▪ TOPIC-COMMUN / le nouvel an chinois.

Parmi les nombreux avantages que d'être patron de sa propre enseigne, t'arrives facilement à te libérer pour des soirées, faisant complètement confiance à tes employés pour faire tourner le bar. Tu leurs as quand même signifié que tu reviendrais sûrement dans la soirée, obligation professionnelle, même si tu leurs fais confiance, t'aimes avoir visu sur ton bar et principalement lors des soirs de week-ends comme ce soir. Mais là, tout de suite, emmitouflé dans ton gros manteau, tête caché sous un bonnet pour affronter ce froid glacial, tu profites des festivités. Ayant même un creux, tu t'arrêtes à un stand qui propose de bon canard laqués, t'en manges très rarement alors c'est l'occasion. Tu passes ta commande et tu attends sagement qu'on te donne ta nourriture, ce qui ne tardait pas à arriver. Nourriture payé, tu recule du stand afin d'y laisser ta place et tu te faufiles entre les gens, ou plus précisément entre des blousons qui bougent tout seul tant la température extérieure frôle le décès, ta barquette de canard en main. Rien qu'à la vue, il paraît délicieux mais, malheureusement, t'auras pas le bonheur d'avoir ce goût en bouche puisque une bousculade se fait ressentir et te fait perdre l'équilibre, laissant tomber ta barquette au sol. Tu ne sais pas qui ta bousculé, ni même pourquoi, après tout vu le monde, ça paraissait même presque impossible de sortir de là avec un canard encore entier, mais soit, t'avais essayé. T'avais perdu. Tu regardais du coup ta barquette vide, ton canard par terre, avec une moue digne d'un gamin de dix ans qui vient d'se faire voler son jouet préféré.

Spoiler:

Chaque année, Betty ne manque pas l'occasion de se rendre dans Chinatown afin de participer au Nouvel An chinois. Ayant toujours été curieuse de cette culture, la brunette s'est longtemps renseignée sur ce pays d'Orient qui l'a toujours fascinée. C'est pour cette raison qu'elle n'hésite pas à se rendre à cette fête si symbolique pour eux. C'est pour c'est pour elle une bonne occasion de déguster de la nourriture venu d'ailleurs, chose qu'elle adore découvrir. Vêtue d'une longue veste de couleur beige, d'un jeans, mais surtout d'une grosse écharpe au vu des températures glaciales de ces derniers jours, la jeune femme déambule entre les stands de décoration ou de nourriture. Elle se délecte des odeurs de fritures qui lui donne faim. Elle ne connaît pour l'instant personne la Russo, mais ça ne l'empêche pas de profiter des décorations qui réchauffent les âmes et les coeurs. Fascinée. Elle est fascinée par toutes ces lanternes et cette ambiance typique de Chine. Elle essaye de se fondre dans la masse, quand elle se fait bousculer par quelqu'un, manquant presque de tomber à la renverse. Mais elle ne tombe pas Betty, ou du moins de peu. Elle se retourne, essayant de voir qui venait de la bousculer. Jusqu'à ce qu'elle voit un homme à la moue dépité, regardant son canard joncher le sol. — Ohlala, si c'est de ma faute, totalement désolée, dit-elle en se rapprochant de l'homme, réellement désolée.

Spoiler:

La foule qui ne cesse d'augmenter. Les gens qui circulent sans réellement faire attention. Les éclats de rire qui naviguent de chaque coté. Les enfants qui courent, les voix qui portent. Kat, tu te retrouves en plein milieu de tout ce brouhaha. Avec Isaac, vous avez décidé de vous retrouver pour passer la soirée ensemble, à l'extérieur. Donner une nouvelle chance à votre couple. Tenter de le sauver. Tu t'es faites jolie Kat. T'as fais un effort pour lui prouver que tu peux le faire. Qu'ça peut marcher. Alors tu l'attends, sagement. Sentant une petite angoisse venir attraper ton corps. Tu n'aimes pas, être seule. Encore moins quand autant de monde tourne autour de toi. Puis tu sens une main venir se déposer sur ta hanche. Sur le moment, t'as peur que ce soit un inconnu, mais lorsqu'une pression se faire ressentir, tu sais que c'est lui. Tu te retournes, ton sourire venant animer ton minois. « Je suis vraiment heureuse que tu sois là...» que tu dis, d'une petite voix. Et tu t'approches de lui pour venir déposer un tendre baiser sur ses lèvres fraiches. Avec le temps qu'il fait, ça ne t'étonne pas. Les grosses vestes sur les épaules, la fumée qui sort des bouches, le nez rouge, les mains emmistouflées dans des gants. Il fait clairement froid ce soir. Mais tu t'en fiches, maintenant, tu n'es plus seule. Isaac est là. Ton pillier. Ton point d'ancrage. Et c'est tout c'qui compte.


