse d'avoir eu de tels compliments de sa part. Il était vraiment adorable avec elle. Il savait trouver les bons mots, les bonnes paroles. Toujours. Elle se demandait vraiment s'il était comme ça au quotidien, car elle pourrait presque le qualifier de "parfait". Elle n'avait de cesse d'y penser, qu'Isaac l'était. « C'est sur, ta un rythme de vie bien difficile, autant j'aime bien sortir des soirs mais autant j'aime mon rythme de fille de jour. On y perd un peu de sa vie avec le monde de la nuit je trouve. Et j'en doute pas une seule seconde que t'es doué dans ce que tu fais, j'en suis même convaincue.» Elle aussi elle pouvait faire des compliments, mais elle y pensait. Le Luxore était un bel établissement, elle savait certes que Isaac avait de l'argent mais il fallait bien plus que de l'argent pour fonctionner dans ce monde. Les joues de la Duchesne rougirent agréablement face encore une fois à sa plaisance concernant sa venue au club. Elle voulait croire au fond, qu'elle lui plaisait plus qu'une simple filleul, mais elle se mit une baffe intérieur. Non, non non ! Il est en couple, il peux pas être à toi.Etait-elle condamnée à tomber sur le prince charmant mais que cela tourne au cauchemar à chaque fois ou qu'il était déjà pris par une autre ? Sans aucun doute. Elle serre légèrement ses doigts les uns entres les autres, tout en regardant le coin de la table. Vite que son verre arrive, elle commençait déjà à redescendre, il fallait une bonne dose de courage pour tenter de mettre au clair cette situation qui commençait à devenir vraiment pesante, compliqué. « C'est bien possible, mais faut arrêter de me complimenter, je vais vraiment finir par prendre le melon, Isaac. » Elle sourit pour aborder le sujet, avant de se racler légèrement la gorge. Elle manque d'ailleurs d'avaler sa salive de travers face à sa question, qu'elle ne saisit d'ailleurs pas. Pourquoi l'Italien voulait savoir cela ? Ses sourcils se plissent légèrement, avant de finalement répondre : « Hormis un chien qui m'a sauté dessus au parc et avec qui j'ai discuté en attendant son proprio, pas vraiment. J'ai pas le cœur à l'ouvrage on vas dire... » Elle avait les pieds en plein dedans. Il fallait qu'elle en parle. Il fallait qu'ils en parlent. Elle prend une bonne inspiration, avant de plonger ses deux ambres brillantes dans le regard envoûtant du brun. Son cœur bat à toute vitesse mais elle finit par se lancer : « Ecoute...je voulais aussi qu'on parle de ce qui c'est passé, à la boite. Je voulais m'excuser...Je sais que tu as quelqu'un, je sais pas ce qui m'a pris, vraiment... Je veux pas que t'ai des soucis avec ta copine, donc voilà. Je vais pas te dire de faire comme si rien ne c'était passé car ça c'est passé mais...j'aimerais vraiment qu'on continue nos thérapie, qu'on garde cette amitié car je t'apprécie vraiment mais j'veux pas gâcher tout ce qu'on a fait.. » Elle se fait vite interrompre par le serveur qui posa les boissons devant eux. Elle ne se fait pas prier pour prendre une bonne gorgée, histoire de se donner un peu de courage et reprendre, assez mal à l'aise : « J'apprécie vraiment les moments qu'on passe, donc...Si on peu passer outre ce petit truc...ça m'aiderais beaucoup. T'es une personne formidable et j'ai pas envie qu'un malaise s'installe.. » |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 14:04 |
| hope well, and have well. isaac rossi & @juliette duchesne.L’amour est censé être orienté vers des sentiments sincères, vers des histoires longues et brillantes. Etrangement, je n’ai connu ça qu’avec Kat. Autrefois destiné à être promis à une femme de la haute société, une princesse pour bien faire, fiançailles arrangées qui étaient plus simples pour tout le monde. Mais j’ai fui…fuis cette vie de carnages, de mensonges, cherchant cette liberté qui fut mienne. J’ai trouvé Kat et son cœur brisé, son sourire triste et ses cheveux de feux. Je l’ai aimé rapidement, bien trop vite, m’enchaînant à ses côtés sans même broncher. Non, je pensais que c’était la bonne, la femme avec qui j’allais passer le reste de ma vie, de mes jours. Une famille, une grande maison, un beau mariage et elle aurait probablement fini par apprendre qui je suis véritablement. Mais les choses ne se déroulent jamais comme elles le devraient, la preuve en est. Une tragédie qui en entraîne une autre, qui brise les cœurs, qui efface les couples. La perte d’un enfant, même si celui-ci n’est pas encore véritablement là, est une épreuve véritablement difficile, cruelle. J’avais combattu ma souffrance, elle l’avait chérie du bout des doigts en sombrant. Et me voilà aujourd’hui, l’esprit mouvementé, le cœur vagabondant vers d’autres horizons. Je me déteste pour avoir de telles pensées, pour ressentir une telle attraction. Ce n’est pas normale, ce n’est pas quelque chose d’acceptable. Mais aujourd’hui, je comprends mieux le dicton : le cœur à des raisons que la raison ignore. Ma raison hurle, mon cœur saigne. Elle sourit doucement, m’offre un bon point pour mes paroles. Ce sourire, il est contagieux, il se transmet à mes propres charnus qui s’étirent légèrement en coin. « Que veux-tu, je sais faire mon travail, mais je dis davantage ce que je pense. » Un léger clin d’œil m’échappe, pourtant, le malaise est évident, le baiser ancrer dans mon esprit, sur mes lèvres, incapable d’oublier. Incapable