love is like war,easy to begin but very hard to stop (logan)

La sonnerie qui retentit, comme l'horrible son d'une corne de brume, annonçant la terrible sentence. La guerre, la guerre froide sans aucun doute. Elle n'avait pas envie de se lever, la rousse. Elle n'avait pas envie de retourner à la galerie, en sachant que Logan allait continuer à lui faire des déclarations, allait continuer à chercher constamment sa présence, tout faire pour la reconquérir. Dans le fond, qu'est-ce qu'elle voulait vraiment, c'était ça la question ? Elle avait Isaac, mais qui était en couple. Il y avait Wes, mais c'était son ami depuis toujours et hormis juste une sensation de plaisance en sa compagnie, c'était sans doute trop un ami maintenant. Elle avait aussi Jayden, qui faisait un peu vibrer son cœur, par son physique absolument radieux, mais qui était aussi de son entourage avec le brun et qui à la base, est plus un plan cul de fin de relation que autre chose, que quelque chose de concret. Elle était bien perdue la pauvre gamine, comme quoi...D'avoir quitté Logan, l'avait mis dans une telle pagaille qu'elle avait des hommes de partout, qui gravitait autour de la petite étoile qu'elle était. Elle avait surtout l'impression d'être un fichu trophée de chasse et qu'ils étaient tous en train de la viser pour la saisir. Dans cette affaire, elle ne savait plus vers où son coeur devait se diriger. Elle savait plus vraiment si elle devait fuir absolument Logan ou si au elle devait lui laisser une chance. Elle ne lui en avait pas laissé, il faut être honnête. Elle n'avait rien voulue entendre une fois le poteau rose découvert. Non, cela avait suffit. Juliette l'avait pourtant questionné quand elle avait eu des doutes. Il lui avait mentit droit dans les yeux, le salaud. Se sentait-elle capable de lui pardonner et de devoir accepter la présence des beaux parents à nouveaux ? Qui lui avait fait autant de mal que leur fils, en la virant de la sorte de son job de rêve ? Trop complexe. Juliette avait envie de fuir au bout du monde, à cette instant.

Mais elle devait y aller, pour elle. Pour tenter de reprendre contact, de saisir toutes les opportunités qu'offrait cette possibilité de revenir à la galerie. Oui, elle avait pas honte de dire qu'elle utilisait son ex pour retrouver ailleurs. A charge de revanche. Elle se lève donc avec difficulté, se fait couler un thé bien chaud, prend une brioche dans son placard, avant donc d'aller se préparer dans la salle de bain. La boule au fond de son estomac, ne voulait vraiment pas partir. Encré comme une sale vermine, qui lui faisait savoir qu'il était bientôt l'heure d'y retourner, d'affronter Logan. Son regard se pose sur les nombreux bouquets qu'elle avait reçu de sa part. Elle soupire, n'ayant même plus la place pour certains. Elle essaie de garder la tête froide, tout en allant donc à la galerie, mais plus facile à dire qu'à faire.
Son entrée dans la galerie, elle ne la fait pas sereinement. Mais elle garde les épaules haute, le dos droit. Elle s'avance vers l'assistante présente, qu'elle ne connaissait pas. Une jolie jeune femme, simple mais très jolie. Elle ne peut s'empêcher de se dire, que Logan avait dut la courtiser. La draguer. Elle lui demande donc à voir le fameux propriétaire, qu'elle à rendez-vous avec lui. L'assistante fait donc son boulot, tandis que la jolie rousse fait quelques pas dans l'entrée, regardant les alentours, les oeuvres ainsi que les dates d'expositions et qui. Elle fut vite sortie de sa songe, par le beau brun, qui semblait très heureux de la voir. Plus qu'elle en tout cas.
« Bonjour Logan.» Froide, mais très professionnel, elle avait prévenue.
« Tu veux qu'on aille discuter au bureau pour me dire ce qu'il en ai avec les nouveautés, si y'a des stocks à revoir ou tu veux que je vois directement avec Mademoiselle ? » Demande-t-elle en faisant un petit mouvement de tête à la jeune femme. Elle savait presque déjà la réponse, mais bon. Sait-on jamais.