@isaac rossi  

Une nouvelle chance, une chance de plus. Je ne devrais pas, je le sais…Pas après cet épisode dans le bureau avec Juliette, pas après avoir été aussi loin avec la blonde, mais j’avais promis d’essayer, de tenter le coup. Ce soir, je vais être parfait, littéralement parfait. Pour l’occasion, j’avais décidé d’aller chez le coiffeur. Kat n’arrêtait pas de me dire que mes cheveux devenaient trop longs, alors, j’étais reparti sur la coupe de notre rencontre. Cheveux courts, rasé, disons que ça me donnait un air plus jeune qui n’est pas pour autant déplaisant. Une fois fait, j’étais passé au Luxore remplir quelques papiers pour, enfin, regarder l’heure sur ma montre. Il est temps d’y aller. Attrapant ma veste en cuir, je m’allume une clope le long du trajet, essayant d’effacer les doutes et autres pensées qui pourraient m’envahir. Ce soir, je ne dois être là que pour elle, seulement pour elle. Trouvant de la place dans un parking privé, je prends le ticket et file en direction du point de rendez-vous. Dehors, les rues sont bondées mais je n’y prête pas attention, ayant déjà remarqué la silhouette de Kat dans la foule. Après quatre ans de vie commune, je pourrais reconnaître sa chevelure de feu parmi cent autre. Approchant, je pose délicatement mes mains sur ses hanches, déposant un baiser sur son crâne. « Désolé, j’ai eu du mal à me garer. » Dis-je alors qu’elle se retourne, m’annonce qu’elle est contente que je sois là. Je réponds à son baiser, ses lèvres froides venant caresser les miennes plus chaudes à cause de ma récente sortie du véhicule. « Mh, je t’avais dit que je viendrais non ? » Souriais-je en passant un bras autour de sa taille. Bien sûr, en bon petit ami que je suis – ou pas -, je remarque qu’elle a fait un effort pour sortir, mais également qu’elle était ravissante. « Vous êtes bien jolie mademoiselle, a qui essayez-vous de plaire dites-moi ? » Dis-je d’un air faussement soupçonneux.

@Kat Miller

Tu mises tout, sur cette soirée. T'as envie qu'ça se passe bien. Qu'ensemble, vous arriviez à sourire, à rire. Vous sentir plus léger le temps d'un soir. Vous permettre de souffler, chose que vous ne faites pas habituellement. Oui Kat, tu mises beaucoup. Tu sais qu'en une seule fois, ce ne sera pas possible de tout oublier, mais t'es bien là, enroulée sous ton manteau, à l'attendre. T'as mis les pieds dehors. Tes sorties sont rares depuis l'évènement de la fausse couche. On est obligé de te trainer pour y aller. Mais pas ce soir. Non. Parce que cette fois ci, t'y vas de bon coeur. T'as déjà l'sourire qui anime ton minois gelé. T'as déjà l'coeur qui tambourine dans ta poitrine. T'as l'impression de sortir de ta grotte, de ne plus connaitre le monde extérieur. Comme un petit agneau entouré de loups affamés. Mais quand il arrive, tout redevient normal. Tu ne te sens plus seule. « C'est exact, encore une idée stupide de ma part » que tu dis en lâchant un petit rire coincé. Parce que t'en dis, des bêtises. Peut être un peu trop d'ailleurs. Puis Isaac le remarque. Ton effort. Celui où tu t'es donnée à fond pour paraitre jolie. Pour lui. Sauf que tu te prends au jeu, tu te laisses aller Kat. « hm, je sais pas trop. Tout à l'heure j'ai vu des types plutôt pas mal vers la bas. C'est mon jour de chance ! » que tu prononces avec une moue espiègle. T'es prête Kat. T'es prête à essayer d'aller mieux. Pour lui, pour vous mais aussi pour toi.

