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| Maeve Ó Riainexpert dans l'art du sourire. Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
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| (juliette), friends will be friends {} Mer 3 Avr 2019 - 17:35 |
| hold out your hand it's so easy now, 'cause you got friends you can trust when you're in need of love they give you care and attention - ft. @stella morand / @juliette duchesne.L'invitation de Juliette l'avait faite grogner, Stella : honnête qu'elle était, la blonde fut tentée de répondre à son amie qu'elle préférerait crever plutôt que d'aller faire ne serait-ce que dix mètres en jogging. C'était son truc, en ce moment : s'morfondre au fond de son lit jusqu'à une heure trop avancée de la matinée. Généralement, ça l'aidait aussi à éliminer sa gueule de bois- ou de mieux la gérer, du moins. Mais ce matin-là, elle avait été réveillée par la sonnerie presque trop énergique de son téléphone. Elle avait encore été en pyjama qu'il avait semblé que Ju', elle, était prête à débarquer sur le pas de sa porte pour l'emmener faire quelque-chose de productif. Oh-oh. Pour la blonde, ça voulait surtout dire que les gens autour d'elle commençaient peu à peu à suspecter que quelque-chose n'allait pas, et que Juliette, Sun et peut-être d'autres, allaient prendre sur eux d'lui faire remonter la pente. Stupide. Elle aurait bien eu envie d'pouvoir prétexter avoir choppé un bon rhume, avec la fraîcheur de l'hiver qui persistait, mine de rien : la météo prévoyait encore de la neige pour la fin de cette même semaine- donc ce n'serait pas si illogique de prétendre ça. Après pratique, pourtant, la Morand en était arrivée à la conclusion que si elle devait choisir une saison durant laquelle se faire larguer comme une merde, autant que ce soit en été : le soleil lui remonterait plus facilement le moral que l'hiver tenace, et elle pourrait au moins se couvrir de couleurs pétillantes pour masquer ses cernes, ses yeux tristes, et l'amertume ambiante qu'elle dégageait. Putain, s'mettre dans un état pareil pour une amourette, ça la rendait dingue : c'était presque comme un cercle vicieux, où rien n'était satisfaisant – bien au contraire – et où tout la frustrait à vitesse grand V. Sa déchéance, pourtant, Stella n'avait pas envie qu'elle vienne déborder sur ses relations avec Jul' ou avec Sun, ou avec n'importe qui qui n'était pas concerné par l'affaire : perdre Ula, d'une certaine façon, était déjà assez douloureux comme ça. Elle qui était une amie si honnête, si spontanée, elle le sentait, le vide laissé par quelqu'un qui sortait si brusquement de son monde. C'était mieux comme ça, en ce qui concernait Ula ; elle se convainquait de ça en tout cas, la blonde. Ula était la cousine de Loevan- indéniablement, mieux valait qu'elle reste du côté de son cher cousin, et qu'elle n'ait pas à être mêlée à cette histoire. Sa mauvaise humeur ambiante, si fidèle à elle-même ces derniers temps, alors, Stella essaya de la chasser avec un gros mug de café- ce n'était pas son genre d'en consommer autant, mais il fallait bien quelque-chose pour diluer l'alcool dans son sang. Apparemment, Juliette était motivée à faire du sport c'matin, et il fallait bien que la blonde trouve un moyen de ne pas s'retrouver à gerber sur le trottoir au bout de trente mètres. Ça n'aurait rien de gratifiant, rien d'autre que d'ajouter une médaille à son palmarès de misère d'ces derniers temps : tout ça pour un mec. Si ç'avait été n'importe qui d'autre, Stella aurait âprement jugé cette personne. Comme quoi, on récoltait c'qu'on semait, hein ? Devant l'miroir pourtant, tous les matins et tous les soirs, elle s'jugeait.