d’effacer cet instant précis où nous regards se sont croisés sous les néons du Luxore, incapable d’oublier lorsque ses lèvres sont venues se perdre sr les miennes, que mes doigts se sont glissés dans sa chevelure rapprochant nos corps avant qu’elle ne disparaisse dans la foule. J’avais pris soin d’effacer les enregistrements vidéos de ce moment, ne laissant aucunes traces des méfaits de cette soirée qui laisse un gout amer. « Disons que c’est un rythme à prendre…je vis aussi bien le jour que la nuit, mais j’avoue avoir du mal à me réveiller avant dix ou onze heures. Heureusement, je n’ai pas besoin de dormir des heures pour être en forme. Et en soit, je suis certain que tu es doué dans ce que tu entreprends aussi, tu ne le réalise juste pas. » Dis-je en toute sincérité, essayant de reprendre ce rôle de parrain que je dois adopter, ne pas oublier. Tenter de lui faire comprendre qu’elle n’est pas nulle, au contraire, qu’elle peut briller autant que le soleil un jour d’été sans nuages. Parce qu’elle en est capable, juste trop aveuglé par ses nuages personnels. Les gourdes ne cessent de tomber de ma part, je me maudis intérieurement. Je devrais apprendre à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. L’un comme l’autre ne contrôlons absolument rien, ça se voit, ça se ressent. Comme deux adolescents incapables de faire face à une réalité malsaine. Nous sommes au bord d’un gouffre sans fonds, prêt à y tomber sans retenue et sans parachute. Elle me parle de prendre le melon et je ris doucement, secouant un peu la tête avant de balancer d’une facilité étonnante, pour une fois. « Le melon, une pastèque, tu peux même faire une salade de fruit que ça resterait la même chose je continuerais à te complimenter si c’est la vérité. » Sauf que mon autre question est complètement déplacée et je m’en rends très vite compte, manquant de m’assommer moi-même la tête contre la table si ça continue. Y’a peut-être moyen de me cacher sous la table…Mais étrangement, sa réponse semble me rassurer sans que je ne le montre, sans que je ne daigne dévoiler quoi que ce soit de ce soulagement malsain. « Un chien c’est déjà bien…j’en ai trois chez moi, des Danois…mais, tu verras, quand tu seras prête ça ira mieux. » Et cette idée me rend presque malade. La jalousie est un vilain défaut, défaut qui coule dans mes veines depuis que je connais le verbe aimer, ça et la possessivité. Lorsque ce défaut me prend aux tripes, mon visage arbre une autre facette. Malheureusement, la suite de la conversation devient bien plus épineuse, compliquée. Elle aborde le sujet de notre baiser, elle s’excuse, elle me dit de passer outre, qu’elle ne veut pas que j’ailles des ennuis avec ma petite amie. Je garde mes yeux encrés dans les siens, je cherche une faille, je cherche à assimiler tout ça. « Juliette… » Je pousse un long soupire alors que mes doigts glissent de nouveau dans mes cheveux, signe de nervosité chez moi. Bien sûr, nous devions en passer par-là, mais je sens que mentalement je vais encore devoir me baffer au moins dix-huit fois face à ce que je vais balancer. « Crois-moi, je n’ai pas besoin de ça pour avoir des complications dans mon couple qui est au bord de la rupture depuis plusieurs fois. Entre elle et moi…disons que ce n’est plus comme avant et que, clairement, l’amour ne semble plus véritablement au rendez-vous. Alors ne t’inquiète pas pour ça, tu n’as pas de soucis à te faire face à une éventuelle dispute ou même rupture, ça ne serait pas de ta faute. » Mais merde, je m’entends ? Bon, ça vaut au moins dix claques d’un coup. Détournant les yeux, je garde le silence alors que le serveur vient déposer notre commande devant nous. Je le remercie d’un signe de la tête, mes iris observant le liquide avant d’y tremper mes lèvres pour me donner un peu de courage. « Je ne peux pas te dire que je peux oublier, j’en suis incapable. Mais oui, je suis ton parrain et j’aime énormément ce rôle, surtout avec toi…Je veux dire, tu es quelqu’un de bien Juliette, tu mérites le meilleur, mais après ce qui s’est passé, après ça, je ne sais pas, du moins plus, si je suis le mieux placé pour t’aider… » Murmurais-je péniblement. |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 18:49 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.Qui n'aimerais pas cette avalanche de compliments, franchement ? Elle était très touchée de la délicatesse mais surtout de la gentillesse dont faisait preuve Isaac. Franchement ? Elle ne regrettait pas une seule seconde de l'avoir choisi comme parrain. Elle ne s'était jamais clairement avouée qu'elle l'avait sans doute pris pour son physique, mais c'est vrai que ses écrits, sa gueule d'ange, avait sut la toucher. Faut dire que tout aurait pu la touché, quand elle était écroulé dans son canapé, enroulé dans un plaid à manger une pizza sans aucun sex-apeal. Ah oui, elle accusait souvent le coup en mangeant ou en buvant. C'était plus souvent la seconde option. Elle savait que c'était pas super classe, de dire qu'elle s'enfilait des bouteilles de vins toute seule ou de bières. Elle s'en moquait un peu, puisqu'elle n'avait pas grand monde à qui plaire, en ce moment. Ou alors elle plaisait ainsi, ce qui semblait être le cas avec l'Italien. « Oui mais ça, faut pas le dire, sinon tous le monde te voudra comme parrain et j'ai pas super envie