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| LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Jeu 11 Avr 2019 - 22:23 |
| Lorelei Caldwyn feat Eva Greennaissance : 35 années aujourd'hui, nées à Tenby au pays de Galles un 14 avril. Il paraît que cette journée était pluvieuse.
origines, nationalités : Galloise, pure souche, mère et père, grands-parents également. Elle a quelques ancêtres français, mais cela remonte à quelques générations maintenant.
statut civil, orientation : Mère célibataire, elle n'a jamais été mariée. Mais elle a été avec un homme marié. Père de son fils. Mais cela remonte aujourd'hui. Elle n'a jamais connu depuis de vraie histoire qui a duré. Nikolaï reste dans son coeur malgré les années. Et elle a du mal à faire confiance. Elle a connu quelques histoires évidemment, plus ou moins longue. Mais rien de notable. Elle ne s'entiche pas d'un visage ou d'un sexe, simplement d'une personne, que cela soit une femme ou un homme. Elle est d'ailleurs plus à l'aide avec les femmes pour ce qui concerne l'intimité. Mais vue son passé cela semble normal.
situation financière : $$, Elle travail dans une librairie et gagne sa vie correctement, mais avec un enfant à charge ce n'est pas simple. Heureusement sa soeur vie aujourd'hui avec eux et à deux c'est plus facile.
occupation : Libraire dans une petite librairie en ville depuis quelques années aujourd'hui. Mais en arrivant en ville elle a pris un peu tous les petits boulots possibles, serveuse, barmaid, caissière, elle a même travaillé dans un fast-food quelques mois. Aujourd'hui elle ne quitterait pour rien au monde sa petite librairie, en plus elle s'entend super bien avec son patron.
régime alimentaire : omnivores. Elle mange de tout, elle aime tout, ou presque. Même si elle aime les choses qui font grossir et est gourmande. Elle tente de donner une bonne alimentation à sa petite famille. Elle adore leur cuisiné de bons petits plats.
allergies : Aucune à sa connaissance, pour l'instant.
addictions : Le tabac et le café malheureusement... Mais elle ne fume jamais dans les intérieurs, toujours en extérieur, afin de respecter les gens qui ne fument pas.
à montréal depuis : 15 ans Summers la trentaine approche France Bazzart, je crois personnage inventé onetwoBordélique - Elle n'aime pas l'ordre, cela lui rappelle son enfance où rien ne devait dépasser. Mais attention chez elle ce n'est pas un dépotoir pour autant. Elle aime juste voir qu'il y a de la vie autour d'elle. ⊰ Adorable - Elle a un fond adorable, gentille, peut-être trop. La vie à été vache avec elle et se refuse à faire de même avec les gens. Mais elle ne se laisse pas faire pour autant. ⊰ Un peu folle - Du moins c'est ce que certains pensent. Quand elle prend ses crises elle semble dans un autre monde. Et on la traite de folle. Les gens sont méchants. Mais son fils où sa soeur lui dise aussi, quand avec eux elle est elle-même et se lâche un peu. Elle aime rire et faire l'idiote ⊰ Indépendante - elle a tout quitté il y a 15 ans. Comme une enfant en fugue dépendante d'un homme de sa protection et de sa sécurité. Depuis 15 ans elle s'occupe d'elle et si cela n'a pas été simple aujourd'hui elle est indépendante et en est fière. ⊰ Observatrice - Parlé n'est pas son fort, pas toujours du moins. Elle est le genre de femme discrète qui préfère observé et écouté plutôt que de parler. ⊰ Joueuse - Elle adore jouer, à tout et à rien, jeux de cartes, jeux vidéo etc. Avec sa famille elle fait régulièrement des soirées jeux, de société ou une soirée jeux vidéo. Elle aime aller au bowling et d'autres salle de jeux. ⊰ Sensible - Ultra sensible même, c'est une émotive. Peut-être est sa vie qui a faits cela d'elle. Abandonné son corps pendant trop longtemps, pour =le laisser subir des horreurs pendant que son esprit s'évadait là rendue ultrasensible. Même si elle essaie de ne pas trop le montrer. ⊰ Fragile à l'intérieur - Lorelei est une femme brisée par la vie. Mais elle se refuse à le montré. Aujourd'hui