BENJAMIN MITCHELL - MIND OF MINE.

Vers ses quinze ans, une nuit il s’est réveillé en sursaut couvert de sueur il venait de faire un mauvais rêve, enfin c’était ce qu’il pensait, ce qu’il croyait n’être qu’un cauchemar allait finalement être sa perte pendant plusieurs années. Rêver des morts comme si c’était des vivants, entrer en communication avec eux, écouter leur plainte et essayer de les faire passer plus loin, dans cette lumière. Benjamin n’a jamais voulu entendre raison durant son adolescence, c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait. Mais c’est cette nuit-là qu’il a compris que quelque chose venait de changer dans sa vie, il a très rapidement vu que ce n’était pas qu’un rêve, ce n’était pas qu’illusion, c’était vraiment arrivé.
Le seul « remède » qu’il a finalement trouvé au fil des mois c’était la drogue, toutes les drogues qui lui passaient dans les mains étaient bonnes pour lui, bonnes pour arrêter tout ce système qui grandissait de plus en plus au fil des mois, qui ne s’arrêtait plus à son sommeil, mais qui lui sautait à la gorge en pleine journée.
Benjamin à toujours détester son « don », toujours détesté de voir des morts de devoir les aider jusqu’à arriver à Montréal ou il s’est rendu compte que ça pouvait lui rapporter quelques billets et que finalement ça n’était pas si mal que ça qu’il ait ce don.

S’introduire chez les gens, se balader dans leur chez soi et fouiller des affaires qui ne lui appartiennent pas était devenu son quotidien depuis quelques mois. L’adrénaline que cela pouvait lui procureur était meilleure que toutes les drogues qu’il avait pu tester pendant son adolescence. Le risque de se faire prendre était là à chaque instant, bien qu’il a toujours été prudent, mais d’avoir le pouvoir de prendre ce risque était un excitant naturel pour l’entièreté de son corps. Benjamin avait déjà commencé de voler quelques petites choses dans sa ville natale aux Etats-Unis, des bricoles dans les jardins des gens ou dans les magasins, rien de bien important et qui n’avait pas de valeur.
Mais depuis son installation à Montréal il a bien profité de quelques petites soirées et nuits pour reprendre sa petite activité qui lui rapporte de quoi bien terminer ses fins de mois avec quelques petits bonus en prime. Bien qu’il aime ce sentiment et cette sensation il n’est jamais bien fier de faire ça en imaginant le lendemain matin, ces gens qui découvriront leur maison ou appartement retourné sans plus aucuns objets de valeurs. Les objets qu’il vole se revendent sur les marchés noirs ou sur internet et le plus rapidement possible, pour ne jamais rien garder chez lui, pour effacer toutes les traces de ces objets à lui.
Plonger dans cet univers lui a fait rencontrer des gens assez douteux dans des situations plus que douteuses, mais il est plutôt respecter dans ce milieu et se fait de plus en plus engagé pour des contrats juteux avec des cibles précisent à cambrioler.