@isaac rossi

Une autre idée stupide de sa part ? Oui et non, à vraie dire, je n’en sais rien. La foule de me fait pas peur, par habitude, mais elle ne semble pas pour autant à l’aise dans celle-ci. Je la connais, je sais qu’elle tente de faire des efforts, qu’elle veut y arriver…Et j’espère pouvoir lui donner ce qu’elle veut, surtout après cette faute, surtout après cet acte qu’elle ne doit pas apprendre, pas maintenant. « Je ne trouve pas ça aussi stupide que ça…Puis, ça nous fait sortir un peu. » Dis-je en cherchant à la rassurer, lui souriant doucement. Mes lèvres se posent sur sa tempe et mon bras enroule sa taille, alors que déjà, je l’entraîne pour marcher dans la foule danse, histoire de profiter des activités, mais aussi, passablement, pour trouver quelque chose à boire. Néanmoins, face à ses paroles et prends un air faussement surpris. « Ah oui ? Ils sont où ? Peut-être que ça sera mon style aussi et on pourra partager… » Ma bisexualité n’est pas un secret pour elle, autant en jouer également et prend ça sur le ton de la rigolade. Néanmoins, elle me connait, elle sait que je suis un homme en soit possessif et là a été mon erreur de la soirée…En règle générale, avant, j’aurais fait une réflexion plus piquante, moins légère, moins drôle. Je ne m’en rends même pas compte, mais quand même l’idée de partager Kat n’est pas véritable, agréable. Hypocrisie certaine de ma part, on ne va pas se mentir. Dégageant mon bras de sa taille, je viens enlacer nos doigts, glissant ma seconde main dans ma poche. Erreur de sa part par contre, elle n’a rien remarqué de différent de chez moi, mes cheveux plus courts, ma barbe rasé…et ça ne m’a pas échappé. Les choses n’ont peut-être pas changé. « On va prendre quelque chose à boire ? J’ai besoin d’un verre… » Alcool qui fini trop souvent dans mon gosier, je bois plus régulièrement, je fume aussi…trop. Pardonne-moi.
@Kat Miller  

Tu profites Kat. T'essaies de lâcher prise. De te laisser aller pour que ton moral soit meilleur. Parce qu'au fond, il est vrai que t'en as marre de broyer du noir. Toi qui d'habitude, à cette force solaire qui émane de ton corps, de ton âme. Tu t'es grisée Kat. Y a plus rien de joyeux en toi. Tu devrais peut être aller voir des spécialites. Tu te l'ai déjà dis. Mais t'as peur Kat. Oui, t'as toujours peur. Et tu dois faire quelque chose, vite. « C'est vrai, l'ours est enfin sorti de sa grotte ! » que tu lâches en parlant pour toi, et uniquement toi. Tu fais de l'auto dérision, pour tenter de détendre l'atmosphère. Tu veux lui prouver. Lui prouver qu'une part de toi, la vraie Kat, peut toujours exister. Alors tu le laisses t'embrasser, tu le laisses t'attraper pour commencer à marcher. Tu le suis Kat. Comme s'il était le seul présent ce soir. Tu t'accroches à lui. Et quand il te répond, tu ne peux t'empêcher de rire. Tu te surprends toi même. Tu écoutes ce bruit devenu si rare. Cette expression qui était partie depuis trop longtemps. « Ha oui ? Tu serais capable de me partager ? » que tu lâches sans violence, sans colère. Parce que t'as pas envie de t'énerver et qu'au fond, tu le connais Isaac. Il suffirait d'un geste déplacé pour que le gars se retrouve contre le mur. Cette protection t'a toujours plu Kat. Tu ne peux le nier. Son bras se retire alors de ta taille pour venir entrelacer vos doigts. Un sourire, tendre, se dessine sur ton visage. Dans un mouvement rapide, tu approches sa main de ta bouche et y dépose un petit baiser. T'es bien, tout à coup Kat. Et tu ne penses qu'à ça, oubliant de faire réellement attention à lui. Tu te laisses berner par des choses secondaires mais importantes sur le moment à tes yeux. « On va prendre quelque chose à boire ? J’ai besoin d’un verre… » Tu fronces les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il lui arrive. Mais tu ne dis pas non pour autant. Tu te grandis, sur la pointe des pieds pour tenter de regarder où se trouve le stand le plus proche. Et quand, malgré cette tâche difficile pour ta petite taille, tu en repères un, tu lui donnes une petite pression sur la main pour l'entrainer avec toi.

