▪ TOPIC-COMMUN / le nouvel an chinois.

Arrivé devant l’échoppe je lui demande ce qu’elle veut prendre…comme moi. Je l’observe surpris, elle qui ne boit jamais, elle qui a tendance à fuir l’alcool depuis quelques temps déjà. A vraie dire, je ne l’ai pratiquement jamais vue bourrée. Mais qui suis-je pour lui dire non ? C’est une grande fille et elle ne va pas être bourrée avec ça, puis, c’est occasionnel, pas comme moi. « Va pour deux Irish-coffee alors. » Dis-je simplement en souriant, prenant la commande par la même occasion. J’allais sortir les billets que j’ai dans mon portefeuille, néanmoins, ma compagne en profite pour me pousser un peut et payer les deux boissons et les deux gâteaux chinois. « Hé ! J’allais payer, arnaqueuse. » Bon, de toute façon elle a été plus rapide que moi pour le coup, donc, je n’ai plus trop le choix. Elle me tend ma consommation et mon gâteau. Je suis censé commencer, mais avant, elle lève légèrement son gobelet. A nous…a cette soirée. Si seulement. Je souris et m’apprête à répondre quand mon regard dévie derrière elle et remarque ce visage que je connais que trop bien, ce visage qui me hante, qi me fait sombrer. Juliette. Elle semble me regarder aussi et vu ses yeux, je peux deviner que l’image ne lui fait pas plaisir. Un donné pour un rendu. Je me rappel de son étreinte avec ce connard, elle était retombée dans ses filets, elle avait sombré pour sn ex. Je m’attarde de trop sur elle…trop longtemps. Détournant enfin les yeux, je me râcle la gorge. « Désolé, j’ai vu ma filleule de Coffee Therapy…à nous. » Murmurais-je brusquement mal à l’aise, mais également le regard changé, plus triste, plus vagabond. Partagé entre colère et déception. J’espère sincèrement que Kat ne me demande pas pour les présenter, bien qu’en soit, Kat pourrait le faire, c’est légitime, je passe pas mal de temps avec mes filleules et si elle s’intéresse un peu à moi elle le fera…Je bois une grande gorgée de mon gobelet, comme pour me noyer dedans. « Bon…voyons voir… » Je dois détourner mon attention, la sienne. Je dois brûler ce cœur qui bat, je dois l’étouffer pour concentrer mon attention sur Kat et pas sur la blonde derrière elle. Ui, je dois faire pas mal de choses là de suite.
@Kat Miller  @Juliette Duchesne

Tu le laisses commander mais lorsqu'il s'agit de payer, tu te faufiles devant lui et tends les billets. T'as été plus rapide, pour une fois. Et tu sais qu'il ne t'en voudra pas. « Fallait être plus rapide monsieur ! » que tu lances sur le ton de la plaisanterie. Parce que ça te fait rire cette situation. Et ça peut se lire sur ton minois, dans tes yeux. Tu lui tends sa consommation et te décides à porter un toast. Tu te livres, à nouveau Kat. Tu lui dis clairement ce que tu souhaites. Mais il ne répond pas, il dévie son regard. Un regard bien trop insistant. Tu fronces les sourcils jolie rousse et tu tentes d'apercevoir quelque chose ou quelqu'un. Mais t'es bien trop petite pour voir quoi que ce soit. Même sur la pointe des pieds. Foutu taille minuscule. Alors tu attends, impatiente, de connaitre la raison à son comportement. Et elle ne tarde pas à arriver. Ton visage s'éclaircit, s'illumine tout à coup, comparé au sien. Tu vois son changement mais tu ne veux pas tout gâcher. Tu ne veux pas lui envoyer une autre réflexion par peur qu'il le prenne mal. Tu le laisses briser son gâteau chinois, l'écouter prononcer la phrase écrite avant d'en faire de même. Mais ça te chamboule Kat. T'arrives pas à passer au dessus de ce qui vient d'arriver. « Et si on allait la voir ? Au moins lui dire bonjour et se présenter..elle a l'air importante. » tu ne laisses aucune jalousie venir s'immiscer dans ta voix. T'essaies juste de comprendre. De l'aider. Mais au final, tu le pousses un peu plus vers votre perte. La fin de votre relation. Si tu savais Kat...