Le désordre ambiant dans son appartement, cachait l'humeur austère qui collait aux murs : Stella, si elle n'se forçait pas à faire les choses sur le moment, elle les oubliait de plus en plus facilement, distraite. Heureusement qu'elle sortait trop en c'moment, qu'elle n'avait pas une montagne de vaisselle qui s'était amoncelée sur sa table et partout ailleurs : elle essaya de limiter les dégâts, avant que Juliette ne frappe à sa porte. Une belle devanture pour cacher le reste. Masquer c'qui n'pouvait pas être changé, de toute façon : si elle pouvait réparer son cœur comme les apparences d'son appart', elle le ferait, sans l'ombre d'un doute. Elle oblitérerait Loevan d'son esprit, ferait une détox qui lui viderait les entrailles et les sentiments. Elle avait été mieux quand il n'avait pas été une partie d'son monde- c'était la seule évidence dont elle était sure, aujourd'hui. Quelque-part, y'avait personne pour mieux la comprendre que Juliette : elle qui avait récemment été trahie aussi, en amour. Elle qui avait toujours des relents de chagrin dans les yeux, sur le visage, dans la voix. Stella aurait pu, mais elle n'en avait pas la force : à croire qu'elle n'était pas assez humble. Au fond, elle s'disait que ça n'ferait que remuer le couteau dans la plaie pour Ju' et que ça n'en valait pas la peine. Réactive qu'elle était, au moins, Stella put tout faire avant que son amie n'arrive ; elle réussit même à couvrir son visage fatigué d'une couche épurée de maquillage, loin du rouge à lèvres vermeil et bien extravagant qu'elle avait porté la veille. Loin de tout ce dont elle se grimait, quand elle sortait pour oublier. Elle avait même réussi à retrouver un legging de sport dans un de ses placards, après s'être forcée à n'pas s'enfoncer dans sa baignoire et à n'faire que ça de sa journée. Un bon bain moussant, c'était bien contre tous les maux, hein ? Mais non, elle était prête, avec ses baskets presque enfilées, quand Juliette arriva devant chez elle. Il lui manquait encore certains instincts basiques, dans sa situation, puisqu'elle ouvrit sa porte à la volée : c'était bien Juliette, là, et non pas ce fou furieux qui lui envoyait des mots, des messages et des lettres bizarres, trop souvent. Stella n'eut pas l'temps d'être plus prudente que ça – elle s'en fichait, presque. C'qu'elle offrit à son amie, en guise de bonjour, ce fut une moue de gamine prête à faire un caprice, de quoi l'attendrir peut-être, si elle était vraiment laxiste. « Rappelle-moi comment t'es venue cette idée, déjà ? » elle sourit quand même- plus faiblement, mine de rien, qu'elle l'aurait fait en temps normal. Juliette la connaissait assez pour savoir que râler, c'était son truc à Stella. À la façon d'une brat qui aurait préféré aller manger une pizza, passer sa journée au spa ou à faire du shopping. Peut-être que courir, s'bouger, allait booster sa dopamine et lui remonter le moral. Elle en doutait, Stella- le sport, c'était un peu comme son pire ennemi. Ça et l'amour. |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
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| Re: (juliette), friends will be friends {} Mar 9 Avr 2019 - 23:07 |
| friends will be friends. @Stella Morand & Juliette Duchesne Juliette avait en se moment, pas mal d'idée aussi saugrenue soit-il. Prise de bonnes résolutions, besoin de changer de style de vie, d'alimentations...Tout y passait. Depuis son récent célibat, sa rupture des plus douloureuses, elle avait besoin d'autre chose. De prendre l'air, d'être différente. Elle voulait laissée la Juliette d'autrefois derrière elle, prendre un nouveau départ dans tous les sens du terme. Bon, la rousse avait la volonté d'une moule, elle avait décidé de manger plus sain, cela n'avait pas tenu plus d'une semaine et elle avait déjà fichue à la poubelle tous les légumes frais qu'elle avait acheté : ils avaient eu le temps de pourrir dans le fond