de partager, non mais ! » Plaisante-t-elle en se mordant d'ailleurs l'intérieur de la joue, face à sa remarque. Aller, encore une fois...Ils étaient vraiment pathétique tous les deux à s'envoyer des fleurs de la sorte, sans les assumer clairement. Il fallait être carrément mort et enterrer pour ne pas voir à quel points ils se plaisaient, l'un comme l'autre. Cela puait l'amour, digne d'une tablée un soir de Saint Valentin quoi. Mais à être dans le déni parfait autant l'un que l'autre. « Normal, moi je sais pas déjà comment tu fais pour te lever à cette heure, je pense que si je devais me coucher à 5 ou 6h, je serais pas levé avant deux heures de l'après-midi...Chacun son cycle de sommeil mais je crois que j'ai encore gardé mes habitudes d'adolescente.. » Elle lève légèrement les yeux au ciel, en repensant à ce qu'elle pouvait dormir en étant à l'école encore. Des fois un tour de cadran sans aucun problème. C'était une dormeuse, la gosse. Elle pleurait presque quand elle ne faisait que cinq heures de sommeil alors à peine quelques heures comme lui...Pas possible. Elle se mit à rire face à la blague du brun, avant de secouer quelque chose d'imaginaire dans le vent : « T'es bête ralala. » Elle esquive un peu son regard face à ses autres compliments, mais sent son coeur se remplir d'une joie certaine. Oui, elle avait bien besoin de ça, pour se booster un peu. Même si la suite fut compliqué à entendre. La blonde serre entre ces doigts le verre de bière, écoutant la réponse du brun. Elle n'aimait déjà pas ce qu'elle entendait et la fin, encore moins. Bon, si, pour la copine, forcément...Elle était plutôt contente dans le fond que leur relation n'allait guère bien, mais ne lui souhaitait pas de malheur non plus. S'il était malheureux avec elle, bien sur qu'elle n'hésiterais pas à le lui dire de partir, mais pas pour elle, elle n'oserait jamais. Elle baisse légèrement les yeux, avant de se ressaisir : « Je comprend...Je t'en veux pas de penser ainsi, j'ai pas penser à toi en faisant ça, enfin j'ai pas penser à tout ça, j'ai merdé encore une fois. Je te l'avais dis que j'avais le malheur de me foutre dans des situations impossibles, t'en a maintenant un exemple bien concret...» Essaie-t-elle de relativiser en riant nerveusement, même si rien n'était vraiment drôle à cet instant. La Duchesne finit par laisser échapper un soupir, un peu dégoûté quand même de la situation : « On fait quoi alors, Isaac...? J'ai vraiment pas envie de te perdre non plus, t'es un parrain au top mais...j'me doute que maintenant, je pense pas pouvoir te parler cœur, ou nouvelles rencontres sans que cela soit...gênant. » La blonde se mord légèrement la lèvre inférieur, les yeux brillants d'une lueur d'espoir. Elle espérait vraiment qu'il ne la lâche pas pour ça. Elle avait besoin de lui, bien plus qu'il ne le pensait. « Je sais que je suis sans doute la dernière personne avec qui tu voudrais en parler mais...si tu veux parler de ta copine, des soucis que tu as toi aussi, je suis là. Tu peux tout me dire, si le coeur t'en dis ou que t'en ressent le besoin.. » Cette fois-ci, elle se veut compatissante, car elle sent la souffrance dans le regard de son interlocuteur quand il avait parler de sa compagne. Elle glisse une main sur la sienne, essayant quand même d'être plus dans l'amical qu'un quelconque rapprochement ambigu. Même si cela était sans doute trop tard entre eux.. |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 19:39 |
| hope well, and have well. isaac rossi & @juliette duchesne.Elle ne veut pas me partager…douce mélodie à mon oreille, bêtise qui m’est propre. Je me surprends à sourire davantage, bien que je ne répondre pas, que je cherche à garder le silence là où je n’y parviens décidément pas. « Je suis ton parrain, tu n’as pas à me partager. » Imbécile, une fois encore. Je peste intérieurement, détourne les yeux vers cette porte qui pourrait bien être franchie plus tôt que prévu. Parce que la fuite est la seule solution, sûrement la meilleure. Je suis doué pour disparaître, quoi que, cette famille qui m’a finalement retrouvé me dira le contraire. Pourtant, j’ai fait tout le nécessaire, mais changer radicalement d’identité n’était pas possible. Mon nom et mon prénom fait qui je suis, ce que je suis, mais au final, peut-être aurais-je dû le faire. Si seulement elle savait…Si seulement elle pouvait imaginer qu’une tête couronnée est devant elle, que du sang bleu s’écoule dans des veines empoisonnées par ce baiser partagé. Mais le secret est bien gardé, même Kat n’en a pas conscience. Je pensais le lui avouer un jour, mais aujourd’hui, je n’en vois plus l’intérêt…a quoi bon lui dire que je ne suis pas ce qu’il paraît, que l’Italie est ma prison, qu’elle est ma déchéance et que la blonde est ma falaise sans fond. Inutile, véritablement. Les choses ne feraient qu’empirer et, au mieux, elle me prendrait pour une folle. La perte de cet enfant nous a ravagé, a fait que nos chemins se sont éloignés et aujourd’hui, n nouveau sentier me brûle les pieds. « Et bien, j’ai ce qu’on nomme un réveil…tu vois le truc qui irrite au réveil ? Non je rigole, mais en soit, garder des habitudes d’adolescents c’est bien…Il vaut mieux être jeune que vieux. » Dis-je en souriant doucement, cherchant à détendre l’atmosphère, à effacer la gêne sans grands succès. J’aurais beau