et depuis 15 ans mère, elle a accepté en fuyant Tenby de devenir forte. Et si ce n'est âs toujours facile. Elle cache bien son jeu. ⊰ Forte en apparence - Cela va avec sa fragilité qu'elle cache. Elle se montre puissante face à la vie et prête à surmonté tout ce qui se présentera à elle. ⊰ Maladroite - Un vrai catastrophe ambulante. Elle se prend souvent les pieds dans les files où renverse tr s régulièrement des choses. En se douchant elle remarque régulièrement des bleus ici ou là, souvent dû à un faux mouvement et à un impact avec un meuble, une porte ou un mur.... ⊰ Franche - un peu trop parfois. Mais elle préfère blessé en disant la vérité, plutôt que mentir. ⊰ Exubérante - Elle communique beaucoup avec les mains, si bien qu'elle passe parfois pour une illuminée. Elle aime rire et vivre.⊰ Rêveuse - Souvent l'esprit ailleurs, elle rêvasse souvent parfois sur de bonne chose, parfois sur des mauvaises. Mais elle aime avoir l'esprit occupé et fait en sorte de toujours l'avoir. Pour éviter de trop ressasser le passé. ⊰ Réservée - Malgré sa joie de vivre et son exubérance, elle reste une femme très timide, qui n'aime pas parler d'elle. ⊰ Colérique - Elle peut s'énerver très vite, même si cela est très rare. Mais elle a un temps pensé être bipolaire, car elle est très sensible. Mais Nikolaï lui a un jour affirmé qu'après tous ce qu'elle avait subi, ses sautes d'huileur étaient normal. Si elle se contrôle aujourd'hui, la plupart du temps. Il lui arrive de pêter un câble, comme on dit. ⊰ Effrayée - Une mère, une femme assurée, en apparence. Mais au fond elle n'est qu'une petite fille effrayée à chaque instante par la vie. ⊰ Bonne vivante - La vie a été une chienne avec elle. Aujourd'hui, pour son fils, sa soeur et un peu pour elle, elle croque la vie à pleines dents. Quel est votre comportement face aux obstacles de la vie ? Rencontrez-vous actuellement des difficultés ? Lorelei a toujours été une battante... On a tenté de la briser et si elle a semblé abandonnée, elle sait toujours relever. Elle a encaissé, elle a subi, mais elle a serré les dents, à plier, tel un roseau, mais elle n'a jamais cassé. Elle a su saisir la main tendue au bon moment, et s'en défaire aussi quand cela semblait nécessaire. Les bons choix ? Elle ne sait pas, elle doute toujours, chaque jour elle doutes, mais aujourd'hui elle a construit sa vie, aujourd'hui elle une mère comblée. Et sue la vie lui met parfois des bâtons dans les roues, elle s'est sauté par-dessus et voir plus loin. Tombée pour mieux se relever, c'est une devise de la famille Caldyn ! "N'a plus aucun contacte avec ses parents depuis longtemps. Trop strict, trop religieux, elle à passé presque un an en hôpital psychiatrique à cause de sa mère ⊰ Est partie de Tenby (Pays de Galles) son fils dans son ventre, il y à 15 ans. ⊰ N'est retournée à Tenby que pour aller chercher sa soeur il y a 6 ans, elle vit aujourd'hui avec elle et son fils ⊰ A moitié sourde de l'oreille droite et à parfois des absence à cause de son séjour à l’hôpital psy ⊰ Adore tout ce qu'il ne faut pas, accroc au café, à la cigarette et aux sucreries et même pâtisseries, pourtant elle ne prends jamais un gramme ⊰ Sais jouée du piano, et bien en plus. Mais ne sais ni danser, ni chanter ⊰ Bonne cuisinière elle à un temps pensée en faire son métier, mais cela reste une passion ⊰ Galloise jusqu'au bout des ongles, elle à un fort accents, pourtant elle parle très bien le français ⊰ Coquette, elle aime se maquiller avec un rouge très prononcé sur les lèvres alors que le reste est plus discret ⊰ Adore lire, la lecture la détend, elle oublie le monde autour quand elle se plonge dans un livre ⊰ N'a pas connu beaucoup d'hommes (et femmes) dans sa vie, l'amour, l'acte et le sentiment la terrifie au fond ⊰ Terrifier par le milieu hospitalier, elle ne supporte pas de mettre un pied dans tout ce qui ressemble à une clinique, hôpital etc.⊰ Elle essaie d'avoir une vie stable pour son fils et sa soeur, ils sont tout pour elle à présent.