du frigidaire. Elle en riait jaune, la jeune femme. Oh oui, la motivation, se bouger et tout le tralala, c'était pas vraiment son fort. Elle avait vite le moral dans les chaussettes, elle se laissait vite aller et baissait les bras rapidement. Oui, c'était pas une forte tête, une personne très courageuse. Elle n'avait jamais connue les gros échecs, avait même eu pas mal de chances et d'aides pour avancer. La rousse le devait en parti à son ancienne belle-famille mais maintenant qu'elle n'avait plus ses privilèges...C'était pas la même histoire. Force de constaté qu'elle s'était laissée vivre, appréciant les bons conforts, l'argent qui tombe sans trop forcer sur son compte en banque, les petits cadeaux du chéri, des beaux parents, les voyages, le job rêvé qui était plus que difficile d'obtenir en temps normal... Ah oui. Elle l'avait eu bonne, la vie, pendant un temps. La descente était encore dure à digérer, mais elle se rendait bien compte maintenant, qu'elle avait merdé. Qu'être autonome était la meilleure des décisions, la meilleure façon d'évoluer dans la vie. Oui, c'était pas parfait, elle vivait pas dans un palace ou aussi luxueusement que toutes ses copines, mais elle avait la paix et pouvait faire ce que bon lui semblait, à n'importe quel moment de la journée. Plus de compte à rendre à personne, pas obligé d'aller faire les repas de familles couvert d'une belle couche d'hypocrisie. Ouais, elle était plus libre de faire ce que bon lui semblait. Ce matin, elle avait la motivation, chose plutôt rare puisqu'elle était pas mal épuisée par ses heures à l'hôtel. Job qui ne la passionnait pas spécialement, mais dont elle faisait le maximum pour montrer le meilleur. Elle avait certes pas envie de passer sa vie à créer des dossiers clients, répondre au téléphone, préparer les petits-déjeuners ou faire les visites de chambres après le départ des clients...non, s'était pas elle. Elle, s'était les œuvres d'arts qui la faisait vibrer, pas les gens. Elle savait que tout n'était pas perdu, mais Juliette aurait beaucoup de mal pour retrouver un job similaire à se qu'elle avait. Mais elle ne désespérait pas, pour ça. C'est donc après une bonne douche et un petit SMS à son amie Stella,pour ma motiver et lui dire qu'elle partait dans une vingtaine de minutes de chez elle, qu'elle prit un petit déjeuner un peu copieux histoire de pas tomber en hypoglycémie. Elle se sentirait bien stupide de tomber dans les pommes alors qu'elle faisait son possible pour se motiver et motiver son amie qui n'avait pas bien l'air partante pour cette petite balade matinale dans le parc de Ville-Marie, pour y courir. Oh oui, elle entendait déjà Stella pleurnicher qu'elle aurait préférée faire autre chose. Pas étonnant. Personne de la bande de copines ne voulaient faire du jogging. A croire qu'elles étaient toutes des feignantes. Bien emmitouflé dans ses vêtements de sport, elle enfile une doudoune et son écharpe blanche avant d'aller prendre les transports pour rejoindre l'appartement de la blonde. En un bon quart d'heure, la voilà devant la porte de son amie, sonnant donc. Elle espérait que Stella se soit bien levée, sinon elle risquait de la faire sortir brutalement du lit. « Ah, t'es prête ! Je m'attendais pas à autant de motivation » Plaisante-t-elle en souriant, pénétrant donc dans l'appartement tout en refermant la porte derrière elle. La belle prend ses aises, posant son manteau dans la penderie,connaissant suffisamment l'appartement de son amie pour savoir quoi faire : « Oh aller, ça va te faire du bien va ! Ont fait trop la fête en ce moment, donc on se bouge et après on verra pour faire des activités plus...relax » Elle connaît le petit confort de son amie, de ses amies même. Elle était la seule à pas vraiment être pleine aux as mais profitait quand même de la générosité de ses amies pour suivre. Même si cela la mettait mal à l'aise parfois, de ne pas pouvoir faire les mêmes soins qu'elles lors de sortie spa, pas avoir des vêtements d'aussi bonne qualité...Mais bon. « On va juste faire un petit tour de parc, il y a déjà cinq kilomètres, ça devrait pas être mal pour démarrer ? » |