faire ce que je peux, elle aura beau dire quoi que ce soit, les choses ne seront plus jamais pareils et ça semble clairement évident. Tant que nous ne nous étions pas vus je pensais pouvoir passer outre, la regarder sans broncher, sans me remémorer. Grave erreur de jugement, je ne suis pas aussi fort que je l’aurais cru. Puis, il y a cette culpabilité. L’infidélité n’a pas été provoqué par moi, mais peut-être aurais-je dû en parler à Kat, lui dire la vérité au lieu de lui mentir, de ne rien lui révéler…Mais ce baiser ne représente rien, si ? Elle ne cherche rien, ne veut rien, sûrement une impulsivité du moment, un verre en trop. Toutes les excuses sont bonnes pour éviter la confrontation avec ma compagne, pour éviter de lui révéler la trahison éphémère et ce désir de recommencer, de de nouveau gouter à ces charnues qui bougent devant mes yeux. Elle rit à mes paroles, m’annonce que je suis bête et je souris doucement. Malheureusement, les choses deviennent difficiles à gérer et je me maudis de parler, de dire ce que je dis à l’heure actuelle. Mais c’est la vérité… Comment pourrais-je encore être efficace alors que mes pensées s’emmêles, alors que les choses sont devenues moins simples, moins professionnelles ? Mais davantage, comment pourrais-je continuer là où je n’ai qu’une envie, recommencer, céder, retrouver les frissons du moment ? Impossible, je me sens stupide, je me sens égoïste de ne penser qu’à moi. « Niveau situation merdique, crois-moi, je connais et tu n’es pas la seule responsable, je le répète Juliette. » Murmurais-je doucement en jouant avec mon verre, le regard rivé sur le liquide opaque, légèrement brun, corsé. Non, elle n’est ni victime, ni responsable, nous sommes tous les deux coupables de cet acte. Bien qu’elle ait lancé le signale de départ, les signes étaient là, les regards et les sourires aussi. Pire encore, j’avais répondu à ses lèvres, ce soir-là, j’aurais pu la repousser, mais je ne l’avais pas fait. Alors oui, je suis tout aussi dans la merde qu’elle, dans une situation compliquée et merdique. Mais n’est-ce pas l’histoire de ma vie ? Quand elle me demande ce qu’on fait, qu’elle ne pense pas pouvoir me parler de ses histoires de cœur sans que ça soit gênant, je sens la rage me monter. « Et moi, je me sens incapable d’entendre tes histoires de cœurs Juliette, il est là le souci. » Dis-je cette fois-ci en levant les yeux vers elle, en cherchant inconsciemment à lui faire passer un message, à lui dire l’étrange vérité effacée dans un déni virulent mais évident. Lorsque sa main vient se poser sur la mienne, m’annonçant que je peux parler de mes soucis de couple avec elle, je me mords l’intérieure de la joue, gardant le silence, observant nos mains. Sans vraiment le réaliser, mes doigts se tourne, viennent caresser ses doigts du bout des miens. Un léger soupire s’égare et je récupère brusquement ma main. « J’ai besoin d’air. » Murmurais-je en me levant aussi vite pour foncer vers l’extérieur du bar, mon paquet de cigarettes en main. Je ne regarde pas vers elle, je cherche à fuir cette tentation grandissant au creux de mes reins, le bout des doigts brûlants devant cet acte de tendresse donné, offert, interdit. Une fois dehors, je prends une grande inspiration, calant mon dos contre un mur non loin de là, m’allumant tout aussi vite une cigarette, poison qui aura un jour ma peau. |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
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absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
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âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 22:31 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.La situation était perdue d'avance, elle s'en était douté à la minute où elle avait commencé à parler de l'autre soir, elle savait que tout serait changé sans jamais pouvoir revenir en arrière. Adieu petite soirée thérapie dans un restaurant sympa, à rire des blagues de l'un, du malheur si bien raconté de l'autre. Fini les longues discussions, les introspections, les discours philosophiques, les petits échanges qui font du bien, les moqueries sur des couples, sur les plans foireux et compagnie. Fini les papotages sur les ex, à les canarder de noms d'oiseaux et tout ce qui traîne de plus bas...Elle vivait ce moment presque comme une rupture. Dans le fond, cela l'était, n'est-ce pas ? Il fallait qu'ils rompent, pour le bien commun. Enfin non. Elle non. Lui oui. Il était en couple et qu'importe ce qu'il disait, la Duchesne n'avait guère confiance en ça. Elle c'était trop faite avoir par les belles paroles qu'elle ne préférait même pas se rappeler d'où en était le stade de non retour avec sa copine. L'Italien semblait sincère, il puait même la sincérité mais...voilà. C'était un profond blocage, marqué au fer rouge par son abruti d'ex-fiancé. Voilà ce qu'il avait gagné en lui faisant une telle chose, de laisser une pauvre gamine dans le néant mais surtout dans l'incapacité de faire confiance à qui que ce soit maintenant. Elle regarde nerveusement le contenu de son verre, prenant presque une satisfaction à observer les bulles remontés le long du verre épais de sa pinte, elle essaie même de s'y perdre, pour ne plus avoir à faire face à la situation qui se corsait bien trop à son goût. Mais elle ne pouvait pas