@isaac rossi

Levant la tête un instant, son regard se perdit à travers les étoles scintillantes dans l'obscurité et les lanternes chinoises qui se promènent au dessus de sa tête et éclairent les rues bondés de monde. Reportant son attention à la cliente (@Juliette Duchesne), elle lui adresse un sourire en payant à son tour sa commande. "C'était avec plaisir, ne vous en faites pas. Je crois encore aveuglement en la bonté et la générosité de l'espèce humaine." Lâchait-elle dans un haussement d'épaule, accompagné d'un léger rire. "Bon appétit, du coup !" Terminait-elle gaiement. Prenant à son tour sa barquette de canard laqué, ses narines humaient la délicieuse odeur qui s'en dégageait avant de porter à nouveau son regard vers la rousse. Observant son visage un peu plus attentivement, ses yeux brillants illuminaient son visage particulièrement sublime. Il faut l'avouer, la demoiselle était parfaitement à son goût, quoiqu'un peu jeune d'apparence. Mais Emma n'était pas d'humeur à batifoler ce soir. C'est alors que le visage de son interlocutrice dégringolait directement. Surprise, la demoiselle ne pouvait s'empêcher d'ajouter : "Ca va ? On dirait que vous avez vu un revenant ?" Se permait-elle de questionner tout en se décalant de la fil d'attente pour laisser la place aux clients suivant. Attrapant sa fourchette, elle piquait un morceau de sa nourriture avant de l'apporter à sa bouche. Bordel, un délice. J'aime la bouffe chinoise.

Spoiler:

J’aurais peut-être dû rester chez moi, ne pas accepter de la suivre ici. Peut-être aurions-nus mieux fait de rester sous un plaide, devant la télévision…Parce que quand je vois la blonde, je sens des émotions me ravager, les images revenir. Ce mec et elle au vernissage, la dispute, la colère, moi qui me barre sans plus de cérémonie. Et depuis, je n’avais plus eu de contacts avec elle, mais apparemment, le destin veut me jouer des tours. Reposant mon attention sur Kat, je lis le message du biscuit chinois et hausse un sourcil. « C’est n’importe quoi ce truc…ça veut rien dire. » Dis-je en formant une petite boule avec le message, écoutant celui de Kat. « Okaaaaaay, bon, au moins, tu auras ton reflet pour te tenir compagnie. » Dis-je en cherchant à canaliser mon regard sur la rousse et pas sur la blonde, prenant une nouvelle gorgée de mon café avec plus dedans. Malheureusement, je m’attendais aux paroles de ma compagne. Deux solutions s’offrent à moi…refuser et attirer les soupçons de Kat ou accepter et prendre sur moi. Elle a l’air important…si seulement elle savait, si seulement elle comprenait, elle s’effondrerait. Mais de toute façon, j’ai bien compris le message, Juliette est retombée dans les bras de son ex, les choses sont claires. « Hm…oui, si tu veux. » Dis-je en souriant légèrement, posant un baiser rapide sur ses lèvres. Sa main revient dans la mienne, mais nos doigts ne s’entrelacent pas, pas cette fois-ci. En silence, je me dirige vers Emma et Juliette avant de me stopper près des jeunes femmes. « Emma, je vois que ta lèvre va mieux…j’espère que la gueule de bois a été terrible… » Sourire en coin, je reporte mon attention sur Juliette. « Bonsoir…hm…je venais juste te saluer et en profiter pour te présenter hm…Kat…kat Juliette et Emma la colocataire d’Adaline. » D’accord, je m’y prends comme un pied là. Malheureusement, la phrase qui suit sort brusquement, trop froidement. « Logan n’est pas dans les parages, surprenant. »