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| Re: (juliette), friends will be friends {} Jeu 18 Avr 2019 - 20:49 |
| hold out your hand it's so easy now, 'cause you got friends you can trust when you're in need of love they give you care and attention - ft. @stella morand / @juliette duchesne.L'amitié était toujours une chose qui lui était venue facilement, à Stella. Elle était une sociable dans l'âme, au sourire aisé, à la bonne humeur tout aussi communicative que déconcertante. Peut-être que beaucoup de personnes qui auraient rencontré leurs amis comme elle avait rencontré Juliette, seraient passés à autre chose bien assez vite : qu'une fois les études terminées, il y aurait forcément eu une cassure, alors que la vie poursuivait son cours. Mais pas avec Stella. La blonde s'estimait loyale sans faute, tendre et doucereuse avec les gens qui lui étaient proches. Certes, elle n'offrait pas toujours les meilleurs conseils qui soient, et elle n'était certainement pas la fille la plus mature et sage de Montréal, mais on s'amusait bien avec elle, non ? Il y avait forcément quelque-chose que Juliette voyait en elle- quelque-chose qui faisait qu'elles s'aimaient, de façon platonique, et qu'elles étaient irremplaçables dans la vie de l'une et de l'autre. Alors ouais, aussi déplaisant cela pouvait-il paraître, Ju' pourrait presque tout lui faire faire, à son amie : elle pourrait la pousser à sauter en parachute ou à l'élastique, qu'elle serait cap de le faire, rien que pour s'amuser et pour relever un défi. Aussi tentante était la flemme, alors, elle avait répondu à l'idée de la rousse malgré tout, plus par un 'grrmllmlr wtf qu'est-ce que tu racontes?' que par un message énergique et motivé à l'idée d'aller courir en jogging, pendant toute une partie de sa matinée. Les rares séances de sport qu'elle s'imposait chaque semaine, se limitaient généralement à des vidéos sur youtube, un peu de cardio et de musculation à la va-vite, avant de prendre une douche et faire comme si rien ne s'était passé : c'était facile comme ça, elle n'sortait pas des quatre murs de son appartement, et c'était certainement plus fun que de l'endurance ou que de s'exposer dans une salle de sport où tout le monde était probablement jugé. Stella, elle avait ses préjugés contre le sport : elle voyait les mecs sportifs comme des machos, les filles sportives comme obsédées par leur corps. Et les conquêtes qu'elle avait eues dans ces domaines, n'avaient fait que lui prouver raison : ça, et la théorie que les sportifs bouffaient beaucoup trop d’œufs et de poulet. Et des mixtures de poudre bizarre. Elle n'voulait pas être ce genre de personne, la blonde- et de toute manière, elle n'pourrait même pas prétendre en être une : les cocktails bizarres aux herbes, elle les balançait plus volontiers dans ses plantes que dans son estomac. Et pourtant, mine de rien, elle était en bonne santé, non ? Sûrement que si elle allait à l'hôpital faire un bilan, on n'lui donnerait pas une grande espérance de vie. Et elle serait prête à argumenter 'à quoi bon, de toute manière?' à la façon d'une cynique – quelque-chose qui ne lui ressemblait pas, en apparences. Mais y'avait pas besoin d'être mère Thérésa ou Platon pour voir que le monde partait en vrilles, et que l'idée de vieillir n'avait rien de très engageant : vieillir pour quoi ? Pour mieux connaître tous les aspects du réchauffement climatique qui s'accompagnerait d'une hausse du niveau de la mer et de la disparition de nombreuses espèces animales et végétales ? Oui, on pouvait lui reprocher d'être consciente de peu de choses du monde des adultes, Stella était une engagée, dans certaines autres causes.
Si Juliette avait proposé de réveiller son amie de bonne heure pour aller manifester devant un abattoir ou un laboratoire pharmaceutique contre l'exploitation animale, peut-être qu'elle aurait été plus motivée. Sans doute, même. Mais le sport, ugh, elle préférait passer. Et ça faisait partie de son charme, non ? Cette petite flemme presque attendrissante qui faisait d'elle une miss pantouflarde, bien plus qu'une hyper-active qui voulait tout faire à la fois. Elle se contentait très bien des soirées tranquilles, ou même de regarder les autres s'fatiguer à faire du sport- le domaine physique dans lequel elle excellait, c'était le sport de chambre : et de ça, elle voudrait bien pouvoir s'en targuer, frimer un peu, quitte à être salace sur les bords. C'n'était pas l'expérience qui lui manquait à ce niveau-là – ni l'envie, hein. Peut-être alors que si Juliette était si motivée à courir dans toute la ville, c'était parce qu'il lui manquait du reste, hein ? Une pique un peu taquine que Stella s'abstiendrait volontiers de balancer à son amie : pas besoin d’aggraver son cas, après sa rupture si difficile. Le fait était qu'en soirée, après quelques verres, la Morand était la première à pousser son amie à aller voir d'autres personnes, et à s'amuser, sans penser au passé. Voilà avec quoi la rousse avait l'intention de récompenser son amitié – pffff, comme quoi ! « J'crois que tu confonds motivation et acceptation d'une condamnée... » et elle en roula des yeux, pour faire plus dramatique. Elle avait un talent pour ça aussi, s'la jouer plus extrême qu'elle ne l'était vraiment, au fond. Pourtant, force était d'admettre que pour enfiler un truc aussi chiant à porter que le leggings qui lui serrait le corps, il en fallait, de la motivation. Elle avait beau s'habiller sexy pour sortir – quitte à oublier le confort le plus primaire qui soit – Stella n'aimait pas spécialement les pantalons qui donnaient l'impression de bloquer la circulation sanguine : elle pourrait argumenter que ça lui donnait des belles fesses, au moins (on les voyait bien comme ça), mais à une telle heure, c'était loin d'être dans ses premières préoccupations. A vrai dire, si quelqu'un devait avoir l'idée saugrenue de la draguer ce matin, elle l'enverrait probablement bouler, parce qu'elle n'était pas une poule. « Cinq kilomètres ?! On s'entraîne pour un marathon dont tu m'as pas parlé, ou quoi ? » si Stella n'avait aucune idée des réelles distances qu'on devait parcourir dans un marathon, elle avait le droit de râler, quand même. Cinq kilomètres, c'était le genre de distance qu'elle faisait avec sa voiture ou dans les transports en commun, pas à pieds, et certainement pas en sollicitant son cœur plus qu'il n'avait besoin de l'être ! Fallait le ménager en ce moment, et même si Juliette n'en avait aucune idée, Stella serait presque prête à lancer cet argument dans la conversation pour être un tant soit peu épargnée. « Tu vois ces chaussures ? » et pour mieux illustrer son propos, elle leva une jambe, alors qu'elle était en train de nouer les lacets à son pied « J'les ai pas lavées, mais cette belle semelle blanche, ça devrait t'indiquer le nombre de kilomètres qu'on va finir par faire. » zéro, peut-être trois cent mètres à la limite pour faire un effort mais si Ju' avait vraiment en tête de faire cinq kilomètres comme une malade, elle la traînerait derrière, et voilà. Au moins, ça lui ferait les mollets, tiens. « Et si c'est si bon pour nous parce qu'on fait trop la fête, pourquoi est-c'que Sun et Jo' y échappent, hein ? J'suis sure qu'elles auraient grave envie de nous rejoindre... » tant pis si elle semblait beaucoup trop râler : d'un autre côté, elle était prête, et elle enfilait maintenant sa veste de sport, parce que le printemps se faisait bien désirer dans une ville comme Montréal- c'était pire que ça, c'était l'hiver qui s'attardait pour beaucoup trop longtemps. De plus en plus, alors que son quotidien était si morne, Stella s'sentait avoir envie et besoin de soleil : heureusement qu'elle avait sa vitamine D en suppléments, sinon, elle serait peut-être au bord d'la dépression, qui sait. « La prochaine fois, c'est moi qui choisis. Et on fera genre du yoga. Ou du pole-danse. Ça fait des belles fesses. Ou genre, d'la salsa, j'suis sure qu'on serait bonnes à ça. » et ça pouvait être considéré comme un sport, hein ? Elles n'étaient franchement pas à plaindre, à l'extérieur : mais force était d'admettre que si elle n'avait pas envie de juste se noyer dans l'alcool et le fun pour cacher son désarroi, Stella pourrait reconnaître qu'elles faisaient trop la fête, ouais. Qu'leur foie allait finir par grandement en souffrir. Mais ça faisait partie de la jeunesse, hein ? Elles deux, célibataires, âgées de moins de trente ans, elles avaient bien le droit de profiter, n'est-ce pas ? Maintenant, elles n'avaient même plus de compte à rendre à personne, et ceux qui entraient dans sa vie en ce moment, à Stella, ils ne restaient pas assez longtemps pour voir ses défauts. Ils s'en fichaient bien, même. |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
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| Re: (juliette), friends will be friends {} Jeu 2 Mai 2019 - 23:01 |
| friends will be friends. @Stella Morand & Juliette Duchesne La rousse avait vraiment des idées à tirer par les cheveux. Oui, elle se voyait bien comme deux copines d'un film à la con, faire mine d'être motiver et essayer quand même de changer d'air. Cela ne pouvait que leur faire le plus grand bien. Bon...Clairement oui. La prochaine fois, elle n'irait peut-être pas proposer un jogging à son amie Stella, qui était peut-être celle qui aimait moins le sport de la bande. Du moins, c'est ce qu'elle voyait. Cela l'amuse, Juliette. Elle est déjà pas bien motivée alors si Stella s'y met, c'est sur qu'elles vont finir dans le parc, à boire un café bien chaud et papoter devant le début des bourgeonnements, à regarder quelques beaux mecs passer et faire mine qu'elles ont eu un élan sportif, à en juger par leurs tenues. Au moins...Elles essayaient. C'était déjà ça de prix. « Bichette, tu me remercieras quand tu auras attrapé un popotin du tonnerre et que tous les garçons baverons dessus et que tu ferras même jalouser Sun, de ne pas être venue avec nous. » Plaisante-t-elle en riant légèrement, tout en croisant ses bras contre sa poitrine, son dos collé contre le mur de l'entrée, attendant donc que la blonde termine de se préparer. Son regard dérive un court instant sur le bel appartement de son amie. Elle était presque jalouse, d'autant de beauté, de propreté, de goût pour la décoration. Elle avait franchement honte quand ses copines venaient chez elle. Elle faisait souvent, tout son possible pour faire autre part que dans son petit une deux pièces dans un quartier plutôt moyen. Et oui, fini la vie de princesse ! Juliette était pas vraiment habitué à vivre maigrement, depuis qu'elle n'était plus avec Logan. « Mais si, croit moi que ça se fait les doigts dans le nez ! Une personne qui prend tout son temps, le fait en même pas trois quart d'heure et encore, j'suis gentille ! » Elle lève les yeux pour accompagner sa réponse, étant vraiment amusé de sa flemmardise. Bon, c'est vrai que parler de kilomètres, cela faisait toujours peur. Mais cela se faisait largement. Elles n'étaient pas très douée, mais cinq kilomètres, c'était même pas la moitié d'un des parcs les plus proches de chez la blonde. Elles verraient. De toute façon, Juliette était pas convaincue que parler en même temps que courir, les aideraient. Et vue les pipelettes... Cela allait vite se compliquer. « Je suis fière de pouvoir inaugurer leurs premières trace de saletés alors ! » Ricane-t-elle d'un ton presque machiavélique, pas prête d'en démordre. Pour une fois qu'elle avait un semblant de motivation, elle ne voulait pas que son amie le lui détruise en quelques paroles. « L'une à trouvée la bonne excuse du boulot et l'autre la visite parentale. T'y as pas échappée. Mais t'inquiète, au pire je te promet un bon repas sain et une après midi détente pour pallier à ce petit effort de la matinée. Cela te conviens comme deal ? » Faut négocier avec Stella. Elle est sur qu'au moins, cela marcherait. Du moins...Elle espérait bien. Elle acquiesce légèrement à ses dires, voulant choisir la prochaine activité, ce qui la fait légèrement sourire.Oui, bon, si elle écoutait son amie, elle aurait son compte dans le rouge. Juliette n'avait plus forcément les moyens qu'elle, ni même des deux autres. Elle avait honte, vraiment. Elle refusait souvent des sorties "luxueuses", trouvant toujours une excuse mais un jour, elle n'y échappera plus et devra être honnête avec elles. Ou alors quand elle venait, elle prenait le moins cher possible. Rare ont été les fois où elle les suivaient dans des soins dépassants les trois chiffres et avait mangé des pâtes pendant un mois. Situation un peu précaire, qu'elle comptait bien remonter en retrouvant un job de galeriste, d'assistante galeriste comme avant. « Oui oui oui, je te laisserais choisir. Promis. Aller, maintenant en avant fainéante !» La motive-t-elle en souriant légèrement, ouvrant finalement la porte d'entrée pour sortir d'ici et donc partir en direction du parc avec son amie. En chemin, la belle rousse lance donc à son amie : « Bon hormis tout ça, comment ça va toi ? » |
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| Re: (juliette), friends will be friends |
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| (juliette), friends will be friends |
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