non plus tout perdre, pas encore. Elle sentait un peu d'ailleurs les gouttes salines s'approcher dangereusement du point culminant mais..Elle n'avait plus de larmes à verser pour le moment, pas après des semaines à verser tout son volume sur des mouchoirs qui avait refait une décoration des plus lamentable dans son salon et devant sa liste de film Netflix tout simplement niais et sans intérêt. « Je..je sais...mais.. » Elle n'a guère le temps de poursuivre, même si elle aurait quand même gardé un peu plus le contact agréable entre sa main et la sienne, mais il semblait clairement ne plus tenir, ne plus supporter la situation. Fuir...Elle avait bien là le sentiment de voir quelque chose de similaire avec Logan. Avec tous les hommes. Il avait besoin de fuir. Prendre l'air, tout ce qu'il voulait en somme. Elle ne le retint pas, de toute manière elle en avait aussi un peu besoin pour prendre une minute et mettre ses idées en place. Elle s'en était douté en arrivant ici, que la seule issue à moins qu'il ne lui mente sur le moment, soit guère celle qu'elle souhaitait. Il assumait clairement l'aimer plus que de raison, l'apprécier plus qu'une simple filleul. Du moins, elle l'avait ressentie comme ça, puisqu'elle, elle le vivait ainsi. Que faire...vraiment que faire... La blonde n'avait plus de réponse parfaite, à cet instant. Elle observe discrètement le brun qui fumait à l'extérieur. Allait-il fuir ? Allait-il la laisser sur le carreau, lui demander de ne plus être sa filleul et faire sa route de son côté ? Elle était mal. Vraiment mal. Elle pianote un peu sur son téléphone, attendant tant bien que mal son retour, avant de finalement prendre une grande gorgée de bière, à s'en étouffer, puis se lève tout en baissant un peu sa robe, pour aller dehors. Elle frissonne avec le froid, n'ayant pas pris sa veste, mais elle voulait savoir et n'en pouvait plus d'attendre : « Qu'est-ce que tu veux faire, Isaac. Dit moi. Qu'est-ce que tu as envie, toi.» La question fatale, ultime. S'il lui demandait, elle serait franche ? Possible. Mais comment dire à quelqu'un qui est en couple, qu'on a envie de l'avoir, que cette personne quitte l'autre alors qu'ils ne savent même pas s'ils sont fait pour être ensemble, si ça pourrait coller après seulement quelques semaines de discussions.. |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Ven 15 Fév 2019 - 22:57 |
| hope well, and have well. isaac rossi & @juliette duchesne.Elle sait…Non, elle ne sait pas. Elle ne sait pas à quel point ma position est difficile à gérer, à quel point je suis pris entre deux feux. Entre ce nouveau chemin à emprunter ou encore, décider de continuer tout droit et arranger les choses dans mon couple, aussi désespéré soit-il. Non, elle ne sait pas que je ne suis pas ce genre de mec, que je n’aime pas l’infidélité, que je n’aime pas les gros connards qui vont voir ailleurs, qui n’ont pas de respect pour les femmes qu’ils fréquentent. Non, elle ne sait pas à quel point j’ai mal au ventre rien que d’y penser, mais que l’idée même d’oublier m’est littéralement impossible et que ça hante mes pensées depuis que c’est arrivé. Je me croyais plus fort que ça, plus fort que toutes ces conneries, mais je me suis largement trompé. Mes doigts caressent tendrement les siens, acte infaisable, déplacé pour un parrain envers celle qu’il devrait aider. Geste déplacé d’un homme déjà en couple, en ménage, malheureux, mais déjà pris. Alors, je décide de m’en aller, du moins, d’aller dehors. Non, je n’irais nulle part d’autre, pas maintenant, mes affaires étant resté à l’intérieur avec mes clefs, mon téléphone portable et autres bêtises de ce genre. Je ne compte pas fuir plus loin que le trottoir pour fumer, pour prendre l’air et tenter de respirer, de me remettre les idées en place. J’aimerais tellement hurler, là, de suite. Hurler à plein poumon vers une destiné incapable de tenir la route. Clope au bec, je laisse ma peau frissonner, néanmoins, le froid ne me fait pas peur, c’est plutôt agréable, ça m’aide à avoir les pieds sur terre. Du moins, jusqu’à ce que la blonde arrive et se plante devant moi, me demandant ce que je veux, ce que moi je désire. Je me fige, les muscles crispés, les traits tirés, clope à moitié bousillée. Qu’est-ce que je veux ? J’aimerais tellement de choses. J’aimerais qu’elle sache qui je suis véritablement, j’aimerais cesser de vivre dans le mensonge. J’aimerais être normale, être moins con, être moins paumé. Tellement de choses qui ne sont pas réalisable et c’est pourtant en toute sincérité que je prends la parole, ma clope tombant dans le cendrier non loin de moi. « Ce que j’aimerais… » Murmurais-je doucement, approchant un peu d’elle pour glisser mes doigts sur sa joue, ayant remarqué ses frissons face au froid de cette soirée de Février. « J’aimerais être célibataire…t’avoir rencontré alors que j’étais seul et loin d’être enchaîné à une relation qui sombre. » Je ne la quitte pas des yeux et pour la première fois depuis bien longtemps, je me sens foutrement vulnérable. « J’aimerais être né normal, ne jamais avoir grandis dans la famille qui est la mienne… » Nouveau murmure, comme secret qui aimerait s’échapper d’entre mes lèvres sans y parvenir, laissant le vague, le mystère planer sur mes paroles d’auparavant. Ma main glisse vers son cou, s’y pose, réchauffe cette parcelle