@Kat Miller @Emma Desrosiers @Juliette Duchesne

Elle qui pensait passer une bonne soirée, retrouver ses parents qui devaient sans doute venir après les heures du père, elle qui pensait devoir encore surveiller sa soeur pour pas qu'elle se jette sur le saké, voir peut-être Shiva et ses trois autres copines, voir peut-être son meilleur ami aussi...Non. Elle était tombé sur tous sauf eux. Il fallait qu'elle tombe sur lui et sa...dulcinée si elle pouvait l'appeler ainsi. C'était une énorme blague. Elle finit par reprendre ses esprits, mais n'arrive guère à détacher son regard du brun qui avait d'ailleurs pris soin de se refaire une beauté. Elle n'arrivait même pas pour l'heure à savoir si cela lui plaisait ou non. Elle sentait juste un goût amer embourbé sa bouche, aucune saveur du bon canard laquée qu'une inconnu venait de lui faire profiter. Elle préfère donc se détourner d'eux, pour s'occuper de répondre à la belle demoiselle qui avait eu l'amabilité de lui payer le plat :
« Des gens que j'ai pas spécialement envie de croiser, désolée ! Oui en effet, l'espoir en l'humanité est assez amoindrie ces derniers temps, heureusement qu'il y a encore des gens sympa !» Ajoute-t-elle en tentant tant bien que mal de sourire à la jeune femme, avant de finalement dire :
« Oh et du coup, moi c'est Juliette, enchanté !» Elle allait lui tendre la main, mais elle fut vite interrompu par une voix qu'elle connait, dans son dos. Son cœur se met à battre plus vite, elle sent son ventre se tordre de douleur. Bon sang, il osait quand même pas...
La situation est tellement gênante qu'elle ne remarque même pas que l'inconnue avec qui elle venait de parler (@Emma Desrosiers) semblait connaître le couple. Ou du moins Isaac. Elle reste fixe à regardé un point entre @Kat Miller et Isaac. Elle se sent vraiment au bord de l'évanouissement. Pas possible qu'il lui fasse un coup pareil. Ses joues ont sans doute rougis fortement, car la colère la prend même. Une colère noire, celle du non scrupule. Il avait donc aucun scrupule de faire ça, cet enfoiré? La prendre dans son bureau et après lui présenté sa copine, sans aucune gêne ? Et surtout lui tenir la main,avoir une si belle proximité alors qu'il était sensé vivre un calvaire, vivre dans un couple éteint. La blague.
« Oh. Bonjour. Enfin bonsoir. » Elle n'ose à peine regarder Kat. Elle la trouve belle, c'est sur. Elle se revoit un peu en elle, quand elle avait sa chevelure de feu aussi. A croire qu'il aimait les rousses, l'abruti. Mais elle sent que sa barquette manque de peu de lui finir au visage quand il ose lui parler de Logan. Ses dents se serrent, avant qu'elle ne lâche d'un ton assez amer et sec :
« Il bosse, figure toi. Et j'aurais peut-être dû aller l'aider, vue que c'est mon patron. Mais il à encore l'amabilité de me donner des jours de repos, plutôt sympa l'ex fiancé quand même ? » Elle tente d'en plaisanté, en ricane même toute seule mais forcément, ça en fait rire qu'elle.
« Vous êtes avocate alors, Isaac m'a dis. Dans quel domaine ?» Demande-t-elle à Kat, histoire de le faire avaler ce qu'elle venait de balancer en pleine face devant toute l'assemblée.