@isaac rossi  

Le regard qui fixe ton canard au sol, tu sais pas si t'attends qu'il se relève tout seul et revienne dans ta barquette ou... ben tu sais pas, finalement. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il est fichu. " Ohlala, si c'est de ma faute, totalement désolée, " tu entends, juste à côté de toi. Tu relèves les yeux en haussant les épaules, geste peu flagrant vu ta grosse doudoune mais, il est présent. « j'suis pas persuadé que mon canard se soit jeté tout seul au sol par peur d'être dévoré mais... merci pour les excuses » tu réponds, en accentuant ta phrase avec une moue sur ton visage, finissant par lancer un sourire. « mais c'est pas grave ! Peut-être qu'il était empoisonné et que vous m'avez sauvé la vie ?! » tu répondais à nouveau, voulant faire comprendre qu'il n'y avait vraiment rien de grave et que, même si ce canard paraissait délicieux, c'était loin d'être un crime et les accidents de ce genre arrivait régulièrement. Et surtout, que t'étais pas un de ces mecs mal lunés et désagréable qui allai lui taper un scandale pour ça, c'est franchement pas ton genre et l'heure est à la fête, pas aux animosités. Tu finis tout de même par te baisser et ramasser le fameux canard, celui de toutes les attentions, avec un mouchoir et de le remettre dans la fameuse barquette et de le jeter dans la poubelle juste à côté de toi, tout ça en prenant à nouveau la parole vers la jeune femme, l'arme du crime. « vous n'vous êtes pas blessée dans le choc au moins ? » tu tiens à demander tout de même, puisqu'on ne sait jamais et que tu es toujours bienveillant, c'est comme ça.

Spoiler:

C'est en se faufilant entre les danseurs de rues et la foule composée majoritairement de touristes, que la belle demoiselle arpentait les rues du quartier de Chinatown. Une fois arrivée à la place centrale, celle de Sun-Yat-Sen, Emma observait les nombreux stands qui y avaient pris possession des lieux, un sourire s'étirant sur ses lèvres à l'odeur de la nourriture chinoise. Comment résister face à tant de tentations ? Alors que le fameux dragon et ses mythiques créatures s'animaient non loin d'elle sur de la musique folklorique, Emma commandait une barquette de canard laqué à emporter. Suffisamment proche pour ressentir la chaleur du feu servant à tenir au chaud les plats, la demoiselle frottait néanmoins ses mains, dissimulées sous des gants, les unes contre les autres. Il faisait particulièrement froid en cette soirée. Vêtue d'un bonnet où siège un joli pompon et d'un manteau cintré de couleur beige, la demoiselle emmitouflait son nez dans sa grosse écharpe pour le protéger de la température basse. En attendant sa commande, elle jetait rapidement un coup d'oeil autour d'elle. Et c'est mal à l'aise qu'elle constatait la présence de @Samuel Austen, le patron du Austen's et accessoirement son boss, non loin d'elle. Leur relation était plus que tendue au travail, et c'est alors qu'une appréhension se fit ressentir à l'idée de devoir le rencontrer. D'autant plus qu'Emma était censée travailler initialement ce soir mais un des ses collèges avaient demandé à échanger leur jour de repos à cause d'un rendez-vous le lendemain. Se cachant comme elle le pouvait, Emma tournait la tête dans la direction l'opposé pour finalement découvrir le patron du Luxore (@Isaac Rossi) qui l'avait enguirlandé pour s'être "battue", un bien grand mot, dans son établissement. "Et merde." Jurait-elle faiblement avant de grimacer à l'intérieur de son écharpe. S'impatientant de recevoir sa commande pour vite déguerpir, c'est alors qu'elle entendit un client devant : "Mince, je n'ai pas assez de monnaie..." Regardant dans son porte-monnaie, Emma donnait au vendeur le reste de la somme due de ce client. "Laissez, je vous donne le reste. On a qu'à dire que c'est votre jour de chance !" Lançait-elle amicalement en faisant référence à cette créature qui chasse la mauvaise fortune et qui est mise en avant ce soir, lors de cet événement.