de peau si douce. « J’aimerais pouvoir t’embrasser, là, de suite, sans craindre des regards trop curieux ou encore, de croiser quelqu’un que je connais. » Nouvelles paroles dites en toute sincérité. « J’aimerais pouvoir être le gros connard infidèle qui ne se préoccupe pas du bonheur de sa petite amie, qui va voir ailleurs sans avoir de remords ou de regrets…mais ce n’est pas le cas, je ne suis pas comme ça. » Dis-je presque d’une façon trop désespérée alors que mes doigts quittent sa peau, que mon regard s’attarde trop longtemps sur ses lèvres avant de remonter vers ses iris. « J’aimerais pouvoir te regarder sans avoir envie de toi, sans avoir envie de te connaître par cœur. Tes peines, tes joies, tes forces, tes faiblesses…savoir tes plats favoris, ce que tu n’aimes pas, ta couleur favorite, tes fleurs préférés. » Je serre les dents, la colère grimpe, je m’en veux, j’en veux au monde entier pour cette position, pour cette situation. « J’aimerais tellement de choses Juliette, mais je sais que rien n’est possible. J’aurais aimé ne pas ressentir ce que je ressens, parce que ça aurait été plus simple et maintenant…maintenant il est trop tard et seigneur, cette situation me retourne le cerveau tu comprends ? » Dis-je plus nerveusement cette fois-ci. « Il y a tellement…je me déteste pour éprouver ça, pour te désirer de la sorte alors que je la désire à peine, elle. Je me déteste pour aimer ton sourire alors que le sien n’est plus accessible. »Je recule, détourne les yeux alors que furieusement, je donne un coup de pied dans le cendrier en béton qui bien sûr, ne bronche pas et ne bouge pas…j’ai juste réussis à me péter un orteil quoi. « Et l’idée même de ne pas te voir est un calvaire, alors quoi que je souhaite Juliette, je suis perdant d’avance ! » |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Sam 16 Fév 2019 - 0:12 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.Il fallait qu'elle sache, autant que lui. Ils avaient besoin de la vérité autant l'un que l'autre. Même si la vérité n'était pas toujours bonne à prendre. Clairement, qu'elle se serait passé de tout ça mais on ne contrôlait pas ses sentiments, pas toujours. On contrôle pas les coups de cœur, les coups de foudre. En était-ce un entre eux ? Possiblement. Le courant était plus que bien passé entre eux et le physique ne semblait pas être un soucis et ce, depuis le premier jour. Oh c'est sur qu'il était séduisant l'Italien. Son regard ébène, son minois aux traits fins, sa tignasse en bataille qu'elle aimerait fourrer constamment ses mains dedans, son teint légèrement dorée, douceur de ses origines méditerranéennes. Oui, si on faisait le tour, elle n'avait aucune honte à dire qu'Isaac lui plaisait. Bon, elle aurait pu tomber sur plus laid, mais elle appréciait grandement son caractère, sa façon d'être et surtout son grand coeur. Une âme aussi belle que tout le reste. Si elle avait plus de facilité à dire du bien des gens, à dire des compliments comme lui en était capable, elle lui aurait dit, sans aucune hésitation. Elle l'écoute, telle une enfant en train de prendre une correction. Elle boit ses paroles, essaie de comprendre le sens de tout ce qu'il disait. Son coeur palpite de plus en plus vite, elle sent ses veines pulsées fortement contre sa peau, même ses jambes commencent à lui faire défaut, tant elle sent son corps trembler entre la nervosité mais aussi le froid. La sincérité d'Isaac est incroyable, jamais elle n'avait vue une personne autant assumer, autant être honnête et sincère envers une autre. Jamais. Elle sait qu'il en fallait du courage pour déballer ainsi son sac. Mais il venait de le faire et d'une belle façon. Elle savait au moins, ce qu'il pensait d'elle. Elle était presque heureuse de savoir qu'elle lui faisait tourner la tête, dans tous les sens. C'était vraiment flatteur mais d'un côté, elle se sentait coupable d'avoir un tel effet sur lui, une telle emprise. Oui. Il aurait été célibataire, tout ceci aurait été vite réglé. Y'a pas photo. La belle blonde se mord la lèvre, ne sachant même plus quoi répondre à tout ceci. Qu'est-ce qu'on pouvait bien répondre. Elle n'allait pas lui dire : Quitte ta copine, je vais t'attendre ou à défaut, on se revoit plus, c'est mieux. Dans les deux sens, ils étaient perdants. Elle n'a qu'une envie et ne finira pas par s'en priver. Elle s'avance alors, rompant toute distance qui pouvait les éloignés l'un de l'autre pour venir s’engouffrer entre ses bras, pour le serrer contre elle, sans même demander si elle en avait l'autorisation. Elle enfouie son visage contre sa poitrine chaude, s'imprégnant aussi de son parfum épicée et très masculin, qu'elle appréciait énormément. La Duchesne se sent bizarrement bien, déjà les tremblements finirent par cesser, elle se sent bien, en sécurité auprès de lui. Mais elle commence sévèrement à être égoïste et vouloir plus qu'une simple accolade, qu'un simple câlin. Elle n'ose pas bouger, de peur de briser sa bonne conduite restante. « Je suis vraiment désolée. Je vais pas faire la fille qui compati, qui peux aider car je peux pas. Je suis ton problème mais sache que oui. Tu aurais été seul, ça aurait été plus simple. Mais je te dirais pas de la quitter. Pas pour moi. Pour toi. Si tu te sens mal avec elle, si tu as tout fait et que rien ne fonctionne, il faut parfois savoir être sage et arrêté.Mais je veux pas être ton pansement, celle qui te ferra prendre une lourde décision. Je t'apprécie beaucoup, beaucoup plus que je le devrais.» Elle lâche finalement un gros soupire, reculant son visage du torse du brun, avant de légèrement croiser son regard. Elle meurt d'envie d'étouffer ses paroles sur ses lèvres et ne rien avoir à dire de plus, mais elle ne peux pas. Vraiment pas. «J'aimerais t'avoir rien qu'à moi, voir ce qui se passera...Mais je peux pas contrôler ton destin, ta vie. Si tu veux que je m'éloigne, je le ferrais. Mais si tu veux me voir, je serais là.» |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Sam 16 Fév 2019 - 11:26 |