Un matin comme un autre que tu t'dis. Tu prends ton temps pour sortir de ta douche. Tu finis par décider de te lever après avoir passé une dizaine de minutes sur instagram à regarder des photos de chien et de chat. T'es un vrai gamin. Tu te poses des questions sur ton âge, vraiment. Pendant que tu prends ta douche tu te dis que de toute façon tu peux pas te permettre d'adopter un chien parce que tu vis en appartement puis tu te reprends. "On est lundi!" Tu chuchotes, tu hurles, qui sait. Tu veux pas réveiller la belle blonde, Norah qui vie chez toi. Mais tu viens de te rendre compte qu'en fait, aujourd'hui est le premier jour de Juliette, le jour où elle revient bosser à la galerie. Comment t'as pu oublier alors que t'as passé ton temps à lui faire livrer des bouquets. Plus tu en commandais plus ils étaient grand. Tu es vraiment un gamin sur ce coup. Tu sais que ce n'est pas avec des fleurs que tu vas la récupérer mais tu gardes espoir, ne sait on jamais peut être que ça lui fera ne serait-ce qu'un peu plaisir? Tu l'espère en tout cas. Tu sors de ta douche, enfile un t-shirt noir, le classique avec ton jean troué. Aujourd'hui, t'as décidé de pas te raser, ça plus ce week-end ça te fait une barbe de trois jours c'est plutôt pas mal. Un nouveau style disons. Tu finis par prendre ton petit déjeuner, appliquer ton nouveau parfum et tu décides de partir, en enfilant une veste avant cela bien évidement. Pas de clope ce matin, c'est le choix que t'as fait en laissant ton paquet à l'appartement, était-ce volontaire? T'aimes te le dire mais ça ne l'est qu'à moitié.

Arrivé au boulot, une décision était déjà prise, rendre cette magnifique rousse heureuse. Tu sais que ça va pas être simple surtout pas avec votre vécu mais ça coûte rien d'essayer. T'étais tranquillement assis dans ton bureau, à prévoir ce que t'avais à faire aujourd'hui, savoir ce que tu devais faire, ce que tu devais gérer puis tu devais aussi décider du travail que t'allais donner à Juliette.  Et c'est exactement à ce moment là que t'as reçu un appel de la réception, tu dois venir. La belle rousse te demande, enfin c'est pas de cette manière qu'on te la décrite mais c'pas important ça. T'es arrivé, l'sourire au lèvres, heureux de la voir même si c'était pas vraiment son cas. Pourquoi n'était pas elle heureuse de te voir? J'veux dire elle peut être contente de t'voir non? Faire au moins semblant avec l'argent que t'as dépensé dans ces fleurs. Un faux sourire, même si tu l'aurais direct remarqué ça t'aurais rendu heureux. "Bonjour" L'sourire toujours présent. Tu sais qu'elle continuera à faire l'indifférente mais après tout. Elle reste professionnel contrairement à toi. "Oh non." Que tu dis en regardant la secrétaire, pas besoin de la voir elle. Tu veux qu'elle passe du temps avec toi, tu veux gagner des points, gagner de l'affection si l'on veut. Tu regarde la secrétaire indifférent, tu t'en fou d'elle. Celle qui t’intéresse c'est Juliette, la seule et l'unique. "Suis moi dans mon bureau." Que tu dis en faisant un clin d’œil. Souriant, fière de toi, d'passer du temps seul à seul, dans l'bureau qu'elle a dernièrement connu comme celui de ton père. Arrivé devant la porte, tu lui tiens celle-ci la laissant rentrer en premier.