Spoiler:

L’ours est sorti de sa grotte…je souris doucement, je ne relève pas. J’ai peur de dire une connerie, de faire quelque chose qui pourrait la braquer, lui donner l’envie d’écourter cette soirée ce qui, clairement, déclencherait une autre dispute. On a besoin de cette sortie, moi, j’en ai cruellement besoin. Besoin de prendre l’air, besoin d’effacer tellement de pensées que ça en est difficile et douloureux. Je prends la direction de la foule en sa compagnie, une main dans la sienne, la seconde dans ma poche. Lorsqu’elle porte ma main à ses lèvres, je lui souris tendrement lui offrant un léger clin d’œil. Par instant, j’ai l’impression de retrouver la Kat d’autrefois, douce, souriante, mais ça ne dure jamais bien longtemps…Si je serais capable de la partager, je hausse les épaules en secouant négativement la tête. « Non, mais on ne sait jamais. » Sourire taquin, elle sait parfaitement comment je suis que, même si notre histoire est difficile et compliquée, la personne qui la touchera se verrait prendre mon poing dans la gueule. Putain, je me dégoute. Ce n’est pas elle qui me trompe, c’est moi. Moi qui ai retiré la robe de Juliette, moi qui ai laissé vagabonder mes lèvres sur son corps. Non, une fois encore, j’efface les pensées de mon esprit pour me focaliser sur la rousse en lui annonçant que j’ai besoin d’un verre. Elle fronce les sourcils, se plante sur la pointe des pieds et m’entraîne vers un marchant qui vend des boissons chaudes ou non. Gardant sa main dans la mienne, je me souviens de l’époque où elle aurait remarqué le changement physique, ou elle aurait peut-être apprécié. Je n’en sais rien, mais cette époque semble révolue aujourd’hui. Je sais, ce n’est qu’un détail, mais les détails sont souvent ce qui fait qu’un couple tient encore debout. Bref, une fois près de l’échoppe, je tourne les yeux vers elle. « Tu veux boire quoi ? » D’ailleurs, en me tournant vers elle, je remarque une tête que j’ai aperçue. @Emma Desrosiers, une demoiselle dont j’ai dû tirer les oreilles au Luxore et qui, elle, semble se cacher dans son écharpe. Ça en est presque amusant. Reportant mon attention sur ma compagne, je dis simplement. « Je pense que je vais prendre un Irish-coffee, ça va me réchauffer…tu veux un gâteau chinois au passage ? Histoire d’avoir la surprise du message ? »
@Kat Miller  

Gemma avait décidé d'aller faire un tour du côté des festivités du nouvel an chinois. Elle se souvenait qu'elle adorait le spectacle en cette période. Elle tenait à le montrer à sa fille, cela faisait quelques mois qu'elle était revenue à Montréal avec sa fille et elle était déterminée à lui montrer tout ce qu'elle aimait dans cette ville et ça commençait par cette fête. Son père avait décidé de l'accompagner, ce n'était pas de refus avec tout ce monde et la petite ça allait être du sport, surtout qu'elle avait une tendance à être très curieuse. Une fois sur place son père avait décidé de prendre Zoey sur ses épaules ce qui facilita la tâche à Gemma. Elle adorait voir la tête de sa petite fille aussi émerveillée, derrière son bonnet qui lui tombait littéralement sur les yeux, ce qui faisait sourire Gemma. Qui dit nouvel an chinois, dit cerf volent. Le papy céda à la demande de sa petite fille et une fois au stand, un mouvement de foule les sépara. C'est qu'il y avait plein de monde dans ce genre d’événement et même si son père avait Zoey sur les épaules ce n'était visiblement le seul à avoir cette idée. Elle chercha sur la pointe des pieds les enfants sur les épaules des parents mais rien à faire. Il faisait horriblement froid alors elle tenta le tout pour le tout et tenta t'appeler son père, sans réponse, évidemment avec ce brouhaha. Elle se dit qu'ils auront certainement pris la décision de revenir sur leur pas et retourner à la voiture. Donc elle décida de reprendre sa route et d'essayer de se frayer un chemin.