| hope well, and have well. isaac rossi & @juliette duchesne.Parler, dire la vérité, ne rien laisser passer à la trappe. Elle doit savoir, elle doit comprendre. Oui, elle doit comprendre que les choses ne sont pas simples pour moi, que je ne suis pas le genre de mec détestable qui veut tromper sa compagne. Non, elle doit bien réaliser que je ne suis pas comme ça, que les peines de cœur, je ne les inflige pas. Je suis planté entre deux mondes, deux chemins. Je dois avancer, je dois trouver une solution à ce calvaire évident, à cette connerie manifeste. Parce que je suis comme ça, je me bats, j’avance, je ne me morfonds que très rarement sur mon sort. Je suis un foutu combattant, pas une victime, ce qui me sépare de Kat, ce qui me positionne vers l’avant alors que elle, elle fait du sur place. Je sais qu’elle m’en veut terriblement pour avoir avancé à la mort de notre enfant, mais j’ai fait mon deuil là où elle en était littéralement incapable. J’avais souffert, énormément. Oui, j’avais pleuré, j’avais tenté de la réconforter, lui dire que nous allions encore essayer jusqu’à ce que nous réussissions à avoir un enfant pour agrandir cette famille qui était nôtre. Mais elle était trop profondément encrée dans la perte de cet enfant parti trop tôt, elle ne réussissait plus à aller de l’avant, là où moi, je ne pouvais plus faire du sur place. Non, ce n’est pas moi. Moi, je cherche des solutions, je souffre tout en me battant, tout en avançant. Mais comment vais-je m’en sortir cette fois-ci ? Le cœur pris en étaux des deux côtés, le cœur éclaté de deux façons déraisonnables. Comment puis-je trouver une solution sans faire souffrir ? Parce qu’il n’y a pas que deux cœurs concernés mais bien trois…trois cœurs en détresses. Alors, je balance ce que je peux dire, en toute sincérité, sans mensonges, sans retenues. J’essaye de lui faire comprendre tellement de choses, égoïstement, parce que la meilleure des choses aurait été de la fermer et de simplement m’en aller. Sale con que je suis…Mais ce n’est pas cette pensée qui me retient de continuer, de lui dire ce que j’aurais véritablement aimé, ce que j’aurais espéré pour nous. Un célibat actuel aurait été plus facile, mais si il y a bien une chose dont je suis conscient, c’est que la vie n’est jamais facile, bien au contraire. C’est un putain de champ de combat et le diction lève toi ou crève est de rigueur. Alors, quand j’ai fini de parler, je me dis qu’elle va sûrement me dire que je suis un connard d’avoir dit ça, que j’aurais dû la fermer et qu’elle s’en ira…Mais non, elle fait tout le contraire. Sans prévenir, sans demander, elle avance et vient se lover contre moi. Mes muscles se crispent, pourtant, mes bras se ferment autour de son corps plus fragile que le miens. Bras protecteurs qui se ferment, ma main glisse dans ses cheveux alors que mes paupières se ferment, que mon esprit profite. Elle m’apprécie plus qu’elle ne le devrait, elle ne veut pas être mon pansement. « Si seulement c’était aussi facile… » Murmurais-je doucement, plus pour moi que pour elle, resserrent mon étreinte comme pour m’accrocher mentalement à quelque chose qui m’empêchera de couler. Non, pas quelque chose, quelqu’un, elle. « Tu ne seras jamais un pansement, quoi qu’il advienne Juliette, ne te voit jamais comme tel. » Dis-je contre ses cheveux blonds en poussant un soupire. Son visage se décale, le miens aussi, nos regards se croisent brièvement mais assez pour savoir que la tentation n’est qu’à quelques centimètre. Proche, trop proche. « Juliette, tu n’as pas écouté. » Murmurais-je en plantant mes iris dans les siennes, fronçant doucement les sourcils. Mes bras sont toujours autour d’elle. Grave erreur, quiconque verrait cette position en tirerait des conclusions. « Même si je voulais m’éloigner de toi, j’en serais littéralement incapable. » Un rire nerveux m’échappe, un rire qui n’a rien de joyeux. « Je n’arrête pas de penser à toi, de me demander comment tu vas…avec qui…avec qui tu es. Et je sais que je n’ai aucuns droits, que je suis foutrement culotté de ressentir la moindre once de jalousie mais…c’est plus fort que moi. » Bien plus fort que moi. Gardant quelques secondes le silence, mes doigts viennent replacer une mèche blonde de ses cheveux, dégageant son visage. Grave erreur, une fois encore vu que la paume de ma main glisse sur sa joue, s’y pose l’espace d’une seconde. « Fais chier ! » Dis-je brusquement contre moi, me maudissant d’avance, me détestant, me dégoutant avant même que l’acte se soit produit. Sans même demander son avis, sans demander son autorisation, ce sont cette fois-ci mes propres lèvres qui se posent sur les siennes. Je joue avec le feu, je vais me brûler les ailes et descendre droit vers les abysses de l’enfers, à ne pas en douter. |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: hope well, and have well. (isaac) {} Sam 16 Fév 2019 - 17:40 |