Oh non qu'elle n'était pas aussi contente que son espiègle d'ex fiancé. Elle le connaissait, le greluchon, depuis le temps. On passait pas presque dix années de vie sans appréhender ce qu'il allait faire. La pauvre gamine. Elle fonçait dans la gueule du kraken, la tête la première. Elle remarque les changements physiques de son ex, elle avait presque du mal à le reconnaître. Où était donc passé le p'tit gars aux yeux turquoises et à la bouille sympathique ? Où était passé celui dont elle avait tant aimé, qui s'amusait devant ses jeux vidéos, à vouloir lui mettre une raclée ? Où était passé le gars sympa qui venait la chercher presque tous les soirs à la galerie, pour des fois lui offrir un petit restaurant après une dure journée ? Il était loin d'être devant elle, à cet instant, c'est sur. Là, elle voyait un gars qui avait grandit, prenait de l'âge, mais pas en maturité. Certes, il était très craquant avec sa petite barbe, véritable fantasme qu'elle vouait aux hommes barbus. Certes, ses beaux muscles saillant qui se dessinait parfaitement à travers ses vêtements après sans doute des mois d'haltérophilie, cela l'embellissait, le rendait encore plus sexy au point qu'elle aurait presque envie de lui sauter dessus. Mais elle avait cette amertume au fond de la gorge, cette tristesse en le regardant mais aussi une rage profonde qui avait déjà débordé l'autre soir au vernissage, qui menaçait à chaque retrouvailles, de se déverser dans un flot haineux. Elle laisse échapper un petit soupire, tout en regardant un peu ses pieds. Elle n'arrivait pas à soutenir son regard, elle savait que si elle le faisait, sa raison ne la suivrait plus. Qu'elle se laisserait aisément reconquérir. Comme la pauvre bécasse qu'elle était à cet instant.

Elle le suit donc, jusqu'à "son" bureau. Elle avait un peu de mal à l'entendre encore, cela résonnait étrangement dans sa bouche. La rousse reste bien droite, laissant le brun s'installer avant donc d'en faire de même. Elle garde les mains contre ses cuisses, jouant nerveusement avec le tissu de son chemisier clair.
« Bon. Maintenant que t'a réussi ton coup de m'emmener dans ton bureau, qu'est-ce que tu veux me faire faire. Ta besoin d'un tri au niveau des papiers ? J'suis sur que ton père à laissé encore un bordel monstre là-dedans.» Pour accommoder ses paroles, elle montre d'un mouvement de menton la pile de papier sur un coin d'un meuble. La Duchesne déglutit en se rendant compte des paroles avec une certaine allusion qu'elle avait balancé. Fallait qu'elle arrête avec cette affaire de bureau, qu'elle avait eu il y a quelques jours avec un autre. Mais bon, chacun ses fantasmes n'est-ce pas ?
« Merci d'avoir cessé d'envahir le livreur du coin pour les fleurs. Même si elles étaient jolies..»Un semblant de compliment quand même. Fallait pas lui enlever l'effort fait, même si bon. Elle était pas trop fleur, de base.
« T'es vraiment sur d'avoir besoin de moi ? J'vois que tu as déjà une assistante très mignonne qui fait très bien le boulot que je faisais, là-bas.» Une pointe de jalousie dans sa voix ? Possible, mais elle ne s'en rend pas compte. Elle se sent de trop ici, vraiment. Mais elle regrette presque ses paroles. Elle voulait vraiment ce job ou quoi ? Vue ce qu'elle était en train de dire...Pas sur. Mais bon. Elle avait pas envie de devoir se coltiner les conquêtes de travail de son ex. Elle le supporterait pas.
« Laisse tomber, oublie ce que j'ai dis. Bon..Tien, je te donne mon emploi du temps de l'autre boulot. Je pense pouvoir concorder les deux le temps que ma patronne de l'hôtel retrouve quelqu'un. » Elle sort de son sac à main, un planning qu'elle avance lentement vers le brun, épiant ses réactions, le moindre de ses mouvements. Son coeur était serré dans sa poitrine, la pression était palpable. Elle aurait pas aimé être une souris, tellement l'atmosphère était lourde, pesante.

Une journée comme un autre en apparence cependant bien différente. Tu sais que la belle rousse elle en attend beaucoup de toi. Toi t'espères juste qu'elle remarquera ces changements qui au final montre un nouveau départ. Un nouveau toi. Tu décides de t'habiller plus sérieusement cependant simplement. Une tenu simple, bien que montrant un sérieux dans ta manière de vivre. T'es pas quelqu'un de narcissique mais t'aimes te dire que ça t'va bien. Tu te dis que t'es mieux comme ça, plus attirant, plus sexy. Tous ces efforts ne sont fait que pour une fille, une belle rousse, celle qui nourri, finalement tout tes fantasme. Tu sais que ça va être compliqué mais après tout, elle mérite ces efforts que tu comptes faire. Elle est venu aujourd'hui et t'es heureux d'la voir. Tu l'a fait venir dans ton bureau, pourquoi? tu sais pas vraiment. Tu sais que t'as pas grand chose à lui dire, pas grand chose à montrer mais tu comptes la faire venir quand même.

Tu rentres dans ton bureau parsemé de souvenir, de photo, de tableau, de statue. Des souvenirs qui ne sont pas les tiens. Tu dois changer celui-ci. Te l'approprier, voici l'importance que t'y porte, c'est ton bureau maintenant. Elle attend que tu t'assois pour le faire, très professionnel apparemment. Tu souris, t'assois et la regarde. Elle te demande ce que tu veux lui faire faire, tu sais pas si tu dois vraiment répondre sincèrement. Surement pas, ça ne serait pas vraiment bon, ni pour toi ni pour elle alors tu souris, avec ton sourire espiègle, laissant comprendre ce que tu veux réellement et elle est bien la seule à comprendre ça. "Eh bien." Tu racles ta gorge, te forçant à ne rien dire. Tu retires ta veste, la posant sur ta chaise. Tu ne portes sur toi que ton t-shirt noir, à manche courte bien évidement. Ce fameux t-shirt qui permet de montrer tes efforts donné à la salle, ce pour quoi tu fais tant d'efforts à fini par payer. Tes muscles, ton corps, un corps qui donnes envie. "Mh, j'aurais bien besoin d'aide avec ces papiers oui." Tu changes de sujet, en fait tu veux surtout te changer les idées. Puis elle fait une allusion au fleurs, aucun regrets, t'aurais pu t'en aurais envoyé plus mais tu t'es dis qu'elle finirait par te haïr. T'as arrêté d'en envoyer quand t'as reçu ce sms montrant sa désapprobation à ce sujet. "Moi qui croyait qu'elles te feraient plaisir." Tu lèves les yeux aux ciels, hausse les épaules. Tu rigoles, tu t'fou d'elle parce qu'au fond, tu sais qu'elle n'y est pas indifférente, bien moins que ce qu'elle ne laisse paraître en tout cas. Besoin d'elle, ouais, ça t'en as besoin. une réflexion sur ta secrétaire, de la jalousie apparente, lancer des pics? Oh que oui, tu vas te le permettre. "Pas aussi mignonne que toi je dirais, puis elle m’intéresse pas vraiment, elle." Elle te tend une perche, tu ne peux que la saisir. Après tout, c'est peut être ce qu'elle attendait ou surement pas. Vu qu'elle t'avait demandé de faire abstraction de cette remarque mais toi non, t'en fais qu'à ta tête. Elle te tends un planning, que tu prends entre tes mains. Tu te lèves, marchant autour de ton bureau, regardant ce planning, elle. Décidant quand tu allais la faire bosser, la patron qui veut son employer. La moralité n'a pas sa place ici. Tu la veux, bien plus qu'elle ne le sait. Tu t'assois sur le bureau, en lui faisant face, à la belle rousse. "J'dirais que le lundi et un vendredi sur deux serait pas mal?" Tu veux lui laisser un temps de réadaptation, quelque pause, du temps libre. Puis au final, tu lui laisses le choix.

En effet, les lieux étaient encore envahis de la patte de son père, ce bureau qu'elle avait tant foulé le sol, tant été pour régler des papiers avec le paternel de son ex. Elle ne se sentait pas vraiment à son aise ici, cela devait sans doute se sentir, se voir. Le visage un peu crispé, les mains ayant la bougeotte...Non, vraiment, elle se serait passé de ça, la Duchesne. Mais maintenant qu'elle était là, autant faire quelque chose. Elle était pas venue là pour les beaux yeux de son ancien fiancé, même si cela ne semblait pas vraiment le gêné, lui.
« Très bien, je peux m'installer où pour le faire ? Il me faudrait un ordinateur avec l'accès aux stockages, avec le logiciel de gestion. T'a moyen de me trouver ça ? » Elle aurait bien aimé récupérer son bureau d'autrefois, à l'accueil. Mais sa place semblait évidemment pris par une personne qui savait ce qu'elle faisait. Elle allait devoir composer avec tout ça. Elle ne savait pas encore comment elle allait pouvoir récupérer pleinement son job, mais trouverait bien une solution pour reprendre un peu de son grade, reprendre une place correcte et qu'elle mérite. Peut-être pas forcément ici,car elle savait que c'était fini, elle ne se sentirait plus jamais en sécurité, heureuse ici. La rousse préfère esquiver la question des fleurs. Elle en avait fini avec ce sujet et même s'il semblait faire mine d'être déçu, elle savait que c'était juste pour l'embêter, la taquiner. Il fallait qu'elle passe outre pour éviter de se perdre à ce petit jeu. Jeu qu'elle perdrait sans aucun doute, car Logan était très fort pour ça.
« Arrête un peu. T'a pas dis ça pour celle que tu t'es taper d'vant mes yeux.» Aie. Celle-là, elle faisait mal, elle risquait de piquer pour le brun. Mais tant pis, c'était de la pure sincérité, un besoin. La belle regarde Logan s'installer sur le bureau, bien en face d'elle. La rousse déglutis, très mal à l'aise. Elle détourne le regard, fixant le côté, faisant mine d'étudier la masse de dossier. Alors que non, elle évitait juste tout contact visuel avec lui. Le baiser qu'elle lui avait donné à la galerie, était minime comparer à ce qu'elle pourrait faire si elle flanchait.
« Ok, cela ira pour le moment.» Ajoute-t-elle finalement, prenant une bonne bouffée d'air. Son coeur cogne lourdement contre sa poitrine, finissant par se lever, pour éviter encore une fois.
« J'aimerais...j'aimerais bien me mettre au travail, Logan.»

Elle était là, en face de toi la belle rousse. Tu voyais très bien qu'elle était mal à l'aise, qu'elle ne savait pas quoi faire et toi t'en tirais profit. Tu sais que c'pas bien, c'est pas conseillé d'agir de cette manière avec elle mais tu le fait de toute manière. Tu te sers pas d'elle, on peut pas dire ça mais ça t'amuse de la voir déstabilisé de cette manière. Elle se souvient probablement de ses visites auprès de ton père ici. Tu sais pas vraiment quoi dire, ni quoi faire. T'en a tellement envie, t'as tellement envie de l'avoir que pour toi. Puis t'es l'patron maintenant donc on te dérangera pas, surtout si on sait que t'es actuellement avec quelqu'un dans ton bureau. La secrétaire elle a surement remarqué ta façon de regardé cette rousse, cette rousse qui représente au final toute ta jeunesse, tout ce que tu aimes. Tu souris, tu la regarde, elle détourne le regard, incapable de te regarder enfance. Chose qui te fait plaisir, cette fois-ci elle ne fait pas ça par dégoût tu le sais. C'est une sorte d'intuition que t'as. Tu ne sauras l'expliquer. Ici il ne s'agit que de ton envie, tu l'vois comme ça, toi et ton égoïsme. Tu ne changeras donc pas complètement, cette partie de toi reste la même.

Elle te demande un accès à un ordi, un accès au stockage, t'avais pensée à ce détails mais comme elle ne pouvait pas revenir à temps pleins tu te voyais mal remplacer un de tes employé par Juliette. Tu aimerais le faire, oui mais tu ne peux pas te le permettre c'est la triste vérité, elle est importante pour toi, pour la galerie mais tu dois pouvoir gérer celle-ci malgré le fait qu'elle soit là. Tu ne peux pas la faire passer en priorité même si tu le voudrais, tu dois penser à la vie de cette galerie, tu dois penser au futur. Puis t'as une idée, un bureau vide dans la pièce d'à côté, celui étant anciennement le tiens maintenant vide. Tu n'as embauché personne à ta place, tu fais le boulot de ton père et un peu du tiens, la secrétaire s'en occupe également ce qui lui permettait d'obtenir un prime et elle sait très bien que l'arrivé d'la rousse est mauvais présage pour sa prime. Triste réalité des faits, la rousse tu comptes lui donner ce qu'elle a le droit d'avoir, tu ne veux que le meilleur pour elle. "Le bureau d'à côté, celui qui était anciennement miens." La réalité est aussi que t'as toujours espéré la revoir ici et que t'as gardé cette pièce pour elle, espérant qu'elle pourrait directement arriver au grade du dessus.

Remarque qui te blesse cependant réel. Elle a raison, c'est légitime, cette fois-ci tu ne dis rien, tu te tais. T'as rien à répondre. Tu ne peux strictement rien dire, te défendre serait ici inutile. Tu baisses les yeux puis tu la regarde de nouveau, elle toujours évitant ton regard mais cette fois-ci t'allais pas la laisser faire. Du moins, pas bien longtemps. Elle se lève, chose que tu remarque, elle veut t'éviter, la triste réalité est qu'elle sait que tu ne la laissera pas faire. Elle se lève, essaie de te tourner le dos, c'est ce qu'elle compte faire mais toi non. Tu attrapes son poignet, l'attirant vers toi, un mouvement plutôt risqué, pour elle, pour toi. Un mouvement qui pourrait faire changer cette journée, qui pourrait annuler ce travail qu'elle attend tant. Ton sourire coquin, sûr de toi, pleins d'intention que tu ne devrais pas avoir. Tu quittes cette position, tu descend de ce bureau restant cependant posé contre celui-ci attirant Juliette contre toi. Tu te rapproches un peu pendant que tu lui tiens le poignet pour qu'elle soit encore plus proche de toi. "Mh, t'es sur que tu veux travailler?" T'es audacieux, courageux, confiant. Tu murmures d'une voix calme, d'une voix pleine de sous entendu, ton regard posé sur elle. Si elle refuse tu vas avoir l'air bien con, parce que putain, t'as envie de l'embrasser la Duchesne.

Il n'avait pour cesse de la déstabiliser, il se jouait clairement de la situation et cela l'a mettait en rogne. Vraiment. Elle se sentait un peu faible face à lui, être complètement stupide et sans défense. Cette sensation était tout bonnement affreuse. La rousse se sentait comme une petite souris face au chat, qui prenait un malin plaisir de jouer avec, avant de la manger toute cru. C'était exactement l'image qu'elle avait de la situation. Un petit soupire s'échappe d'entre ses lippes pulpeuses, tout croisant les bras contre sa poitrine. Oui, il avait du boulot à lui faire faire. Encore heureux ! Elle était pas venue pour rien et elle ne comptait pas venir ici, pour le regarder dans le blanc des yeux pendant des heures. Hors de question, sinon elle préférait encore continuer son job à l'hôtel. Au moins, elle avait quelque chose à faire et cela l'occupait suffisamment.

« Ok, cela ira.» Lance-t-elle simplement pour répondre à ça. Il lui laissait son ancien bureau. Quel galanterie mais elle était pas étonné dans le principe. Il faisait tout pour l'avoir au plus proche. Pour être franc, elle c'était bien attendue à ce qu'il lui propose de bosser ici, dans son bureau. Oh oui, il en aurait été capable, le sale gosse. Elle lève légèrement les yeux au ciels, évitant en effet tout regard vers le visage du brun, ou même quelconque parti de son corps. Cette situation commençait clairement à la mettre mal, elle voulait aller bosser d'où le fait que la jolie rousse c'était levé pour aller vers les dossiers en question. Mais elle se fait stopper par une main qui enserre son poignet, la forçant déjà à se retourner. Elle pose cette fois-ci le regard dans celui du brun, d'un air interrogateur. Son visage se décompose cependant, face à son..allusion plus que déplacé. Il était vraiment sérieux là ? Comme ça, comme si c'était normal, comme s'ils étaient encore ensemble, comme s'il ne l'avait jamais trompé. Elle se sent tirer vers lui, beaucoup trop prêt. Elle sent presque la chaleur iradiquer de tout son corps, comme un radiateur. Son coeur s'accélère vivement, sa respiration aussi. Elle tente de le repousser en posant malheureusement pour elle, sa main sur sa poitrine, tentant de filer à l'anglaise. Mais la pression sur son poignet est bien présente, tel un lien qui l'encerclait et voulait la faire céder. La rousse sait plus quoi faire, quoi répondre. Elle se sent mal mais à la fois, se retient de ne pas faire l'irréparable.
« Logan, arrête..» Ses mots ont du mal à sortir, alors qu'elle avale difficilement sa salive. Est-ce qu'elle a envie dans l'fond qu'il la laisse ? Elle n'en savait rien. A dire vrai, elle crevait entre l'envie de fuir, à toute vitesse et l'envie de littéralement se donner à lui. Se laisser aller, oublier ne serait-ce que l'instant d'un rapprochement physique, de chair, avec son ancien fiancé. Il lui manquait, c'était une certitude. Elle aimait sa façon de dire que c'était lui qui maîtrisait la situation, elle avait toujours aimé ce genre de comportement de mec. De vrai mec. Pas comme il avait été à la boîte de nuit l'autre soir.

La main qui était posé sur la poitrine du brun fini par venir serrer le tissus entre ses doigts, tirant dessus pour le forcer à s'avancer vers elle, pour venir lui porter un baiser fougueux sur les lèvres. Oh qu'elle le regretterait...Mais plus tard. Elle avait juste envie de laisser ses pulsions parler sans trop savoir dans quoi elle s'embarquait.

Tu voulais l'avoir pour toi et tu sais pas si finalement c'est une bonne idée mais tu suis ton instinct. Tu fais ce que tu veux et c'est pour cette raison que t'as attiré la belle rousse contre toi. Tu ne voulais pas la laisser partir, pas cette fois, pas comme l'autre soir à la galerie dans cette salle vide. Tu aurais pu faire ce que tu voulais, tu aurais pu l'avoir simplement pour toi mais tu l'as pas fait. Tu t'es senti con pendant quelques temps, tu t'es demandé le pourquoi. Pourquoi t'en a pas profité alors que c'est elle qui, finalement avait commencé cette situation. Depuis cette soirée là tu ne fais que penser à ses lèvres contre les tiennes, c'est la seule chose qui te hantais réellement. Tu ne pouvais penser à rien d'autre qu'à elle, cette envie que t'avais de l'avoir. De pouvoir être avec elle comme à l'époque. Tu es celui qui a tout merdé et maintenant tu es celui obsédé par elle. Tu peux pas dire que t'es vraiment sérieux comme mec. Surtout pas à cet instant. Elle est là en face de toi, elle voulait partir et tu l'as retenu. T'es peut être trop insistant, trop entreprenant mais tu la veux, si elle ne le veut pas, elle te repoussera non? C'était ta peur, c'était la chose dont t'avais le plus peur, qu'elle t'envoie bouler, qu'elle te gifle mais non.

La Duchesne elle ne t'as pas repoussé, bien qu'elle ai essayé. Tu penses que c'était son intention première mais malheureusement, plutôt heureusement pour toi, elle ne l'a pas fait. Elle s'est collé contre toi, elle n'a pas repoussé ton étreinte mais la accepté, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle t'a attiré contre elle, pour l'embrasser et c'est ce que t'as fait. Cette fois-ci tu ne te fera pas prier, tu laisseras pas cette chance filer. Tu l'embrasses, c'est pas un baiser simple. Là il s'agit d'un baiser que t'attendais depuis bien longtemps, rien de calme ni de simple. Un baiser passionné, pleins de sentiments, pleins d'envie. Tu ne peux pas mentir à ce sujet, t'as bel et bien envie d'elle. Dans tous les sens du terme, tu veux la belle rousse rien que pour toi, physiquement, mentalement et dans ta vie. C'est débile de penser ça suite à tes agissement mais tu peux pas t’empêcher de penser ça. Un soupir, un sourire, qu'importe. Elle le ressent probablement, tes lèvres son collé aux siennes, elle ne peut que ressentir ce sourire que tu as lorsque vos lèvres refusent de se quitter. Il faut dire que tu ne le veux pas et apparemment elle non plus. Tu as laissé ce baiser se produire, celui que tu désirais tant. Ta main lâchant son étreinte, lâchant le poignet de la belle pour qu'au final tes deux mains se posent sur ses hanches puis ses cuisses. Tu faisais cela intentionnellement, tu inverses vos position, la soulevant pour qu'elle se retrouve assise sur le bureau. La rousse sur ton bureau, simplement sur le coin de celui-ci, si les choses dégénère, et c'est ce que tu souhaites, tous ces dossiers vont finir sur le sol mais peu importe. Tu l'embrasses passionnément déplaçant tes mains, une posée sur son visage pour intensifier votre baiser, donner plus de sens à tout cela. L'autre, plus joueuse, posée sur l'intérieure de sa cuisse, tu sais où tu veux en arriver et elle le sait très bien également. "Juliette." que tu murmures faiblement, une envie d'elle, une envie que tu ne caches pas. Tu veux pas t’arrêter là, tu veux pas que ça s’arrête et ce murmure il représente une demande d'approbation au final, avant que la situation ne devienne bien plus importante que de simple baiser.