Dernière édition par Lorelei Caldwyn le Dim 14 Avr 2019 - 12:13, édité 7 fois |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Jeu 11 Avr 2019 - 22:23 |
| un joli titre ceci est une citation qui ne sert à rienGenoux à terre, ses mains jointes dans une prière sacrée. Son visage droit, ses yeux d'un bleu cristallin fermés. Son front dépassant à peine du lit aux draps d'un rose pâle. Sa mère à son côté qui marmonne la prière du soir. Rebecca, de son premier prénom, ouvre un œil avec discrétion, ses lèvres closes. La main de sa mère, qui a pourtant les yeux clos, viens frapper l'arrière de son crâne, sans grande violence. Juste assez pour lui faire refermer cet œil qu'elle avait ouvert. Elle avait 5 ans, c'était un rituel depuis toujours, ou du moins aussi loin qu'elle se souvient. Cette prière face à son lit qui semble imposant, ainsi à genoux. Marie, de son prénom, est une mère bonne, à sa manière. Élevée dans une famille moyenne aux croyances très fortes. Aujourd'hui couturière à mi-temps pour une grande chaîne de magasins de prêt-à-porter féminin. Mariée à Eric, le fils d'amis de ses parents, il s'était imposé comme le meilleur candidat pour elle et ses parents très rapidement. Venant d'une famille un peu moins modeste, il n'était pas très beau et intelligent, alors il ne la tromperait pas. Il était aujourd'hui ouvrier dans une usine. Elle le dominait, alors oui elle l'avait épousé non sans amour à défaut d'autre chose. Elle avait inculqué à sa fille sa religion, son autorité, sans que le père n'ait rien à dire. Lorelei se souvient de cette routine presque exacte qui avait forgée son enfance. Le matin, elle se levait à 6h30, son petit-déjeuner était prêt, le même chaque matin. Équilibré, une orange, un bol de lait, avec du chocolat ou non parfois, selon son envie, une tartine de confiture et un yaourt. Puis c'était la préparation pour l'école. Sa mère l'attendait à la sortie des classes, avec un fruit, ou un biscuit pour le trajet, en guise de goûter. Une fois rentrée à la maison, chacune s'installait côte à côte, toujours à la même place sur la grande table du salon pour les devoirs. Elle travaillait chaque jour une heure après l'école, pour les devoirs de la semaine. Même quand il n'y avait rien à faire, sa mère trouvait une dictée ou une leçon à lui faire apprendre. À 18 heures son père rentrait, Rebecca quittait aussi tôt la table pour lui sauter dans les bras et l'embrasser. Enfin un moment de répit, enfin le droit de se poser au côté de son père devant la télé, pendant 30 minutes avant d'être envoyée à la douche puis de manger à 19 h. Non sans faire une prière à table, pour remercier le seigneur du bon repas. Puis enfin, un moment de jeux est autorisé, dans sa chambre au calme. Souvent, elle lit, ou joue du piano, qui prône dans le salon. Puis viens le coucher et cette prière. Et recommence cette même journée en boucle, encore et toujours. L'école est remplacée par les cours de piano le week-end, et d'autres activités que madame Caldwyn tiens à faire apprendre à sa chère petite tête brune. Mais sa vie, son enfance n'est pas horrible, bien que cadrée et sans trop de liberté. Elle sait qu'il y a bien pire dans ce monde qui lui est chaotique. C'est sa vie, et elle l'aime, oui, elle aime sa vie malgré les vêtements choisis par sa mère, qui ne semble pas avoir passé le cap des années 80. Le regard de ses camarades au collège et puis au lycée. Comme une volonté de la part de sa mère de contrer la beauté qui s'installe sur les traits fins de son visage. Une beauté dont Lorelei est consciente, une beauté qu'elle cache comme une honte appuyée par sa mère. Car les belles filles attirent les mauvais garçons et finissent comme des trainées. Mais Lorelei était au-dessus de ça, elle ne voulait pas être celle qu'on regard en se demandant avec qui encore elle avait couché. Non, les regards et les messes basent était bien autre. Son surnom, "La Nonne", la suivait depuis la fin du collège. Ses vêtements d'un autre temps, son visage bas, et son sourire timide alors qu'on lui adressait la parole à quiconque. Trainant avec la même bande d'amis depuis presque toujours, Yelena, un peu délurée avec les années, gotique et pourtant tout aussi sage que Lorelei, elle avait laissé son apparence exprimer sa rébellion. Il y avait aussi Rhys, qui au lycée se déclara gay, sans plus de gants et de soucis. Une fine équipe d'étrangeté au milieu de ses moutons. Une équipe qu'enfin sa mère ne contrôlait pas, même si évidemment elle a cherché à mettre en garde sa fille pour avoir des relations plus saines. Mais ce fut une chose qu'elle ne pouvait pas vraiment contrôler. Des petits stratagèmes avaient même commencé à se mettre en place la dernière année de lycée entre les trois acolytes. Lorelei ne pouvait plus supporter ses chemiser à la décoration digne du salon de ses grands-parents, et ses jupes longues se terminant par des petites chaussures à demi fermé, surmontées de petites chaussettes souvent fleuries. Alors Rhys eut l'idée de lui cacher chaque jour une tenue plus "correcte" pour le lycée, se changeant tous les jours une fois arrivée au lycée et avant d'en sortir ainsi elle n'était plus "la nonne" mais juste la vierge coincée au visage d'ange, de service. Car même si elle montrait un caractère plus fort et que ses yeux ne se baissaient plus, même son rire résonnait comme un chant dans les couloirs. Sa voix forte et enrailler par la cigarette. Enfin, elle semblait vivre une adolescence comme tout un chacun. Un soir, un seul soir suffit à tout changer parfois. C'était peu après la fin des cours. L'été des 17 ans de Rebecca, quelques élèves, bientôt étudiants comme elle, allaient fêter cette nouvelle vie qui s'offrait à eux. Évidemment tout le lycée était invité, du moins les classes de terminale ainsi que les amis d'amis et les plus âgés. Lorelei avait eu son invitation comme tous ses amis, même s'ils étaient un peu les vilains petits canards de leur classe, après tout, il en faisait tout de même partie. Elle demanda naturellement la permission à ses parents, leur promettant d'être sage, de ne pas boire et de ne pas rentrer tard. Si son père semblait vouloir lui faire confiance, sa mère fut contre, comme toujours. Mais cela n'empêcha pas Lorelei de désobéir pour la première fois de sa vie. Elle retrouva Rhys chez lui peu avant 20 heures, dans une robe de grand-mère, la seule à vrai dire qu'elle avait de potable. Qu'elle avait une fois mis pour un mariage dans sa famille. Rhys demanda à sa grande soeur une petite robe azur pour Lorelei. La maquillant un peu, teintant ses lèvres d'un rouge intense, alors que ses yeux se voyaient légèrement noircis par un trait de crayon, sans plus d'artifice. La jeune femme pure fut soudain transformée en femme fatale. "si je n'étais pas gay, je te sauterais sûrement dessus, bébé."Avait alors laissé entendre son ami avec humour, avant de se rendre à la soirée. Bien, vite, Rhys l'avait abandonné à son sors pour s'amuser. Perdue dans cette foule de jeunes, perdue dans cet univers, elle croisa le regard de William. William, ce jeune homme, ce bad-boy. Son coup de cœur depuis des années maintenant. Il l'avait alors remarqué aussi et il l'avait complimenté sur sa tenue. Ils avaient ensuite dansé, dansés et encore danser. Jusqu'à ce que la soirée s'étouffe et que les ivres morts, tels que Rhys termine au sol, tel des loques. Sa tête contre son épaule, sa soirée avait été magique avec lui, il ne l'avait pas abandonnée à son sors, il n'avait pas cherché à la mettre mal à l'aise ou à la faire grimper dans une chambre, non. Il avait été galant et attentionnée, il lui avait ouvert les portes d'une adolescence et d'une soirée sans partir trop loin. Il parlait livre, elle releva le visage, elle avait depuis déjà trop longtemps envie de l'embrasser, envie de savoir ce que c'était. Elle avait 17 ans et la plupart de son jeune de son âge avaient déjà passé des caps bien différents de celui qu'elle s'apprêtait à passer. Timide, toujours, d'un sourire, elle s'approcha de William qui comprit le message sans grand mal, mais qui la laissa faire pour ne pas lui faire peur. Ses lèvres contre les siennes, cette chaleur qui n'avait pas tardé à la parcourir, ce frisson qui a la fois la paralysait et à la fois l'excitait. Doucement alors William entrouvrit les lèvres et naturellement un véritable baiser commença. Cette sensation nouvelle, comme une bulle autour d'eux... Elle aurait aimé que cet instant dure toujours. On l'arracha avec violence à ce rêve éveillé. Son visage maquillé croisa le regard noir de sa mère. Sans un mot elle l'avait trainée au-dehors. William avait bien tenté de la calmer, essayant de rassurer la mère, mais il se tue alors qu'elle le regarda, le fusillant également du regard. Une fois dans la voiture, le choc passé ce fut au tour de Rebecca de tenter de se justifier, de rassurer et de se faire pardonner. Mais sa mère resta muette. La jeune fille ne reconnut pas la route de retour. Si bien qu'elle s'inquiéta rapidement. Si bien que lorsque la voiture s'arrêta au pied d'une belle bâtisse après une heure de route dans la campagne Galloise son cœur sembla s'arrêter. Refusant de sortir de la voiture. Elle avait vu le nom de l'établissement sur une plaque prêt du grillage d'entrée. "Centre de soins physiocratique catholique". La faisant sortir de la voiture, non sans mal et avec aide d’infirmiers costaudes, se débattant Lorelei ignorait ce qui l'attendrait là-bas, mais rien de bon. Oh non... Rien de bon. Les heures, les jours, les mois, plus rien n'avait à présent d'importance. Elle ignorait tout. Seule, cloîtrée dans cet enfer blanc, dans cette chambre sinistrement vide. Elle avait au début été en camisole, cherchant à se défendre, des mots durs, des noms d'oiseaux qu'elle n'avait jamais prononcés étaient même sorties d'entre ses lèvres. Rebecca ignorait ce que sa mère avait raconté, elle ignorait pour quelle raison on la gardait. Elle ignorait ce qu'elle avait fait de si mal. On lui avait craché plusieurs fois à la figure que la place d'une salope était ici, qu'on allait la soigner. Que le mal qui la rongeait finirait par de s'en aller. Mais de quel mal parlait-il ? Elle ne savait pas. Quand elle voyait le médecin qui s'occupait d'elle, qu'elle répondait pourtant avec sincérité, on la traitait de menteuse. Le temps passait, les nuits étaient courtes et rares, car jamais la lumière ne s'éteignait, sinon comment les infirmiers pouvaient savoir comment allait le patient au travers de la vitre blindé de la cellule. On lui hurlait dessus, on la frappait, on la torturait, on la droguait. Comme si soudain elle avait fait un bon de cent ans en arrière. Alors elle avait fini par se taire, muette de tout son. Elle avait aussi fini par abandonner, tel un zombie, elle restait sage sur son lit, seul meuble présent dans la pièce. Laissant l'épuisement la plongée par instants dans un sommeil troublé. Laissant ses journées rythmée le plus souvent d'une attente interminable. Et parfois d'une visite, pour un traitement, le plus souvent douloureux. Elle avait perdu sa virginité de la pire des façons. On avait profité de sa faiblesse, elle s'était laissé faire, hurler, ici dans cette pièce capitonnée. Blanche, entièrement blanche, qui avait rougi l'espace d'un instant alors. Sa vie serait donc ainsi maintenant. Son corps à la merci de qui veut, alors que son âme, doucement, se déchirais sous les coups, la malnutrition et le désespoir d'un futur tellement incertain. La porte de la cellule s'était ouverte, comme souvent. Assise sur son lit, ses bras librement attachés autour de ses jambes repliés contre sa poitrine. Libre de toute camisole, maintenant qu'elle était sage, tel un pantin désarticulé, sans volonté aucune. Son visage ne prit pas la peine de se lever, dans un instant le bruit du plateau repas en fer résonnerait contre le sol de la pièce dans un bruit fort désagréable. Mais au lieu de ce vieux bruit, elle entendit le grincement de chaussures contre le lino. Serrant plus fort ses jambes, ses ongles s'enfonçant doucement dans sa peau, ses yeux se fermant avec férocités, imaginant ce qui l'attendait déjà. Pourtant le bruit de pas s'arrêta à hauteur de son lit. Un silence s'installa un instant. Avec une terreur certaine, elle releva le visage. Elle croisa le regard d'un homme qu'elle n'avait jamais vu encore. Son visage semblait dur et fermé. Pourtant, quelque chose dans son regard semblait doux. Il l'observa un instant, silencieux. Il esquissa un sourire comme pour rompre ce silence. Le visage de l'homme ce détendu alors. Il indiqua son nom, son prénom et son rang. Il était le nouveau psychologue de la clinique. Et elle était une de ses patientes. Avec calme, il se détourna et sortie de la pièce en indiquant qu'il la verrait demain dans son bureau. C'était la première fois depuis bien trop longtemps qu'on la traitait avec simplement du respect. Le jour suivant fut différent. Alors qu'on l'a conduit avec force dans le bureau. L'homme imposant bien que doux, demande à ce qu'ont le laisse seul avec sa patience. Mais ce n'est pas cela qui laisse la jeune femme sans voix et les yeux écarquillés au milieu de la pièce. Ses yeux levés vers la mezzanine du bureau qui fait presque tout le tour, des bibliothèques remplies de livres orne alors la pièce dans sa hauteur. Tendit qu'elle laisse son regard s'abaisser, elle remarque le vaste bureau, assez vide de meuble, mais d'un chic certain, qui met en confiance. L'homme l'invite à s'assoir dans un des deux fauteuils au milieu de la pièce. Elle n'hésite pas longtemps, il prend place et la regarde sans un mot. La séance se passe ainsi... Puis une autre et encore une. Sans un mot prononcé, pourtant par instants, il note quelques choses sur son carnet. Il remarque vite pourtant que ses yeux ne cessent de se lever à l'encontre des centaines de livres qui prennent la poussière alors il lui propose de lire ce qu'elle veut, mais ici. N'ayant pas le droit de prendre de livre dans sa cellule. La séance suivante se fait toujours dans un silence apaisant. Mais ses yeux et son imagination se plaisent à lire, brisant cet enfer dans laquelle la réalité la emmenée. Il demande qu'on diminue, puis arrête ses cachets, avec influence et fermenté, il obtient ce qu'il souhaite rapidement. Le temps passe et enfin Lorelei se laisse à un mot puis deux et à une discussion. Elle à enfin confiance en cet homme, qui semble vouloir l'aider plus que de l’achever. Nikolaï, c'est son nom, n'était jamais revenue dans la cellule de Lorelei jusqu'à ce ce jour. Son visage doux, il avait pris place sur une chaise apporté par ses soins. Une petite mallette dans sa main, il l’ouvrit sur le lit, il en sortie un livre. "Les fleurs du mal" de Baudelaire, le préférer de Lorelei, elle l'avait serré contre son cœur alors qu'elle l'avait vu dans sa belle bibliothèque quelques jours plutôt. Mais elle n'avait pas pris le temps de le relire, pas encore. Il le lui tendit, comme un cadeau, elle ne tarda pas à l'ouvrir et à feuilleté les premières pages avec un plaisir immense. Ne se préoccupant pas de ce qu'il sortait d'autre de sa petite mallette. "Tu es une jeune femme ravissante, mais on t'a ôté ton éclat." , les yeux de la jeune femme avait rapidement quitter le livre pour se plonger dans les yeux de Nikolaï. Puis elle regarda les quelques outils qu'il avait sortis. Un rouge à lèvres, un fard à paupières et à joue et un crayon noir, ainsi qu'une brosse à cheveux. Il indiqua avec humour avoir pris cela dans le dos de sa femme. Puis avec une douceur rarement vue, il appliqua le maquillage sur Lorelei, avec maladresse, c'était certain. Se laissant faire telle la poupée de chiffon qu'on avait fait d'elle aujourd'hui. Elle laissa un très léger sourire s'échapper de son visage pâle alors qu'il présenta un petit miroir face à elle. Un joyeux "Et voilà, tu as retrouvé un peu de ton éclat et tu le retrouveras bientôt totalement, je te l'assure" en guise de compliment. Elle ne comprit pas de suite ce qu'il voulut dire. Mais il resta un instant à son côté alors qu'elle lisait. Mais après un moment, indiquant avec une certaine tristesse qu'il devait partir et donc reprendre le livre et effacer les traces de son passage. Toujours avec la même douceur, il ôta délicatement le maquillage qui avait l'espace d'une heure, peut-être deux avant ornée le visage gris de cette poupée brisée. Ébouriffante de nouveau ses cheveux comme si jamais ils n'avaient été peigné. Il repartit à regret semblait-il de la pièce. "Aujourd'hui, est un jour spécial. C'est Noël, et tu seras bientôt libre petit oiseau." Avait-il alors dit tout en refermant la porte. La liberté, elle y goûtait enfin. Quelques jours après, ce qu'il avait fait, comment, pourquoi ? Ses questions sont encore en suspens. Et au fond, les réponses importent peu. Refaisant surface chez elle à la grande surprise de tout le monde. À présent majeur, elle prend simplement un sac et quelques affaires. Elle n'a pas un regard pour ses parents, seule sa sœur, sa chère Hannah aura le droit à quelques mots. Lui promettant de revenir la chercher lorsqu'elle le pourra, lorsque sa vie sera stable. Au dehors, attends sagement Nikolaï, qui a promis de l'aider à renaître. Aujourd'hui, c'est Lorelei et non plus Rebecca, ce nom n'est plus, cette fille sage, obéissante, timide et manipulable à disparue. Laissant place à une femme forte et libre. Pourquoi elle ? Pourquoi l'aider elle plutôt qu'un autre. La réponse viendra plus tard. Pour le moment, il lui trouve un petit studio et paie son premier mois, il lui indique quelques lieus où trouver un travail et sa vie, doucement, semble reprendre son cours, comme si ses derniers mois n'avaient été qu'un horrible cauchemar. Pourtant des cauchemars elle en fait, tant, ses nuits sont agitées. Nikolaï reste son psychiatre, il vient la voir régulièrement, trop, peut-être pour un simple psy. Leurs longues balades dans le parc, ses soirées à dévorée un livres et à en débattre ensuite. Tout cela n'est pas normal, tout cela dépasse le professionnalisme et tout deux le savent bien. Il sait, il sait tout d'elle, même ce qui n'a pas été dit, même ce qui n'a pas été écrit dans les rapports de la clinique. Il sait pour les hommes qui l'ont pris de force, c'est monnaie bien trop courante dans ses lieux. Son visage ne laisse pas indifférent. Il le sait... Que trop bien, car lui-même à succombé, dès le premier regard qu'il a posé sur elle en entrant dans sa cellule. Alors même s'il n'avait pas encore croisé son regard. Ce dernier termina de faire fondre son cœur. Voilà les mots qu'il lui laisse entendre faible de ne plus pouvoir garder cela pour lui. Il est marié pourtant, il est plus vieux aussi, mais il l'aime, il l'aime tant. Au-delà de son physique, sa personnalité, cette force qu'elle à mit à survivre, et qu'elle met aujourd'hui à renaître. Cette fragilité qu'il sait toujours présent au fond de son cœur... Lorelei ignore comment réagir alors à cette révélation. Elle lui demande d'abord de partir, de quitter son appartement, des larmes traçant sur ses joues une tristesse infinie de cette relation particulière qui semble s'achever. Pourtant après des jours sans le voir, sans nouvelles, alors qu'il respectait sa demande de la laisser tranquille. Elle ne peu s'empêcher de lui demander de revenir, elle souhaite lui parler, elle à besoin de lui. Sans lui, elle n'est pas forte, elle n'y arrive pas, elle est rien. La suite de l'histoire ? Une fuite, loin de Tenby, elle a 20 ans alors. Enceinte de cet homme qui la tant aimée et qu'elle a aimée aussi. Pourtant, elle ne peut pas imposer son enfant, il est toujours marié et il ne quittera sûrement jamais sa femme, elle le sait, depuis toujours. Alors elle part, loin, très loin, sans se détourner, comme une étape nécessaire dans sa reconstruction qui semble jusque-là encore incomplète. Elle choisira la fraicheur du Quebec, maîtrisant un peu la langue française, grâce à ses cours. Elle mettra au monde son petit Erwann peu après son arrivée à Montréal. Construisant sa vie autour de lui par la suite, enchaînant quelque travail pour survivre, sans diplôme d'école supérieure, c'est assez compliquer, les premiers temps. Être mère célibataire n'est pas simple surtout dans une nouvelle ville, un nouveau pays, une nouvelle vie. Mais Lorelei, fait son possible pour offrir le meilleur à son fils qu'elle aime plus que tout. Ultime symbole de cette renaissance et renouveau. Il y a 6 ans après une lettre désespérée de sa soeur, elle laisse son fils à des amis et repart pour Tenby. Tenant sa promesse de revenir un jour chercher sa soeur qui n'était pas loin de subir un sort similaire à celui de Lorelei. Aujourd'hui, tous trois vivent en harmonie à Montréal, loin d'un passé troublé. Depuis 5 ans Lorelei fait le travail de ses rêves, travaillant comme xxx, elle a même réussi à s'auto instruire et à passer un diplôme de lettres il y a quelques petites années, un simple plaisir personnel. Son fils aujourd'hui âgé de 14 ans ignore une bonne partie de sa vie cela n'est pas plus mal ainsi. Mais il soutient sa mère à chaque instant. Sa sœur, Hannah, elle vit sa vie, tout en restant aux côtés de Lorelei et d'Erwann. Aujourd'hui, la femme choisit sa vie, et elle la choisit avec le sourire, une pointe d'humour et saupoudré d'un peu de folie et présenté avec beaucoup d'amour.
Dernière édition par Lorelei Caldwyn le Ven 12 Avr 2019 - 10:45, édité 3 fois |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Jeu 11 Avr 2019 - 22:31 |
| Bienvenue à toi parmi nous ! Nous faudra un bon beau lien, nos deux cuties viennent du même pays |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Jeu 11 Avr 2019 - 22:32 |
| bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche surtout |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Jeu 11 Avr 2019 - 22:47 |
| Merci les filles @Rose Grant avec plaisir pour le lien On peu en parlé en MP si tu veux. |
| Maeve Ó Riainexpert dans l'art du sourire. Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Jeu 11 Avr 2019 - 23:49 |
| bienvenuuuue bonne chance pour ta fiche |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 0:24 |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 10:46 |
| Merci beaucoup vous deux |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 11:52 |
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| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 11:55 |
| une revenante si je ne m'abuse ? Très bon choix qu'Eva Bienvenue, hésite pas en cas de besoin, je te réserve donc Eva pour cinq jours Pense à mettre l'avatar dans la description sujet, s'il te plait. |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 12:39 |
| Merci vous deux Oh je ne pense pas être déjà venue, ou alors je ne me souviens pas du tout :P Oups, je fais cela de suite, désoler. Merci beaucoup. Petite question : Es-ce que c'est normal qu'à chaque fois que je poste, cela me ramène à l'index du forum ? Ou c'est un bug de chez moi (sachant que cela le fais pas sur les autre forum ) |
| Briana Byrneune holà et je repars ! Messages : 278
pseudo : mannie
faceclaim : dove c. (saaya)
multinicks : maureen
âge : vingt-trois ans
occupation : étudiante en littérature
statut civil : célibataire
disponibilités rp : j'ai quatre places de libre
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 18:50 |
| bienvenue et bon courage pour ta fiche! |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Ven 12 Avr 2019 - 18:51 |
| Bienvenue !! |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Sam 13 Avr 2019 - 11:32 |
| Merci beaucoup à vous deux également |
| Juliette O'Gradyje me morfond, puis je me bats. Messages : 1376
pseudo : SACCAGE. (coralie)
absent(e) jusqu'au : 15/08/2019
faceclaim : katherine mcnamara. (saccage)
multinicks : elden (leatherwood), heather (turman-hawke).
âge : vingt-six années encrés dans les veines, gravé à jamais sur l'épiderme.
occupation : vendeuse à la célèbre enseigne et brasserie Guinness, le coeur en manque de son ancien job d'assistante galeriste.
statut civil : le coeur en miette, digne d'une comédie romantique qui fini bien mal. Fiancé infidèle, accumule les coups foireux.. elle n'y croit tout simplement plus.
disponibilités rp : disponible (1/3) freddy, scar.
intervention pnj : j'accepte les interventions.
| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. {} Sam 13 Avr 2019 - 11:37 |
| @Lorelei Caldwyn Le bug est général, suite à un soucis de forumactif il y a quelques jours, notre forum en subit les conséquences et on arrive pas à résoudre le soucis. On a été poser la question auprès du forum mère pour avoir une réponse à notre soucis, mais pour l'instant, ils nous ont pas répondus... Désolée pour le désagrément mais on est pas mal à avoir malheureusement le soucis.. |
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| Re: LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. |
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| LORELEI CALDWYN - Try and fail, but never fail to try. |
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