| hope well, and have well. @isaac rossi & juliette duchesne.Il avait beau lui dire que tout n'était plus aussi bien qu'avant avec sa copine, mais elle était quand même dans l'embarras, la pauvre gosse. Elle avait toujours été dans la situation de la fille trompée, pas dans la fille qui fait cocu la compagne du type. Enfin, c'était une nouvelle lubie, depuis qu'elle avait commencé à fréquenter d'autres types que Logan. Comme si la malchance avait décidé qu'elle ne tombe que sur des histoires impossibles, des hommes au coeur pris et bien d'autre chose dont elle se serait plus que passé. Mais Isaac c'était encore autre chose. Elle n'avait rien vue venir, rien prédit. Tout était parti d'une simple thérapie d'une application qui faisait mouche en ce moment. Elle pensait pas une seule seconde à se retrouver encore plus emmerder qu'en commençant la thérapie. Dans le fond, elle savait parfaitement ce qu'elle voulait et ce qu'elle ne voulait pas. Repartir dans une relation, c'était presque idyllique, elle ne rêvait plus du prince charmant, mais espérait juste ne pas avoir à souffrir avec une personne infidèle dans son couple. Elle avait bon espoir qu'Isaac ne l'était pas, mais au fond. Est-ce qu'il ne l'était pas déjà ? Clairement que si. Il faisait cocu sa copine. Avec elle en plus. La cocue devient la salope. Etrange situation. Elle espérait vraiment pas que cette fille lui tombe dessus, car elle était pas sur de gagner au combat de poule... « Cela se saurait si la vie était plus facile. Mais ce qui faut ce dire, c'est qu'on se serait pas connu, si elle avait été belle et idyllique. » Elle préfère se taper mentalement d'avoir imaginé cela. Oui, car si tout avait été parfait, elle serait resté avec Logan, dans le fond...Cela n'aurait pas été pour lui déplaire. Elle l'avait aimé comme une dingue, ce sale gosse de riche. Elle lui aurait tout donné, tout promis. C'était son première amour et même actuellement, si on lui faisait une promesse de sang, de vie, sur le fait qu'il ne referait plus jamais ceci, elle n'était pas sur de pouvoir refuser sa présence à nouveau. Ce n'était pas forcément pardonnable ce qu'il avait fait, juste compréhensible. On pardonne mais on oublie jamais. Toujours dans le coin de la tête, à resurgir face aux situations similaires. Toujours à relancer dans des moments où les voix s'élèvent, commencent à ses heurter. Elle ne voulait pas de ça. La Duchesne pouvait comprendre que ce n'était plus ce que l'Italien voulait, puisque cela semblait être son quotidien, dans sa vie de couple. « Pardon de te mettre dans une telle situation, vraiment.. » Elle s'en veut de lui faire autant de mal, de souffrance mental, de douter autant de ce qui est le mieux ou le pire. Elle ne pouvait pas lui dire de quitter sa copine, c'était carrément déplacé. Elle ne le ferrait jamais de toute façon. Son choix était libre, à lui de voir ce qu'il y avait de mieux pour lui. Il pensait sans aucun trop à elle, et à sa copine. Dans tous les cas, quelqu'un souffrira forcément. Elle espérait juste pas que cela soit elle, dans son petit coin égotiste. Elle se laisse faire sans mal, quand le jeune homme lui remet une mèche en place, étant plutôt à l'aise alors qu'à l'intérieur, ils étaient carrément débile et mal à l'aise juste à parler. Un simple contact et rebelote, tout allait. Mais lorsqu'il commence à pester, elle sursaute un peu en le voyant approcher, mais n'a aucune envie de fuir. Le baiser tant attendu. Le vrai et pas un simple baiser volé.Pas cette fois. La blonde se laisse totalement aller dans une bulle de bien être, de paix, de sérénité. L'espace d'un court instant, ou plus rien comptait à part eux. Elle glisse une main sur le bras du brun, tout en pressant davantage ses lippes pulpeuses sur les siennes, agrémentant même ce baiser qui aurait pu être que chaste, par un tendre et langoureux baiser. Mais surtout un baiser plein d'envie, plein d'attente. Elle ne voulait pas forcément l'attirer par son physique, c'était pas ça le plus important. Elle avait juste un espoir. Qu'il soit à elle. Elle finit par le rompre, tout en glissant ces bras sur ces épaules, observant un peu la ruelle l'air de rien. Elle prend finalement une grosse bouffée d'air, avant de lever ses iris sur l'Italien qui semble être dans tout ces états : « Tu bosses à quel heure ? J'peux te proposer de manger un morceau avant d'y aller si tu veux.. » Bah quoi ? Tant qu'à faire, autant continuer un peu d'être ensemble. Même si c'était assez dangereux. Elle avait un peu peur que quelqu'un de l'entourage d'Isaac le voit avec elle. Elle avait presque failli lui proposer de venir chez elle mais...Non. Il risquerait autant lui qu'elle, de partir dans une autre tournure qui pouvait vraiment tout bouleverser. Et vraiment faire de lui un infidèle parfait. Se cacher, fuir. C'était tellement facile mais tellement lâche... |
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| Re: hope well, and have well. (isaac) |
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| hope well, and have well. (isaac) |
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