Le monde ne cessait d’affluer et Betty commençait à se faire pousser dans tous les sens. Elle adorait ce genre d’événement, mais quand il y avait trop de monde, elle pouvait facilement se renfermer sur elle-même, quitte à fuir. Jusqu’au moment où elle manqua de tomber, mais que par chance, sa souplesse lui permit de rester sur ses deux pieds. Elle ne mit pas longtemps à découvrir qui venait de la bousculer de la sorte, sans nul doute sans avoir fait exprès. Elle s’était approchée de cet homme, qui déposa rapidement son regard sur la Russo. Betty regarde le carnage du canard jonchant sur le sol, avant de s’excuser poliment, même si elle n’était pas certaine d’être la fautive dans cette histoire. — Peut-être oui, mais je suis vraiment désolée. Je suis certaine que je peux vous en offrir un nouveau. Ce serait avec plaisir. Et à vrai dire, je meurs de faim. La bonne excuse. Qui en réalité, n’en était pas réellement une. Betty a réellement faim, et une brochette de canard ne lui ferait vraiment pas de mal. — Vous l’avez pris à quel stand ? Elle déposa son regard sur le jeune homme devant elle, fronçant les sourcils quant à son physique qui lui disait vaguement quelque chose. — Excusez-moi d’être aussi directe, mais vous me dites quelque chose .. Elle essaye de se remémorer d’où elle avait pu le voir, cet homme. — Au passage, je suis Betty. Et non, je n’ai rien, merci de vous en inquiéter. Elle esquisse un léger sourire, tendant sa main vers l’inconnu afin de se présenter, attendant qu’il jette son malheureux canard à la poubelle.

Spoiler:

Elle aimait bien les festivités, voir des personnes heureuses et souriantes tout autour d’elle, et faire partie de ces personnes. Les derniers jours avaient été riches en travail à fournir, et Daphne méritait bien une petite pause. Cette pause impliquant des lanternes, de la nourriture chinoise dont elle raffolait, et le froid bien présent du Canada. Emmitouflée dans son manteau, la grosse écharpe autour de son cou recouvrant jusqu’à son nez, elle gardait ses mains bien enfouies dans ses poches, ne les sortant que quand c’était nécessaire. Le simple fait de marcher dans les rues animées et bondées de monde, jetant parfois des coups d’œil aux stands sur le côté de la rue, la détendait. Daphne profitait de chaque occasion qu’elle pouvait avoir pour faire partie des festivités publiques qui remplissaient de gaieté la ville de Montréal. Elle aurait aimé venir avec son petit-ami, mais il était occupé ce soir là. Suivant le lent mouvement de la foule, elle marchait tranquillement, attendant d’arriver devant un stand de nourriture afin de s’acheter quelque chose de bon –et de chaud, surtout. Mais une voix un peu plus élevée que les autres attira son attention, et hésitante, elle se tourna vers la source. « C’est à moi que vous parlez ? » demanda-t-elle en haussant les sourcils. Et comme il continuait de parler, elle s’avança vers lui afin de mieux le comprendre par dessus le brouhaha joyeux et incessant. Elle se demanda brièvement ce qu’il faisait ici, à avoir un stand dans un festival pour le nouvel an chinois, mais elle ne s’attarda pas dessus. Elle réfléchit pendant quelques secondes à la proposition de l’homme. « Pourquoi pas, si ça vous arrange. » Daphne avait une tendance à toujours voir le bon côté des choses, plutôt que d’être méfiante et de tout faire avec délicatesse. « Gardez votre argent, j’vous l’offre. » ajouta-t-elle, comme elle se sentait de bonne humeur. En lui adressant un dernier sourire, elle s’en alla à la recherche d’un stand de nourriture. Elle en trouva un pas très loin, et après avoir fait la queue pendant quelques minutes, elle commanda. Se rendant qu’elle ne lui avait pas demandé ce qu’il voulait, elle prit un peu de tout et retourna au stand de l’homme. « J’ai oublié de vous demander ce que vous aimez, alors voilà. » Et elle déposa le sac remplis de petites barquettes près de lui. « Prenez ce qui vous plaît. » On aurait une bonne samaritaine. Et en attendant qu’il choisisse, elle baissa les yeux sur le stand et sur les dessins présentés. « C’est vous qui dessinez ça ? » Question stupide.