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T'essaies de détendre l'atmosphère du mieux que tu peux. Tu lances les premières phrases qui te viennent à l'esprit. Tu tentes le tout pour le tout. Tu te remémores les discussions à n'en plus finir que vous aviez avant. Les parties de rigolades qui vous faisaient mal au ventre et à la gorge. T'essaies de te souvenir de ce que tu pouvais bien dire, déclarer. Et tu pars sur la même lancée. Avec l'espoir que ça fonctionne. Mais il reste stoïque, de simples sourires qui se dessinent sur ses lippes. Pourtant, tu continues, te doutant qu'il ne veut pas te blesser, être maladroit. Tu comptes lui montrer qu'il peut. Qu'il peut redevenir l'ancien Isaac. Celui qui balançait des idioties pour te faire rire. « Non, mais on ne sait jamais. » Et tu sais que c'est faux. Isaac, après 4 ans de relation, tu le connais. Mais tu le trouves mignon, tendre de réagir ainsi. Alors quand il te demande pour aller boire, tu ne fais aucune réflexion. Tu ne dois pas, pour le bien de votre couple. Tu lui empoignes un peu plus la main pour vous dirigez, ensemble, vers un stand. Tu commences déjà à réfléchir ce que tu aimerais boire, mais au final, t'en as aucune idée. « Je..Je n'sais pas. Je vais prendre comme toi, ça fait longtemps..» que tu balances en le regardant. Oui, ça fait très longtemps que tu n'as pas bu la moindre goutte d'alcool excepté du vin. Autant en profiter. « Alors ça, c'est une excellente idée ! Tu commences ? » que tu dis avec un sourire tendre, le poussant un tout petit peu pour accéder au stand et payer. Oui, t'as envie de lui offrir sa soirée. Tu ne veux pas l'acheter, loin de là, mais tu veux qu'il ne pense à rien. Qu'il se laisse transporter, voilà tout. T'attrapes les deux verres bien chauds et tu lui en tends un. Tes yeux brillent d'espoir, ton sourire anime ton visage devenu un peu plus rayonnant. « à cette soirée. Et...à nous ?! » une déclaration, une confession. T'es sur de rien Kat, mais tu le fais. Par envie.

@isaac rossi

C'était la tradition, avec les parents et la frangine d'aller à ces festivités. C'était presque devenu une obligation de famille, allez savoir pourquoi. Mais elle y avait pris goût et cela réveillait en elle l'artiste qui sommeillait, surtout qu'après, en règle général, elle allait avec son meilleur ami chanté dans un petit bar du quartier chinois, qui avait pris l'habitude d'habité les artistes de la troupe. C'était de toute manière beau à voir, ce gala. Les couleurs, les odeurs, la musique venu d'une autre culture. Elle adorait la Duchesne. Elle espérait aussi y croiser ses amies, mais bon. Pour le moment, un brin de solitude ne tuait personne. Elle avance donc tant bien que mal dans cette foule monstrueuse, chose dont elle avait pris aussi l'habitude. Heureusement qu'elle n'était pas apeuré de la foule, sinon elle serait déjà partie en courant, la blonde. Elle s'avance finalement vers un stand de nourriture, n'ayant guère eu le temps de sustenter avant de venir. Elle savait de toute manière qu'elle n'avait pas besoin de manger avant, il y avait toujours ce qu'il fallait ici. Quand ce fut enfin son tour de commander et payer, grand malheur : pas sa carte. Elle cherche un court instant avant de se résigner à donner en monnaie. Et mince. Il lui manque quelques pièces ! Elle s'excuse tant bien que mal, avant d'entendre une voix féminine (@Emma Desrosiers), donner un peu de monnaie à la personne du kiosque :
« Oh mais non non, je..» Elle n'a pas vraiment le temps de dire mot, que la personne l'encaisse finalement. Elle se retourne vers la demoiselle qui lui à payé la part manquante, un peu rouge de honte :
« Merci, c'est vraiment gentil de votre part, je vous en dois une je crois ! » La remercie-t-elle chaleureusement, avant que son sourire ne dégringole en voyant à seulement quelques mètres de là, @Isaac Rossi. Son cœur fait un bon colossal dans sa poitrine. Surtout après l'épopée du vernissage, elle ne l'avait pas revue. Mais surtout pas seul, surtout main dans la main avec une rousse. Il semblait guère malheureux là, de suite. Les larmes commencent à lui monter,encore plus que la rougeur qui l'envahit. Colère ou peine ? Le mélange était parfait à cet instant.