@Hassan Al-Kabil

Tu sais pas pourquoi t'as proposé ça Kat. T'aurais dû t'abstenir. Mais quelque chose t'y as poussé. Quelque chose t'as convaincu d'le faire. Inocemment ou non, t'en fais réellement rien. Mais tu l'as fais, sans voir un quelconque désaccord chez Isaac. Alors, ensemble, main dans la main, vous vous dirigez vers les deux nouvelles têtes. L'une d'entre elle te dit vaguement quelque chose, voir même plus (@Emma Desrosiers) mais ton attention se porte surtout sur l'autre jolie blonde qui l'accompagne (@Juliette Duchesne) sa filleule, au vu de ses dires. T'attends sagement qu'il te présente, mais d'abord, il leur parle. Comme si de rien n'était. Et toi, t'attends Kat. Tu n'dis rien, ne voulant pas briser la conversation qui est en train de se faire. Mais enfin tu entends ton prénom. Et tu réagis directement. Tu leurs souris, avec gentilesse, tendresse, te doutant de rien. « Enchantée aussi ! » que tu lâches timidement. Puis tu te tais, laissant les autres parler. Et tu remarques. Cette gêne, cette tension qui vient de se créer en l'espace de quelques secondes. T'es dans un flou artistique Kat. T'essaies de joindre les deux morceaux, de terminer le puzzle, mais impossible. Il te manque trop d'indices, trop de pièces. T'es bien loin de la vérité. Alors tu fais avec. Tu essaies de t'intéresser à la conversation, et quand Juliette te pose une question, tu mets bien quelques secondes avant de revenir sur terre. « hm oui désolé. Je suis dans le droit pénal..et vous du coup ? » T'essaies de t'investir Kat. De montrer que tu veux participer et apprendre à les connaitre. Sauf que tu t'attardes sur Emma. Son visage n'est pas inconnu, tu le sais. « Excusez-moi..on ne s'est pas déjà vu quelque part ? » que tu lâches à l'autre jeune femme, ne connaissant pas encore son prénom.


@isaac rossi @juliette duchesne @emma desrosiers

Barquette et canard jeté à la poubelle, tu en profitais pour lever tes yeux vers la jeune femme qui n'était finalement pas la fautive de ce massacre et puis même, c'était rien de grave. Tu l'avais juste taquiné, rien de dramatique en soit. Tu te frottais rapidement les mains entre elles alors que tu montrais un stand juste un peu plus loin derrière la jeune brune, l'endroit exact ou ces magnifiques canard laqués étaient gentiment proposés. « mais j'suis pas sûr qu'il en reste, ça a fait fureur ! » Tu disais en souriant alors que tu finissais par froncer les sourcils lorsqu'elle disait qu'elle avait l'impression de te connaître. En soit, c'est pas la première fois qu'on te dit ça. Les gens ont tendance à toujours se rappeler de toi, ce fameux patron de bar mais ils ne se rappellent jamais d'où, à croire que tu dois avoir quelque chose d'atypique sur la figure pour qu'on te remette à chaque fois. C'est finalement peut-être une bonne chose ? Tu tends à ton tour ta main pour serrer la sienne, alors qu'elle se présente à toi. « enchanté Betty, je suis Samuel. et j'suis propriétaire d'un bar en centre ville, c'est peut-être là que vous m'avez vu ?! » tu finissais par demander, après tout ce serait pas anormal mais, de ton côté, c'est difficile de se souvenir de tout le monde surtout que tu n'es pas toujours dans le bar mais également dans le bureau derrière. D'un mouvement de tête et après les présentations, tu montrais à nouveau du doigt le stand. « venez, le canard vaux vraiment l'coup! et puis j'vous l'offre, vous discutez pas. » Oui, tu l'avais décidé, c'était comme ça. Galanterie oblige, et tu vois pas pourquoi elle paierait pour ton canard, hors de question.

Spoiler:

A peine quelques jours à Montréal, Alessia était à peine installée et déjà elle avait envie de faire la fête, de découvrir les environs, les endroits branchés de la ville, envie de rencontrer du monde et s’amuser comme jamais elle n’avait pu le faire de sa vie. Quand on est princesse d’Italie, on a un certain protocole à suivre, et ce protocole, il est d’un ennui mortel. Alessia, elle adorait ses parents, de tout son cœur, et elle aimait la famille et le pays dans lequel elle était née, mais maintenant qu’elle avait décidé de quitter le pays pour retrouver son frère, elle se rendait compte d’un certain nombre d’opportunités qu’elle avait à Montréal, des opportunités qu’elle n’avait pas dans son pays d’origine. Ici, elle avait la chance de pouvoir être qui elle voulait, elle pouvait être la personne qu’elle avait envie d’être.
Alors qu’elle se promenait dans les rues du centre-ville la veille, elle avait aperçu un poster dans la rue, sur une vitrine de magasin, un poster qui mettait en évidence le Nouvel-An chinois, et le dernier jour des festivités qui aurait lieu ce dimanche. L’endroit parfait pour faire la fête puisqu’apparemment, étaient prévus au programme de la danse, un dragon géant, de la couleur, de la musique et de la bonne nourriture chinoise. Il s’avérait que justement, c’était la nourriture qu’elle préférait, après celle de son pays bien sûr.

Ni une ni deux, la jeune femme avait pris le chemin de la place Sun-Yat-Sen en ce joli dimanche bien froid, pour aller se réchauffer un peu. Alessia était bien décidée à faire la fête toute la soirée, jusqu’au petit matin, découvrir des petits plats chinois délicieux, et puis danser comme une folle. L’italienne avait foncé vers un stand de nourriture, car elle mourrait de faim, et accompagnée de son précieux bol de nouilles chinoises, la belle avait commencé à danser au rythme de la musique effrénée.
Toute seule, ne connaissant personne, au milieu de la place, la belle ne faisait plus attention à rien, elle se laissait porter au rythme de la musique et elle suivait les vagues de personnes qui s’avançaient. Mais elle ne faisait tellement attention à rien qu’elle fut choquée de voir que le talon de sa chaussure était pris dans une bouche d’égout.

Oh merde...

Il n’y avait qu’à elle que ça pouvait arriver ça…

Spoiler:

Elle sourit, innocente. Ravie de la tournure des événements, bien que tout a plus ou moins mal commencé. Elle a même hésité Betty à tourner les talons, et à partir loin de cet événement même si en réalité, elle n’en avait pas envie. Mais le monde l’étouffait. Elle venait de se faire bousculer, elle avait presque fini par terre. Et puis, elle n’y avait encore rencontré personne la douce. Et même si Betty adorait ce genre d’événement qui permettait de rassembler une bonne partie de la population, elle ne voulait pas en profiter seule. Mais c’était sans compter la maladresse des gens, et la voilà qui s’excusait pour en réalité, une faute qu’elle n’avait pas commise. Compréhensif, l’homme en question n’avait pas cherché midi à quatorze heures. Il ne lui en voulait également pas, malgré son canard qui était prêt à se faire piétiner sur le sol. Le tout s’était déroulé assez vite. Et maintenant, elle lui tendait la main. Polie. Histoire de se présenter. Espérant qu’il l’accompagnerait un peu dans son moment de solitude. — Ca y est j’me souviens. Vous êtes le patron de Jude. Mon meilleur ami. Je viens souvent au bar. Pour boire. Et le surveiller. Enchantée Samuel. Elle n’est pas folle Betty, elle le sait. Elle sait qu’elle l’avait déjà vue à mainte reprise, mais elle ne se souvenait plus de l’endroit exact. Une honte pour elle, étant donné qu’elle y va souvent au bar de cet homme pas trop vilain. Elle l’a déjà repéré Betty, mais elle n’oserait jamais. Elle ne le connaît pas, après tout. — J’espère qu’il en reste du coup. Et si vous le dites, ok, je ne discute pas. Elle aurait insisté avant, pourtant. Elle aurait tout fait pour lui payer sa nouvelle barquette. Mais au fil des années, Betty s’est juré de ne plus jamais insister. Si on veut lui offrir quelque chose, même si ça la met mal à l’aise, elle acceptera. — Vous venez souvent à ce genre de festivité ?

Spoiler: